COVID et santé mentale

https://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366(22)00307-8/fulltext

« Dépression vasculaire »

  1. 26.
    • Alexopoulos GS 
    • Meyers BS 
    • Young RC 
    • Campbell S 
    • Silbersweig D 
    • Charlson M
    L’hypothèse de la « dépression vasculaire ».Arch Gen Psychiatry. 1997 ; 54: 915-922Voir dans l’article 
  2. 27.
    • Taylor WD 
    • Aizenstein HJ 
    • Alexopoulos GS
    The vascular depression hypothesis : mechanisms linking vascular disease with depression (L’hypothèse de la dépression vasculaire : mécanismes liant la maladie vasculaire à la dépression).Mol Psychiatry. 2013 ; 18: 963-974Voir dans l’article 
  3. 28.
    • Baldwin RC
    La dépression vasculaire est-elle un sous-type distinct de trouble dépressif ? A review of causal evidence.Int J Geriatr Psychiatry. 2005 ; 20: 1-11Voir dans l’article 

Prédire les différences individuelles de réponse à la perte de sommeil

ISSN : 0095-6562
DOI : http://dx.doi.org/10.3357/ASEM.3581.2013
Tome 84 , Numéro 9 , pages 927 – 937
Réimpression et copyright © par l’Aerospace Medical Association, Alexandria, VA.
Aller à la rubrique…

Prédire les différences individuelles de réponse à la perte de sommeil : application des techniques actuelles
Joseph F. Chandler; Richard D. Arnold; Jeffrey B. Phillips; Ashley E. Turnmire
De l’unité de recherche médicale navale – Dayton, Dayton, OH.
Adressez la correspondance et les demandes de réimpression à : Joseph F. Chandler, Ph.D., NAMRU – Dayton, 2624 Q Street, Building 851, Area B, WPAFB, OH 45433-7955 ; jchandle@bsc.edu .

ABSTRAITAller à la rubrique…

Chandler JF, Arnold RD, Phillips JB, Turnmire AE. Prédire les différences individuelles en réponse à la perte de sommeil : application des techniques actuelles. Aviat Space Environ Med 2013 ; 84:927–37

Arrière-plan:L’impact négatif de la fatigue sur la sécurité représente l’une des principales menaces pour le transport militaire. Des modèles biomathématiques ont été développés pour prédire la réponse à la fatigue ; cependant, les modèles actuels ne tiennent pas compte des différences individuelles stables de sensibilité à la fatigue. Les outils de dépistage de la préparation (RST) peuvent capturer les différences individuelles dans la réponse à la fatigue, mais ne peuvent pas prédire les performances à long terme. L’objectif de cette étude était de combiner un modèle biomathématique existant de la fatigue avec des mesures dérivées de RST existantes pour déterminer la capacité actuelle à prédire les différences individuelles dans la réponse à la fatigue. Nous avons émis l’hypothèse que la capacité prédictive du modèle biomathématique pourrait être considérablement améliorée en incorporant des mesures cognitives et oculométriques qui se sont révélées sensibles aux différences individuelles de réponse à la fatigue.Méthodes : Les données sur plusieurs mesures cognitives et oculométriques ont été recueillies au repos, puis toutes les 3 h pendant 25 h d’éveil continu. Les résultats ont caractérisé les performances réelles de fatigue au niveau du groupe et de l’individu. Les performances réelles ont été comparées aux baisses de performances prévues sur la même période. La variance unique expliquée par chaque approche a ensuite été combinée pour déterminer si les mesures de différences individuelles dérivées de RST ajoutaient un pouvoir prédictif significatif au modèle. Résultats : L’ajout de mesures RST sensibles aux différences individuelles à un modèle de fatigue existant a augmenté de manière significative la quantité de variance de la performance expliquée par le modèle de 13,8 à 35,7 %. Discussion:Le simple fait de tirer parti de la capacité des RST à capturer les différences individuelles de sensibilité à la fatigue peut améliorer considérablement la prédiction biomathématique des performances de fatigue.

Mots clés
fatigue, modélisation biomathématique, examen de préparation, privation de sommeil

Aller à la rubrique…

La fatigue due au manque de sommeil est une menace insidieuse pour la sécurité et l’efficacité des transports militaires et civils. C’est le facteur physiologique le plus fréquemment cité qui contribue à la survenue d’accidents de vol de l’US Naval Aviation ( 17 ). Le National Transportation Safety Board a identifié les contre-mesures contre la fatigue comme l’amélioration de la sécurité la plus recherchée depuis 1989 ( 16 ). Sur à peu près la même période, la fatigue a été identifiée comme un facteur dans 7 accidents d’aviation aux États-Unis avec 250 morts et 52 blessés graves ( 10). Outre un sommeil adéquat et une aide pharmacologique, la lutte contre les effets d’un repos insuffisant repose sur le fait d’empêcher les opérateurs de travailler en état de fatigue. La prévention peut être accomplie grâce à la planification des équipages basée sur la prédiction des performances futures d’un individu ou par des tests directs de l’état de préparation de cet individu à effectuer au point d’exécution du service.

L’approche de modélisation prédictive, basée sur des modèles biomathématiques de la fatigue, a une longue histoire de prédiction des performances de fatigue avec un succès modéré. Le modèle Sleep, Activity, Fatigue, and Task Effectiveness™ (SAFTE) est un modèle prototypique ( 12) conçu pour mesurer, estimer et gérer les changements de performance induits par la restriction ou la privation de sommeil et l’heure de la journée. Le modèle est intégré à une interface appelée Fatigue Avoidance Scheduling Tool™ (FAST) qui représente graphiquement l’efficacité de la performance prévue en tant qu’écart relatif par rapport au fonctionnement de base au fil du temps. La prédiction des performances par SAFTE comprend quelques hypothèses clés qui fondent le modèle sur des données normatives de groupe, notamment que tous les individus ont des rythmes circadiens et des réponses à la fatigue très similaires. Cependant, de nombreuses études ont confirmé qu’il existe des différences individuelles significatives et stables dans la sensibilité aux effets de la fatigue ( 7 , 23 , 24) et ces différences peuvent se refléter dans des aspects du fonctionnement cognitif et physiologique de base ( 13 ). Par conséquent, les modèles qui n’intègrent pas ces différences manquent de précision au niveau individuel ( 22 ). Cette imprécision représente une lacune potentiellement dangereuse dans notre capacité à gérer et à atténuer la fatigue.

L’approche des tests de préparation a rencontré une plus grande difficulté d’utilisation que l’approche de modélisation prédictive, en partie en raison du débat sur la sensibilité, la spécificité et la validité opérationnelle des différentes mesures de dépistage (2 ) . Par exemple, l’outil de dépistage doit-il être basé sur des tests cognitifs/comportementaux ou sur des mesures physiologiques ? Les tests cognitifs peuvent avoir une valeur diagnostique différentielle en fonction de l’individu ( 21 ), tandis que les mesures physiologiques peuvent manquer de validité et de sensibilité opérationnelles nécessaires ( 2 ). De plus, il n’y a pas de durée établie pour la capacité prédictive des outils de dépistage de l’état de préparation (RST). Un individu peut ne pas être compromis au moment du dépistage, mais ce statut peut ne pas durer pendant toute une période de travail.

Malgré ces questions persistantes, les RST ont l’avantage de capturer la variabilité individuelle de la performance qualifiée à tort de variance d’erreur par les modèles de fatigue existants. Par exemple, des indices oculométriques non invasifs, tels que la vitesse saccadique, ont été utilisés pour caractériser l’état de préparation comme un écart relatif par rapport à la ligne de base reposée d’un individu ( 15 ). La même chose peut être accomplie avec des tâches cognitives, compte tenu de nombreux tests de laboratoire.

Dans la présente étude, on soutient que la principale limitation de la modélisation biomathématique peut être partiellement surmontée en incorporant la force clé des RST. Plus précisément, nous testons l’hypothèse selon laquelle la capacité prédictive d’un modèle biomathématique existant peut être considérablement améliorée en incorporant des mesures oculométriques et cognitives, dérivées de deux RST existants, qui sont sensibles aux différences individuelles de réponse à la fatigue. Les performances sur ces mesures ont été recueillies au départ au repos, puis toutes les 3 h sur 25 h d’éveil continu. Les résultats ont été utilisés pour caractériser les performances de fatigue réelles au niveau des différences entre les groupes et les individus. Les performances réelles ont été comparées aux baisses de performances prévues sur la même période.

MÉTHODESAller à la rubrique…

Sujets
Il y avait 15 militaires en service actif (13 hommes, 2 femmes ; âge moyen = 24,7 [SD = 2,1] et 21,5 [SD = 0,7], respectivement) du programme d’endoctrinement en amont de l’aviation navale (API) à bord de la Naval Air Station Pensacola qui s’est porté volontaire comme sujets. Le protocole d’étude a été approuvé par le Naval Aerospace Medical Research Laboratory Institutional Review Board conformément à toutes les réglementations fédérales applicables régissant la protection des sujets humains. Avant l’inclusion dans l’étude, les sujets ont été dépistés pour une consommation excessive d’alcool au cours des 48 heures précédentes (> 3 verres), une consommation quotidienne de caféine supérieure à 400 mg, une utilisation habituelle de produits du tabac au cours des 6 mois précédents et des antécédents de problèmes médicaux, neurologiques, psychiatriques ou liés au sommeil en raison de leurs effets confusionnels potentiels (13 ). Les sujets n’étaient pas autorisés à consommer de la caféine pendant l’étude et ont accepté une période de sevrage de 48 h avant la privation de sommeil. Enfin, le sommeil nocturne autodéclaré de la semaine précédente a été recueilli pour garantir une performance de base reposée avant le début de l’étude.

Mesures
La batterie de tests cognitifs Flight Fit (FF) a été utilisée pour mesurer les performances cognitives. FF est une version abrégée (7 à 8 min) de la batterie d’évaluation CogniFit (la version complète dure environ 30 min) (Cognifit Inc., Yoqneam Ilit, Israël). Le test mesure les performances cognitives sur différentes composantes de la charge de travail mental sensibles aux effets de la fatigue. Plus précisément, FF mesure le temps de réaction brut, le temps de réaction du balayage visuel, la précision du balayage visuel, le temps de réaction de l’attention divisée, la précision de l’attention divisée, le temps de réaction du changement d’attention, la précision du changement d’attention, le temps de réaction de la mise au point en présence de distracteurs et la mémoire à court terme.

Les indices oculométriques de fatigue ont été mesurés à l’aide du dispositif de dépistage PMI FIT® 2000 (FIT) (Pulse Medical Instruments Inc., Rockville, MD). Le FIT utilise le suivi oculaire et la pupillométrie pour identifier les états physiologiques altérés dus à la fatigue et à d’autres facteurs, tels que la consommation d’alcool ou de drogues ( 15). Le test dure environ 1 minute. Le système utilise un algorithme qui compare la ligne de base établie d’un individu à l’état actuel sur quatre sous-composantes (diamètre de la pupille, amplitude de constriction de la pupille, latence de constriction de la pupille et vitesse saccadique). La ligne de base est établie par la moyenne de dix essais effectués au repos. Après les essais de base, chaque essai ultérieur fournit à l’utilisateur des scores sur les quatre sous-composantes du test. Le FIT a été utilisé dans de multiples études sur la fatigue et la déficience dans d’autres contextes, tels que la conduite d’un véhicule à moteur ( 20 ).

Les défaillances de l’attention ont été mesurées à l’aide de la tâche de vigilance psychomotrice (PVT)-192 (Ambulatory Monitoring Inc., Ardsley, NY). Le PVT est une brève tâche de vigilance et d’attention, et est considéré comme l’instrument de référence pour l’évaluation des effets de la fatigue ( 1 ). Au cours de chaque essai de 10 minutes, les sujets doivent suivre de près une fenêtre de stimulus et répondre en appuyant sur un bouton de réponse aussi rapidement que possible. Le temps de réaction est mesuré à partir du point de présentation du stimulus jusqu’à la pression sur le bouton. Une interruption a été quantifiée comme une absence de réponse au stimulus initial pendant 500 ms ou plus.

La somnolence subjective a été évaluée avec l’échelle de somnolence de Stanford (SSS) ( 11 ). Le SSS est une mesure papier-crayon largement utilisée et facile à administrer et a démontré une excellente sensibilité aux effets subjectifs de la fatigue ( 1 ).

Le sommeil nocturne a été suivi à l’aide de la montre de sommeil Motionlogger® Micro (Ambulatory Monitoring, Inc., Ardsley, NY), qui est un actimètre résistant à l’eau porté au poignet qui mesure la fréquence et l’intensité du mouvement du porteur à l’aide d’un assemblage piézoélectrique sensible au mouvement de précision . Les résultats de mouvement ont été tracés à l’aide du logiciel d’accompagnement pour suivre les habitudes de sommeil des sujets avec un degré élevé de précision.

La prédiction de la performance fatiguée a été calculée à l’aide de l’outil Fatigue Avoidance Scheduling Tool™ (FAST ; Nova Scientific Corporation, Fairborn, OH), qui est conçu pour mesurer, estimer et gérer les changements de performance induits par la restriction ou la privation de sommeil et l’heure de la journée. L’utilisation principale de FAST est d’optimiser la gestion opérationnelle des équipages d’aviation et de concevoir des horaires de travail et des événements critiques de manière à réduire la fatigue et les erreurs induites par la fatigue. Les prévisions de performance sont basées sur le modèle biomathématique Sleep, Activity, Fatigue, and Task Effectiveness™ (SAFTE), de nombreuses collaborations en laboratoire, la collecte de données sur le terrain et des études sur la privation de sommeil (12 ) . La sortie de FAST comprend une prédiction de l’efficacité future des performances.

Procédures
L’expérience a utilisé une conception de mesures répétées pour étudier les effets de la privation de sommeil sur les performances cognitives et oculométriques au niveau du groupe et de l’individu au fil du temps. L’expérience consistait en une collecte de données sur la pratique (Phase I) et une privation aiguë de sommeil (Phase II).

Après que les sujets aient donné leur consentement éclairé, la phase I de l’expérience a commencé. Cette phase a été exécutée les jours 1 et 2 de la semaine d’étude et a nécessité environ 90 minutes de participation chaque jour. Les données de la phase I ont été utilisées pour établir une asymptote de performance et atténuer les effets potentiels sur la pratique au cours de la phase II. Chaque jour, les sujets ont effectué cinq essais du FIT, 2 essais du FF, deux essais du PVT et un SSS à des stations de test individuelles dans le cadre d’une étude plus vaste. Avant de partir le jour 1, chaque sujet a été équipé d’un actimètre et chargé d’obtenir une nuit de sommeil complète.

À la fin de la phase I, les sujets ont été libérés avec des instructions pour revenir à 05h30 le lendemain pour la phase II. Les sujets ont reçu pour instruction de dormir selon leurs horaires normaux et de se réveiller à 0300 le lendemain, en restant éveillés jusqu’à l’heure du rapport de 0530. L’observance a été évaluée par actigraphie. Les sujets ont également été familiarisés à nouveau avec le protocole de la phase de privation de sommeil de l’étude. À partir de 0600, les sujets ont été évalués sur un essai de FF, FIT, PVT et SSS une fois toutes les 3 h. Les essais ont commencé à 06h00, 09h00, 12h00, 15h00, 18h00, 21h00, 00h00 et 03h00. À la fin de l’essai final, les sujets ont été débriefés et conduits dans des logements avec des instructions pour obtenir un sommeil suffisant avant le départ.

Analyses
Les données ont été analysées en trois étapes pour déterminer si les mesures de différence individuelles dérivées de l’outil de dépistage de l’état de préparation (RST) ajoutaient un pouvoir prédictif significatif aux prédictions de performance FAST initiales. À l’étape 1, une série d’analyses de variance à mesures répétées (ANOVA) a été effectuée pour chaque critère et variable prédictive au cours des huit essais de phase II afin de déterminer quelles variables présentaient des changements dans le temps. L’essai 0600 de la phase II a été établi comme performance de base. Une valeur de P≤ 0,05 était considéré comme statistiquement significatif. Des analyses post-hoc ont été réalisées à l’aide de la méthode de la différence la moins significative (LSD) de Fisher. L’affichage d’un changement significatif dans le temps pour les variables de critère, telles que les écarts de PVT, est nécessaire afin d’établir que ces variables sont affectées par la perte de sommeil, et donc appropriées comme mesures de résultats pour les analyses individualisées de l’étape 2.

À l’étape 2, une série de modèles linéaires hiérarchiques (MLH) a été menée pour prédire les baisses de performance associées à la fatigue et pour examiner simultanément toutes les différences individuelles qui n’étaient pas évidentes lors des analyses au niveau du groupe. Pour tous les HLM bivariés, les effets fixes (équations de niveau 1) et aléatoires (équations de niveau 2) des prédicteurs ont été inclus, ce qui a permis de déterminer un effet global de chaque prédicteur, ainsi que de déterminer si la relation était cohérente ou variait d’un sujet à l’autre. La signification ( P ≤ 0,05) au niveau 1 indique un effet de groupe, tandis que la signification au niveau 2 ( P≤ 0,05) indique des différences individuelles au sein de cet effet global. Si l’effet aléatoire n’était pas significatif, indiquant qu’il n’y avait pas de variabilité interindividuelle significative, le modèle a été réajusté sans l’effet aléatoire du prédicteur afin de se concentrer sur l’effet de groupe. Un HLM multivarié a ensuite été construit pour déterminer quels prédicteurs significatifs partageaient la variance explicative statistique et la parenté conceptuelle.

L’étape 3 consistait en une série de modèles linéaires généraux (GLM) à prédicteurs multiples de la méthode Enter construits à partir de variables prédictives significatives de l’étape 2 pour observer la capacité prédictive incrémentielle associée aux prédictions de performances biomathématiques, aux facteurs cognitifs et oculométriques, respectivement.

RÉSULTATSAller à la rubrique…

Étape 1 : effets de groupe
Les résultats de l’ANOVA à mesures répétées indiquent que quatre sous-composantes de la performance cognitive ont détecté des effets de fatigue significatifs dans les essais, notamment le temps de réaction brut, la mémoire à court terme, la précision de l’attention divisée et la précision du déplacement de l’attention. Des analyses post-hoc ont révélé des diminutions significatives des performances sur ces quatre mesures indicatives des effets de la fatigue, les diminutions les plus spectaculaires se produisant au cours des deux dernières périodes d’évaluation (0000 et 0300 h). Les résultats de l’ANOVA sont présentés dans le tableau I , et les scores de performance moyens sur les temps d’évaluation pour chaque sous-composant significatif sont présentés dans la figure 1(AD) . Ces quatre sous-composantes significatives ont été retenues dans les analyses de l’étape 2 pour être évaluées comme variables prédictives.

TABLEAU I.
TABLEAU I.
Cliquez pour voir

TABLEAU I.

Fig. 1.
Fig. 1.
Clique pour voir

Fig. 1.
Analyses au niveau du groupe à chaque essai de test dans le temps. * Indique les différences les plus significatives sur le plan opérationnel. A) Scores moyens de temps de réaction brut FF en millisecondes. Les analyses post hoc ont révélé des différences significatives entre T1 et T4 à T8 ; T5 et T1, T7 et T8 ; T6 et T1, T7 et T8 ; T7 et T1, T3, T4, T5 et T6 ; T8 et T1, T3, T4, T5 et T6. B) Scores moyens de précision de l’attention divisée FF en pourcentage. Les analyses post hoc ont révélé des différences significatives entre T1 et T4 – T8 ; T5 et T1, T7 et T8 ; T6 et T1, T7 et T8 ; T7 et T1, T5 et T6 ; T8 et T1, T5 et T6. C) Mémoire à court terme moyenne FF en nombre d’éléments mémorisés avec succès. Des analyses post-hoc ont révélé des différences significatives entre T8 et T1, T2 et T6, indiquant que les performances de FF_STM étaient relativement stables jusqu’à une baisse significative à la marque 24 d’éveil continu. D) Moyenne des scores de précision du déplacement de l’attention FF en pourcentage correct. Les analyses post hoc ont révélé des différences significatives entre T4 et T7, T8 ; T8 et T2, T3, T4, T5 et T6, indiquant que les performances de FF_shiftACC ont diminué de manière significative et régulière depuis le créneau horaire T4 jusqu’à l’essai final.

Les résultats pour les quatre sous-composantes oculométriques de l’indice FIT sont présentés dans le tableau I . Des analyses post hoc ont révélé un ralentissement significatif de la vitesse saccadique dans le temps ( Fig. 2A ) et une variabilité significative de l’amplitude de la pupille. Cependant, l’examen des tracés post hoc pour l’amplitude de la pupille a révélé des modèles non linéaires qui ne suggèrent pas que les effets étaient associés à la fatigue. En conséquence, seule la vitesse saccadique a été retenue comme variable prédictive dans les analyses de l’étape 2.

Fig.2.
Fig.2.
Clique pour voir

Fig.2.
Les analyses au niveau du groupe à chaque essai test dans le temps se sont poursuivies. * Indique les différences les plus significatives sur le plan opérationnel. A) Vitesse saccadique moyenne FIT en millimètres par seconde. Les analyses post hoc ont révélé des différences significatives entre T1 et T7, T8 ; T2 et T6, T8 ; T3 et T6 – T8 ; T4 et T7, T8 ; T5 et T7, T8 ; T6 et T2, T3, T7 et T8 ; T7 et T1 – T6 ; T8 et T1 – T7, indiquant que la vitesse PMI_SV a chuté de manière significative et constante depuis l’essai T3 jusqu’à l’essai T7. B) Déchéances moyennes de PVT. Des analyses post hoc ont révélé des différences significatives entre T8 et tous les autres essais, indiquant un point distinct auquel la vigilance de groupe a commencé à échouer. C) Score moyen de l’échelle de somnolence de Stanford (SSS). Les analyses post hoc ont révélé des différences significatives entre T6, T7 et T8 et tous les autres essais,

Les résultats du PVT ont indiqué des effets de fatigue significatifs pour les déchéances. Des analyses post-hoc ont révélé des augmentations significatives des écarts au fil du temps, là encore avec les effets les plus prononcés regroupés vers la fin de l’éveil continu ( tableau I et figure 2B ). Comme les défaillances sont à la fois bien établies par des recherches antérieures ( 4 , 9 , 25 ) et un analogue de la vigilance pertinent sur le plan opérationnel, elles ont été incluses comme critère principal aux étapes 2 et 3.

Les cotes du SSS ont indiqué un effet principal significatif de la durée du procès. Les comparaisons post hoc ont montré des différences significatives entre les niveaux, les plus révélatrices entre les essais 6, 7 et 8 et tous les autres essais (voir Tableau I et Fig. 2C ), les individus signalant une plus grande somnolence de manière linéaire dans le temps.

Étape 2 : Différences individuelles
Toutes les variables qui présentaient une relation bivariée significative au niveau 1, au niveau 2 ou aux deux avec des écarts de PVT sont identifiées dans le tableau II . Il s’agit notamment du temps d’essai, du temps de réaction brut, du temps de réaction de l’attention divisée et de la précision du déplacement de l’attention à partir des performances cognitives, de la vitesse saccadique du FIT et des performances prédites FAST.

TABLEAU II.
TABLEAU II.
Clique pour voir

TABLEAU II.

Les équations de niveau 1 et de niveau 2 étaient significatives pour la durée de l’essai d’évaluation prédisant les déchéances de PVT. L’effet de groupe a reproduit la relation longitudinale des écarts de PVT dans le temps établie à l’étape 1. L’effet au niveau 2 indique des différences individuelles significatives concernant la pente de groupe ( Fig. 3A ).

Fig.3.
Fig.3.
Clique pour voir

Fig.3.
Pente des sujets individuels pour les écarts PVT (valeurs centrées sur la moyenne de tous les groupes). Il y avait des effets de différence de groupe et individuels significatifs pour chaque variable présentée. Au niveau du groupe, les écarts ont augmenté A) à mesure que le temps passé sans dormir augmentait, B) à mesure que la précision du changement de vitesse diminuait, C) à mesure que la vitesse saccadique diminuait, D) lorsqu’il y avait une baisse prédite des performances par FAST, et E) à mesure que la somnolence subjective augmentait . Cependant, la nature de chaque relation au niveau du groupe variait considérablement d’un sujet à l’autre.

Il n’y avait pas suffisamment de variabilité entre les pentes individuelles du temps de réaction brut pour constituer un effet aléatoire significatif. Étant donné que l’équation de niveau 2 n’était pas significative en utilisant un effet aléatoire, le résultat de niveau 1 rapporté ici consiste en une ré-estimation du modèle sans l’effet aléatoire (voir tableau II ). Le modèle réestimé était significatif au niveau 1 pour le temps de réaction brut prédisant les écarts de PVT, de sorte que lorsque le temps de réaction augmente, les écarts de PVT augmentent.

Il n’y avait pas d’effet aléatoire significatif du temps de réaction de l’attention partagée au niveau 2. La réestimation du modèle sans l’effet aléatoire a produit une relation significative avec les écarts de PVT au niveau 1, de sorte que lorsque le temps de réaction de l’attention partagée augmente, les écarts de PVT augmentent.

Les équations de niveau 1 et de niveau 2 étaient significatives pour la précision du déplacement de l’attention prédisant les interruptions de PVT. L’inspection visuelle de la variabilité significative entre les pentes au niveau 2 montre que certaines personnes présentent une gamme beaucoup plus large à la fois de défaillances PVT et de scores de précision du déplacement de l’attention que d’autres, celles présentant une gamme plus large de scores affichant la plus grande diminution liée à la fatigue (Fig. 3B ).

Pour la vitesse saccadique, l’équation de niveau 1 était significative de sorte que lorsque la vitesse diminue, les écarts de PVT augmentent. Il y avait également un effet aléatoire significatif du prédicteur au niveau 2 ( Fig. 3C ) indiquant des différences individuelles stables dans la vitesse à laquelle cette vitesse diminue au fil du temps passé éveillé.

L’équation de niveau 1 était significative pour les scores prédits par FAST, indiquant que lorsque FAST prédit une baisse des performances, une baisse de la vigilance PVT se produit. Il y avait également un effet aléatoire significatif du prédicteur au niveau 2 ( Fig. 3D ) indiquant des différences individuelles dans la précision de ces prédictions.

Les équations de niveau 1 et de niveau 2 étaient significatives pour les évaluations subjectives de la somnolence prédisant les interruptions de PVT, indiquant qu’en général, la somnolence subjective est prédictive de la vigilance PVT, mais il existe des différences individuelles significatives dans cette relation générale (voir Fig. 3E ) .

Des analyses bivariées ont établi les relations significatives entre six prédicteurs individuels et une variable de résultat et les écarts de PVT. De nombreux prédicteurs significatifs sont conceptuellement liés, tels que la précision du déplacement de l’attention et la vitesse saccadique, et peuvent partager une variance explicative statistique. Un HLM multivarié utilisant tous les prédicteurs bivariés significatifs à l’exception du temps a donc été construit. Le temps a été exclu car il est supposé être théoriquement et statistiquement colinéaire avec les autres prédicteurs. Les écarts de PVT ont été utilisés comme variable de résultat. Les résultats indiquent que parmi les variables prédictives possibles (temps de réaction brut, temps de réaction de l’attention divisée, précision du déplacement de l’attention, vitesse saccadique et scores prédits FAST), toutes sauf le temps de réaction brut ( P = 0,09) et la vitesse saccadique ( P= 0,53) sont restés des prédicteurs significatifs des interruptions de PVT au niveau 1, P < 0,05.

Étape 3 : Prédiction du modèle + Différences individuelles
Pour explorer davantage la validité incrémentielle de chaque prédicteur significatif de l’étape 2 au niveau du groupe, une méthode Enter GLM a été construite en comparant la variance des écarts de PVT expliquée par les scores prédits FAST seuls, avec la variance totale expliquée lorsque des prédicteurs cognitifs et oculométriques significatifs étaient inclus avec la prédiction FAST. scores. Les résultats sont présentés dans le tableau III . Comme dans l’analyse de l’étape 2, les scores prédits par FAST ont pu expliquer une quantité significative de variance dans les écarts de PVT, 13,8 % (R 2 = 0,138, P < 0,01), au niveau du groupe. L’ajout du temps de réaction brut, du temps de réaction de l’attention divisée, de la précision du déplacement et de la vitesse saccadique a augmenté la quantité de variance expliquée à 35,7 % (R 2 = 0,357, P< 0,01), un R 2 Δ significatif de 0,219 [ F (4, 114) = 9,69, P < 0,01].

TABLEAU III.
TABLEAU III.
Clique pour voir

TABLEAU III.

DISCUSSIONAller à la rubrique…

La lutte contre les effets de la perte de sommeil sur les performances sur le terrain repose sur sa quantification minutieuse en laboratoire. Dans le présent rapport, nous démontrons la capacité de deux techniques existantes de lutte contre la fatigue à se compléter de manière pratique. Le simple fait de tirer parti de la capacité des RST à capturer les différences individuelles de sensibilité à la fatigue peut améliorer considérablement la prédiction biomathématique des performances de fatigue. Cette approche repose sur une caractérisation détaillée des parties analytiques constitutives représentant les deux techniques.

L’étape 1 a révélé des diminutions cognitives et oculométriques importantes attribuables à la fatigue au niveau du groupe. Ces résultats reproduisent la littérature existante et suggèrent que les mesures analysées sont sensibles à une dose relativement faible de perte de sommeil. Lorsque les résultats du groupe ont été inspectés visuellement au niveau individuel, deux groupes distincts dans les données ont émergé, suggérant la possibilité d’importantes différences individuelles dans les réponses à la fatigue. Afin d’examiner statistiquement la variabilité individuelle des diminutions de performance liées à la fatigue, une série de HLM à deux niveaux a été réalisée. Une analyse exploratoire bivariée a examiné la capacité de tous les prédicteurs significatifs de l’étape 1 à expliquer les écarts de PVT au cours de la journée du test. Les scores FAST ont été inclus dans cette série d’analyses pour leur capacité potentielle à prédire la performance au niveau du groupe ainsi que toute différence individuelle possible au sein de cette capacité. Les résultats détaillés des analyses bivariées ont informé les modèles de prédicteurs multiples ultérieurs.

L’effet au niveau 2 pour le temps d’essai, indiquant des différences individuelles significatives sur la pente du groupe, est une excellente illustration de l’application du HLM à ces données et de l’importance de prendre en compte les réponses individuelles à la fatigue lors de la prédiction des performances. Inspection visuelle de la Fig. 3Arévèle au moins deux groupes distincts dans les données lorsqu’ils sont visualisés sous forme de lignes tracées individuellement. Pour certains sujets, les déchéances ont augmenté à un rythme beaucoup plus rapide dans le temps que pour d’autres sujets. En conceptualisant cette différence en termes de susceptibilité à la fatigue, les individus ayant une susceptibilité élevée à la fatigue peuvent être identifiés par leurs pentes abruptes. Les individus peu sensibles à la fatigue présentent la tendance opposée, avec peu ou pas de changement dans les interruptions de PVT en fonction du temps. La différence entre la pente des deux pentes les plus extrêmes du sujet et le reste du groupe ne serait pas évidente si une ligne était ajustée sur la base d’une moyenne de groupe. Dans ce cas, la diminution de la performance serait sous-estimée pour les individus qui sont en réalité les plus sensibles à la fatigue et surestimée pour ceux qui y sont le moins sensibles.

L’analyse multiniveaux du temps de réaction brut et du temps de réaction de l’attention divisée a révélé la présence d’effets significatifs de niveau 1 en l’absence d’effets significatifs de niveau 2. Cette combinaison indique que le déclin du temps de réaction basé sur les performances cognitives est mieux conceptualisé au niveau du groupe, et que toutes les performances des sujets souffrent de la même manière dans des conditions de privation de sommeil dans cet échantillon.

L’effet significatif de niveau 1 pour la précision du déplacement de l’attention indique qu’à mesure qu’il diminue, les écarts de PVT augmentent. L’inspection visuelle de la variabilité significative entre les pentes au niveau 2 montre que certaines personnes présentent une gamme beaucoup plus large à la fois de défaillances PVT et de scores de précision du déplacement de l’attention que d’autres, celles présentant une gamme plus large de scores affichant la plus grande diminution liée à la fatigue (Fig. 3B ). Concrètement, cela signifie que les individus qui présentent une plus grande variabilité dans leurs performances ont également tendance à avoir de moins bons résultats dans l’ensemble. Le fort regroupement des points d’extrémité de la ligne de tracé dans le quadrant inférieur droit de la figure 3B indique également qu’une précision de changement de vitesse élevée se traduit presque toujours par un faible nombre de défaillances PVT pour les individus sensibles à la fatigue élevée et faible.

L’inspection visuelle de la variabilité significative entre les pentes de la vitesse saccadique au niveau 2 révèle un schéma similaire à la précision du déplacement de l’attention, bien que la dichotomie entre la sensibilité élevée et faible à la fatigue ne soit pas aussi claire. Les individus qui montrent plus de variabilité dans leurs performances ont tendance à avoir de moins bons résultats dans l’ensemble, bien que cette tendance ne soit pas aussi fortement liée à de faibles scores dans la variable prédictive qu’elle ne l’est avec la précision du déplacement de l’attention. La présence de ces individus, qui opposent la relation générale d’une vitesse saccadique lente équivalant à plus de laps, met en évidence le rôle dynamique de la performance de base et de la variation individuelle de la vitesse saccadique tout au long de la progression de la fatigue. En termes de performances de base, les individus qui commencent avec peu ou pas d’échecs ont tendance à le rester ; graphiquement, ce sont les lignes de tracé avec de faibles interceptions. Les individus avec des interceptions plus élevées, et donc des performances de base plus faibles, ont tendance à se détériorer d’un essai à l’autre. En termes de variation individuelle, le fait que la vitesse saccadique lente peut être, mais n’est pas toujours, associée à un nombre élevé de défaillances, souligne davantage la nécessité d’établir des lignes de base individuelles dans les mesures de la fatigue physiologique (figure 3C ).

L’équation de niveau 1 indique que lorsque FAST prédit une baisse des performances, une baisse de la vigilance PVT se produit. Cependant, une variabilité interpente significative au niveau 2 révèle certains groupes distincts dans cette relation : 1) ceux pour lesquels le décrément lié à la fatigue est bien prédit ; 2) celles pour lesquelles elle est surestimée ; et 3) celles pour lesquelles elle est sous-estimée. Le groupe 1 peut être vu dans les lignes de tracé regroupées autour du centre de la Fig. 3D, où un changement progressif des scores prédits FAST est lié à un changement progressif relativement égal des déchéances de PVT. Le groupe 2 est représenté par les lignes plates en bas, où les baisses de performances prévues par FAST ne se matérialisent pas. Le groupe 3 est le plus frappant, représenté par les lignes en pente raide distinctes des autres lignes de tracé. Ici, les performances réelles souffrent à un rythme beaucoup plus élevé que ce qui est prédit par FAST. La seule capacité prédictive acceptable sur le plan opérationnel concerne les individus du groupe 1, car une surestimation peut entraîner une utilisation inefficace de la main-d’œuvre et une sous-estimation peut créer un environnement de travail dangereux.

La relation bivariée finale examinée était entre deux variables de résultat conceptuelles, les écarts de PVT et le SSS. Bien qu’elle ne soit pas définie comme résultat et prédicteur a priori, cette relation est théoriquement intéressante en ce qu’elle permet de déterminer si l’évaluation subjective d’un individu de son état de fatigue à partir du SSS est prédictive de sa performance objective liée à la fatigue sur le PVT. Les équations de niveau 1 et de niveau 2 ont indiqué qu’en général, la somnolence subjective est prédictive de la vigilance PVT, mais des différences individuelles significatives existent dans cette relation générale (voir Fig. 3E). Les sujets sensibles à la fatigue faible et élevée peuvent à nouveau être clairement identifiés. L’impact opérationnel de cette relation est le plus clair des analyses de l’étape 2 : demander à quelqu’un à quel point il est somnolent a une valeur diagnostique variable en termes de prédiction des performances ultérieures. Sur le plan opérationnel, cela souligne l’importance d’une mesure objective de la fatigue. Les résultats du HLM multivarié suggèrent que la capacité prédictive significative du temps de réaction brut et de la vitesse saccadique peut déjà être capturée par des aspects du temps de réaction de l’attention divisée, de la précision du déplacement de l’attention et des scores prédits FAST au niveau du groupe.

L’étape 2 a été menée pour établir la capacité des variables significatives de l’étape 1 à prédire la performance sur le PVT. HLM a été utilisé pour identifier simultanément les relations significatives au niveau du groupe et de l’individu. Une variabilité significative au niveau du groupe dans les écarts de PVT a été prédite par le temps de réaction brut, le temps de réaction de l’attention divisée, la précision du déplacement de l’attention et la vitesse saccadique. Les performances prédites par FAST correspondaient également aux performances réelles au niveau du groupe. Parmi ces variables, la précision du déplacement de l’attention, la vélocité saccadique et les scores prédits FAST ont également affiché des différences individuelles significatives dans leur relation avec les écarts de PVT. Il y avait également une variabilité interindividuelle significative dans la relation entre les scores SSS et les écarts PVT, indiquant un décalage entre l’auto-évaluation subjective de la fatigue et ses conséquences objectives. Ces résultats clarifient deux points importants pour le développement d’une mesure individualisée de la fatigue. Premièrement, la mesure de la fatigue doit tenir compte des différences individuelles. Cela ne peut pas être accompli en utilisant les normes de groupe comme référence de comparaison pour la prédiction individuelle, car les valeurs aberrantes statistiques sont en fait les plus critiques à capturer lorsque l’on tente de prédire les performances liées à la fatigue dans un contexte opérationnel. Le moyen le plus efficace de capturer les valeurs aberrantes serait d’établir des références de performance individuelles, puis de suivre les changements par rapport à cette référence. Deuxièmement, les résultats du HLM multivarié démontrent la nécessité d’équilibrer soigneusement le pouvoir prédictif et l’application pratique. Bien que le temps de réaction brut et la vitesse saccadique n’expliquent pas la variance systématique des écarts de PVT au-delà des autres prédicteurs significatifs, ce sont les évaluations les plus rapides et les moins gênantes des tests effectués. Pour éclairer davantage l’équilibre entre le pouvoir prédictif et l’application pratique, l’étape 3 consistait en une analyse incrémentielle pour évaluer la contribution relative des mesures sensibles aux différences individuelles aux scores prédits FAST tout en tenant compte de l’utilité opérationnelle de chaque combinaison.

Le HLM multivarié de l’étape 2, y compris les effets de différence de groupe et individuels, est difficile à traduire en un seul algorithme de prédiction de la fatigue. Idéalement, une prédiction précise serait basée sur une équation individuelle pour chaque sujet dans laquelle les poids bêta respectifs pour chaque variable changent en fonction de la variabilité interindividuelle de la pente. Cela nécessiterait de comprendre la susceptibilité à la fatigue spécifique à la tâche dans une véritable perspective de modélisation ( 14), un concept qui dépasse le cadre de cette étude. Comme première étape vers l’intégration des différences individuelles dans la prédiction de la fatigue, les équations significatives de niveau 1 de l’étape 2 du HLM multivarié sont examinées plus en détail ici. En utilisant les résultats de niveau 1 des analyses de l’étape 2, un algorithme de notation basé sur le groupe a été construit. L’utilisation conceptuelle de cette approche n’est pas nécessairement de créer un algorithme de prédiction de la fatigue, mais plutôt d’examiner l’interaction et la contribution respective des mesures cognitives et oculométriques de la fatigue sensibles aux différences individuelles de manière progressive dans une seule équation. Comme dans l’analyse de l’étape 2, les scores prédits par FAST ont pu expliquer une quantité significative de variance dans les écarts de PVT, 13,8 %, au niveau du groupe. Ajout du temps de réaction brut, du temps de réaction de l’attention divisée, de la précision des changements, et la vitesse saccadique a plus que doublé la quantité de variance expliquée à 35,7 %. L’ampleur de cette augmentation suggère que l’incorporation de mesures de performance rapides et non invasives peut améliorer considérablement l’utilité d’un outil de prédiction de la fatigue existant.

À ce jour, les gestionnaires des risques liés à la fatigue ont eu le choix difficile entre l’utilisation de modèles prédictifs biomathématiques et d’agents de dépistage de l’état de préparation pour la gestion non pharmacologique de la fatigue. Bien que les deux approches aient des points forts, elles ont aussi des inconvénients. Les modèles sont imprécis au niveau individuel et les RST sont limités dans le temps. Les chercheurs sur la fatigue opérationnelle ont suggéré une approche mixte ( 2), mais l’adoption d’une telle approche s’est heurtée à des difficultés pratiques, en particulier avec les RST. Les résultats de l’étude actuelle suggèrent que le simple fait de tirer parti de la force de la mesure de l’état de préparation – la capacité de saisir les différences individuelles de sensibilité à la fatigue – peut atténuer considérablement le principal défi auquel est confrontée une prédiction précise. Le succès d’une approche combinée repose sur cette facette, ainsi que sur l’utilisation pratique de la mesure multimodale des différences individuelles.

Les résultats indiquent que la prise en compte des différences individuelles de sensibilité à la fatigue peut améliorer de manière significative la précision de la mesure et de la prédiction de la fatigue. Un grand nombre de recherches suggèrent maintenant que la susceptibilité à la fatigue est une caractéristique semblable à un trait qui a des fondements neurobiologiques et physiques systématiques et identifiables ( 6). Bien que la prédiction des performances basée sur une moyenne de groupe représente la plupart des individus, ceux qui ne sont pas correctement classés selon une telle approche sont théoriquement et pratiquement les plus critiques à capturer. Par exemple, ceux qui sont très sensibles à la fatigue peuvent nécessiter une formation supplémentaire, un horaire adapté ou une intervention pharmacologique, tandis que ceux qui sont très résistants à la fatigue peuvent être mieux adaptés aux situations dans lesquelles une vigilance soutenue est systématiquement requise. Sur le plan opérationnel, la surutilisation d’individus dont les performances sont compromises et la sous-utilisation d’individus prêts à travailler représentent une menace pour l’efficacité du travail et, en fin de compte, pour la sécurité des opérateurs. Comme adapter les affectations en fonction de la personnalité ou de la force physique,

Les résultats actuels suggèrent également que les améliorations nécessaires pour éviter une catégorisation individuelle incorrecte peuvent être réalisées en partie en établissant des bases de référence individualisées de performance, comme illustré par le FIT. En prenant 10 lectures de base reposées avant la privation de sommeil, le système FIT a pu calculer la performance de chaque sujet en termes d’écart par rapport au propre enregistrement de ce sujet, peu importe où cet enregistrement a commencé et peu importe la vitesse à laquelle cet écart s’est déroulé. Cependant, le FIT a été évalué dans de nombreux rapports ( 15 , 19), et les résultats, autres qu’un accord sur la sensibilité de la vitesse saccadique, ont été mitigés. Parfois, les indices pupillométriques semblent sensibles à la fatigue de manière linéairement croissante, même dans le cadre de protocoles de privation relativement courts ( 15 ), tandis que d’autres résultats, tels que ceux rapportés ici, trouvent une tendance moins évidente. Il est possible que les différences individuelles de susceptibilité à la fatigue soient si idiosyncratiques phénotypiques qu’elles s’expriment différemment dans la réactivité de la pupille. Le fait que ce conflit dans la littérature reste non résolu suggère qu’il y a d’autres détails significatifs à découvrir concernant l’expression physiologique du profil de susceptibilité à la fatigue d’un individu. Pourtant, la convergence de la vitesse saccadique comme marqueur est prometteuse.

Des mesures cognitives (par exemple, tests de vigilance, mémoire de travail) et physiologiques (par exemple, IRMf, EEG) ont déjà été utilisées pour suivre les changements liés à la fatigue, et les résultats confirment qu’ils sont également affectés par la privation de sommeil (5 ) . Les modèles biomathématiques de la privation de sommeil et de la performance soulignent que les aspects cognitifs et physiologiques de la fatigue sont nombreux, interdépendants et complexes ( 8 , 18). Les résultats de l’étude actuelle confirment que la capacité prédictive d’un modèle biomathématique, SAFTE, a été considérablement améliorée avec l’ajout de mesures cognitives et oculométriques individualisées. Les mesures testées étaient rapides, non invasives, auto-administrées et adaptables à la vulnérabilité à la fatigue à travers et au sein des individus. Les futurs outils de détection de la fatigue individualisés devraient intégrer des mesures cognitives et physiologiques pour maximiser la capacité prédictive et une catégorisation réussie.

Enfin, les résultats suggèrent également que ces mesures cognitives et physiologiques individualisées devraient être aussi objectives que possible, reproduisant et étendant les résultats antérieurs dans la littérature sur la fatigue ( 3). La conception incluait le SSS en tant que mesure subjective et autodéclarée de la fatigue pour observer la relation entre l’auto-évaluation subjective de la fatigue d’un individu et sa performance réelle lorsqu’il était fatigué. Les résultats ont révélé que tous les sujets ont signalé plus de fatigue à mesure que le temps d’éveil augmentait. Cependant, les différences individuelles de performance ne correspondaient pas à la somnolence subjective de manière uniforme, ce qui signifie que les individus résistants à la fatigue se sentent toujours fatigués – ils continuent simplement à fonctionner aux niveaux de base malgré leur somnolence perçue. Ces résultats suggèrent que demander à un individu s’il est trop fatigué pour performer a peu de valeur diagnostique pour la performance réelle, en particulier pour les individus qui réussiraient très probablement. Ce point souligne encore la nécessité d’une approche multidimensionnelle,

Les efforts de sécurité au travail ont investi des ressources importantes dans l’évaluation des risques spécifiques de la fatigue afin de gérer et d’atténuer son impact opérationnel négatif. Les tentatives de gestion se sont concentrées sur la prévision de la fatigue et l’optimisation des horaires des équipages, tandis que l’atténuation s’est concentrée sur l’évaluation de la « préparation » de l’opérateur au point d’exécution des tâches. Les deux approches ont été basées sur le développement de modèles de fatigue généralisés, dans lesquels la prédiction et l’évaluation pour un individu sont basées sur des données moyennes d’un grand groupe ; cependant, un nombre croissant de publications suggèrent qu’il existe des différences individuelles importantes et stables dans la sensibilité à la fatigue ( 23 , 24). En utilisant les normes généralisées actuelles, un nombre substantiel d’individus peut être catégorisé de manière incorrecte, entraînant une sur ou une sous-utilisation potentiellement dangereuse de la main-d’œuvre. Sur le plan méthodologique, la mesure individualisée, dans laquelle la variabilité intra-individuelle de la performance est caractérisée dans le temps comme un écart par rapport à la ligne de base reposée, devrait être adoptée par la communauté de la modélisation biomathématique de la fatigue. En utilisant cette méthode, les modèles de fatigue biomathématiques de nouvelle génération pourraient intégrer des mesures individualisées rapides et non invasives telles que la vitesse saccadique et la précision du changement cognitif. Concrètement, cela impliquerait d’incorporer un logiciel prédictif dans un dispositif de dépistage de l’état de préparation qui pourrait être utilisé au point d’exécution pour fournir une évaluation instantanée et une projection à long terme des performances.

L’interprétation de ces résultats nécessite de la prudence, car plusieurs composants d’un ensemble complet de dépistage et de prédiction ne sont pas encore intégrés. Plus important encore, les études futures devront utiliser les mesures de dépistage à partir desquelles les indices actuels ont été dérivés en temps réel pour valider la prédiction combinée des performances. Par exemple, une prédiction de performance individualisée devrait être périodiquement confirmée avec un RST. Idéalement, ces deux technologies pourraient être combinées, le résultat RST modérant la prédiction de performance individualisée en cas de besoin. Cela créerait une boucle de rétroaction positive dans laquelle les modèles de performance pourraient être continuellement améliorés. Les profils de vulnérabilité spécifiques aux tâches des individus devront également être définis ; la perte de sommeil peut ne pas avoir un impact égal sur toutes les facettes de la performance, même au niveau intra-individuel. Plus loin, les efforts futurs devront se concentrer sur la récupération de la fatigue, et pas seulement sur la dégradation des fonctions. La prévision des performances à long terme restera inexacte jusqu’à ce que le processus de récupération soit mieux compris. Entre-temps, des progrès considérables peuvent être réalisés dans la lutte contre la fatigue en tirant parti des contre-mesures existantes pour les compléter.

Un travail critique reste à faire en ce qui concerne l’impact socioculturel du dépistage individualisé et de la prédiction des performances. Aucune innovation technologique ne peut remplacer l’éducation et l’acceptation de l’utilisateur final. Par exemple, notre laboratoire se concentre sur l’aéronavale, un métier profondément ancré dans la force mentale et physique. Traditionnellement, une partie de cette philosophie guerrière consistait à minimiser l’impact de la perte de sommeil. Par conséquent, il est essentiel que l’effort de prévision des performances progresse avec une contribution constante de la communauté opérationnelle. Cela est vrai non seulement pour l’aviation, mais pour tout type de performance qualifiée dans des contextes critiques pour la sécurité. Combattre la fatigue ne peut être efficace que lorsque les résultats de laboratoire deviennent des solutions de terrain.

REMERCIEMENTSAller à la rubrique…

Les auteurs tiennent à exprimer leur sincère gratitude au Dr Jamie DeCoster, au CAPT Rita G. Simmons, au Dr J. Lynn Caldwell, à M. Dain Horning et à Mme Chelsea Sill pour leurs conseils techniques et leur soutien lors de la préparation de ce manuscrit. .

Les opinions exprimées dans cet article sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle du Département de la Marine, du Département de la Défense ou du gouvernement américain. Ce travail a été financé par l’unité de travail numéro 70803. Le protocole d’étude a été approuvé par le Naval Aerospace Medical Research Laboratory Institutional Review Board conformément à toutes les réglementations fédérales applicables régissant la protection des sujets humains. Le Dr Joseph Chandler, le Dr Richard Arnold et le Dr Jeffrey Phillips sont des employés du gouvernement américain. Ce travail a été préparé dans le cadre de leurs fonctions officielles.

Auteurs et affiliations : Joseph F. Chandler, Ph.D., Richard D. Arnold, Ph.D., Jeffrey B. Phillips, Ph.D., et Ashley E. Turnmire, MS, Naval Medical Research Unit – Dayton, Wright -Patterson AFB, Dayton, Ohio.

LES RÉFÉRENCESAller à la rubrique…

Balkin TJ, Bliese PD, Belenky G, Sing H, Thorne DR, et al. Utilité comparative des instruments de surveillance des diminutions de performance liées à la somnolence dans l’environnement opérationnel. J Sleep Res 2004; 13:219–27.
Balkin TJ, Horrey WJ, Graeber RC, Czeisler CA, Dinges DF. Les défis et les opportunités des approches technologiques de la gestion de la fatigue. Accid Anal Prev 2011; 43:565–72.
Banques S, Dinges DF. Privation de sommeil chronique. Dans : Kryger MH, Roth T, Dement WC, éds. Principes et pratique de la médecine du sommeil : édition de base, 5e éd . Saint-Louis : Saunders ; 2011 : 67–75.
Belenky G, Wesensten NJ, Thorne DR, Thomas ML, Sing HC, et al. Modèles de dégradation et de restauration des performances pendant la restriction du sommeil et la récupération ultérieure : une étude dose-réponse du sommeil. J Sleep Res 2003; 12:1–12.
Berka C, Levendowski DJ, Lumicao MN, Yau A, Davis G, et al. Corrélats EEG de l’engagement des tâches et de la charge de travail mental dans les tâches de vigilance, d’apprentissage et de mémoire. Aviat Space Environ Med 2007 ; 78(5, suppl.):B231–44.
Caldwell JL, Chandler JF, Hartzler BM. Combattre la fatigue dans l’aviation : progrès récents de la recherche et de la pratique. J Med Sci 2012 ; 32:47–56.
Caldwell JA, Mu Q, Smith JK, et al. Les différences individuelles de vulnérabilité à la fatigue sont-elles liées aux différences de base de l’activité corticale ? Behav Neurosci 2005; 119 : 694–707.
Dinges DF. Problèmes de recherche critiques dans le développement de modèles biomathématiques de la fatigue. Aviat Space Environ Med 2004 ; 75(3, suppl.):A181–91.
Dinges DF, Pack F, Williams K, et al. La somnolence cumulée, les troubles de l’humeur et les performances de vigilance psychomotrice diminuent pendant une semaine de sommeil limitée à 4-5 heures par nuit. Sommeil 1997; 20:267–77.
Administration fédérale de l’aviation. Moteurs opérationnels de la fatigue : constatations du Bureau national de la sécurité des transports. Dans : Actes du Symposium sur la gestion de la fatigue en aviation : Partenariats pour des solutions, 17-19 juin 2008 ; Vienne, Virginie 2008 : 31-8.
Hoddes E, Dement W, Zarcone V. Le développement et l’utilisation de l’échelle de somnolence de Stanford (SSS). Psychophysiologie 1972; 9h150.
Hursh SR, Redmond DP, Johnson ML, Thorne DR, Belenky G, et al. Modèles de fatigue pour la recherche appliquée à la guerre. Aviat Space Environ Med 2004 ; 75(3, suppl.):A44–53.
Killgore WDS, Grugle NL, Reichardt RM, Killgore DB, Balkin TJ. Fonctions exécutives et capacité à maintenir la vigilance pendant la perte de sommeil. Aviat Space Environ Med 2009 ; 80:81–7.
McCauley P, Kalachev LV, Smith AD, Belenky G, Dinges DF, Van Dongen HPA. Un nouveau modèle mathématique pour les effets homéostatiques de la perte de sommeil sur les performances neurocomportementales. J Theor Biol 2009; 256:227–39.
McClelland LE, Pilcher JJ, Moore DD. Mesures oculomotrices comme prédicteurs de la performance pendant la privation de sommeil. Aviat Space Environ Med 2010 ; 81:833–42.
Bureau national de la sécurité des transports. Évaluation des efforts du Département américain des transports dans les années 1990 pour lutter contre la fatigue des opérateurs. Rapport de sécurité NTSB/SR-99/01.
Centre de sécurité navale. Évaluation de la fatigue en cas d’accident. 2008. Extrait le 11 juillet 2013 de : http://www.public.navy.mil/navsafecen/Pages/aviation/aeromedical/Fatigue.aspx .
Rétey JV, Martin A, Gottselig JM, Khatami R, Dürr R, et al. Les mécanismes adénosinergiques contribuent aux différences individuelles dans les changements induits par la privation de sommeil dans la fonction neurocomportementale et l’activité rythmique cérébrale. J Neurosci 2006; 26:10472–9.
Rowland LM, Thomas ML, Thorne DR, Sing HC, Krichmar JL, et al. Réponses oculomotrices pendant la privation partielle et totale de sommeil. Aviat Space Environ Med 2005 ; 76(7, suppl.):C104–13.
Russo M, Thomas M, Sing H, Thorne D, Balkin T, et al. Changements de la vitesse saccadique et de la latence de constriction de la pupille dans la privation partielle de sommeil, et corrélations avec des accidents de véhicules à moteur simulés. Sommeil 1999; 22:S297–8.
Tucker AM, Whitney P, Belenky G, Hinson JM, Van Dongen HPA. Effets de la privation de sommeil sur les composants dissociés du fonctionnement exécutif. Sommeil 2010 ; 33:47–57.
Van Dongen HPA. Comparaison des prédictions des modèles mathématiques aux données expérimentales de fatigue et de performance. Aviat Space Environ Med 2004 ; 75 :A15–36.
Van Dongen HP, Baynard MD, Maislin G, Dinges DF. Différences interindividuelles systématiques dans les troubles neurocomportementaux dus à la perte de sommeil : preuves d’une vulnérabilité différentielle semblable à un trait. Sommeil 2004 ; 27:423–33.
Van Dongen HP, Caldwell JA, Caldwell JL. Étude des différences individuelles systématiques dans les performances de privation de sommeil sur un simulateur de vol haute fidélité. Behav Res Methods 2006; 38:333–43.
Van Dongen HP, Maislin G, Mullington JM, Dinges DF. Le coût cumulé de l’éveil supplémentaire : effets dose-réponse sur les fonctions neurocomportementales et la physiologie du sommeil de la restriction chronique du sommeil et de la privation totale de sommeil. Sommeil 2003; 26:117–26.

Covid long: Fatigue et Conduite

Publié le  par alain refrais
Laisser un commentairesur Covid long: Fatigue et Conduite

1. Fatigue : quels risques au volant ?
2. Somnolence : quels risques au volant ?
3. Fatigue et somnolence : quelles solutions ?
4. Attention et vigilance : qu’est-ce que c’est ?
5. Capacité de réserve : qu’est-ce que c’est ?
6. Téléphone et charge mentale : quels risques ?

1. Fatigue : quels risques au volant ?

Au volant, la fatigue augmente le risque d’accident.

La fatigue altère les facultés du conducteur, bien souvent sans que celui-ci ne s’en rende compte. Elle favorise la viscosité mentale, dégrade l’attention la vigilance, affecte le jugement et les réflexes.

Concrètement, le conducteur fatigué aura du mal à rester concentré. Il lui faudra plus de temps pour réagir ou prendre une décision. Son champ visuel peut également être rétréci.

La fatigue commence à se manifester de façon cyclique : des phases de vigilance et d’attention normale alternent avec des phases de relâchement.

Elle est réversible par le repos, ou parfois, de façon brève, sous l’effet de stimulations (conversation, musique).

La conduite elle-même génère une fatigue physique et mentale du conducteur. Lors d’un long trajet, il est indispensable de faire une pause de 15 à 20 minutes toutes les deux heures au minimum, et de s’arrêter dès les premiers signes de fatigue.

Les signes annonciateurs de la fatigue :

  • bâillements fréquents ; 
  • picotements des yeux ;
  • sensation de raideur dans la nuque ;
  • difficulté à trouver une position confortable ;
  • regard qui se fixe ;
  • pertes de mémoires ( pas de souvenir des derniers kilomètres parcourus) ;
  • hallucinations (présence d’un animal sur la route) ;
  • difficultés à maintenir une vitesse et une trajectoire constantes.
1. Fatigue : quels risques au volant ?
2. Somnolence : quels risques au volant ?
3. Fatigue et somnolence : quelles solutions ?
4. Attention et vigilance : qu’est-ce que c’est ?
5. Capacité de réserve : qu’est-ce que c’est ?
6. Téléphone et charge mentale : quels risques ?

2. Somnolence : quels risques au volant ?

Sur autoroute, 1 accident mortel sur 3 est dû à l’endormissement du conducteur…

La somnolence(ou hypovigilance) correspond à un stade altéré de la vigilance. Elle se traduit à la difficulté à rester éveillé.

Comme la fatigue, le phénomène est tout d’abord cyclique, la vigilance oscillant entre éveil et somnolence. Mais tandis que la fatigue laisse le conducteur en état de réagir à des stimulis d’alerte, en cas de somnolence, tous les stimulis sont perçus comme atténués.

Elle représente un danger majeur au volant : elle entraîne des périodes de « micro-sommeils » (de 1 à 4 secondes) et un risque d’endormissement important quelle que soit la longueur du trajet.

Les signes précurseurs de la somnolence au volant :

  • sensation de paupières lourdes ;
  • envie de se frotter les yeux ;
  • nécessité de bouger ou de changer de position fréquemment ;
  • gêne visuelle ;
  • sensation d’avoir froid.

Lorsque l’un ou plusieurs de ces signes se manifestent, il faut s’arrêter dans un endroit sûr et faire une sieste de 10 à 15 minutes, ou encore passer le volant à un autre conducteur lorsque cela est possible.

Conduire en somnolant multiplie par 8 le risque d’avoir un accident corporel.

Et il est impossible de lutter contre le sommeil.

Le café, la radio ou même la cigarette ne sont d’aucun secours en cas de somnolence.

Les facteurs de risque de somnolence :

  • Être éveillé depuis plus de 17 heures.
    Au-delà, les capacités physiques et mentales du conducteur sont équivalentes à celles d’une personne présentant une alcoolémie de 0,5 g d’alcool par litre de sang;
  • Une dette de sommeil: l’accumulation d’heures de sommeil en retard.
    Prendre la route avec une dette de sommeil est aussi dangereux que de conduire avec une alcoolémie de 0,5 g/ litre de sang.
    Plus d’un tiers des Français dort moins de 6 heures par nuit alors que la plupart d’entre aurait besoin de 7 à 8 heures de sommeil.
  • Conduire entre 2 et 5 heures du matin et entre 13 et 15 heures, périodes pendant lesquelles la propension à somnoler est importante;
  • Des troubles du sommeil non traités, comme l’apnée du sommeil;
  • La consommation de drogue, d’alcool ou de médicaments, dont beaucoup ont un effet sédatif, ou diminuent la résistance à la fatigue;
  • Conduire au-dessus des limitations de vitesse.
    Une vitesse élevée implique un traitement des informations et une adaptation de la vision plus rapides. Ce stress entraîne une plus grande fatigue, à l’origine d’une baisse de vigilance. 
1. Fatigue : quels risques au volant ?
2. Somnolence : quels risques au volant ?
3. Fatigue et somnolence : quelles solutions ?
4. Attention et vigilance : qu’est-ce que c’est ?
5. Capacité de réserve : qu’est-ce que c’est ?
6. Téléphone et charge mentale : quels risques ?

3. Fatigue et somnolence : quelles solutions ?

Dès les premiers signes de somnolence, le risque d’accident est multiplié par 3 ou 4.

  • Boire un café, ouvrir la fenêtre, monter le volume de la radio ne sont pas de véritables solutions. Seul le sommeil permet de réduire la fatigue et la somnolence. Il est néanmoins possible de prévenir leur apparition.
  • Faites systématiquement une pause toutes de 15 à 20 minutes toutes les deux heures. N’hésitez pas à vous arrêter plus souvent la nuit.
  • Prenez l’air, dégourdissez-vous les jambes, reposez-vous, buvez de l’eau fraîche ou un café, faites une sieste (10 à 15 minutes) si vous avez sommeil… Cette pause vous permettra d’améliorer votre vigilance. Elle ne remplacera pas une bonne nuit de sommeil si vous êtes vraiment fatigué ou que vous présentez une dette de sommeil. 
  • Avant de prendre le volant, évitez les repas trop riches.
    Les glucides favorisent la somnolence entre une demi-heure et une heure après leur absorption.  Les lipides également. Avant et pendant un long trajet, il est donc préférable de privilégier les protéines et de faire des repas plus légers ou fractionnés (répartir la ration alimentaire sur un ou deux repas de plus pour diminuer les quantités absorbées à chaque prise alimentaire).
  • Aérez régulièrement votre véhicule, et réglez soigneusement la ventilation. Une température trop élevée favorise la somnolence.
  • Pendant le voyage, choisissez une musique rythmée ou une émission : elles stimulent l’attention. Évitez les musiques lancinantes.
  • Évitez de conduire entre 13 et 16 heures et entre 2 h et 5 h, périodes propices à la somnolence.
  • Relayez-vous entre conducteurs. N’hésitez pas à passer le volant pour vous reposer si vous en avez la possibilité.
  • La veille d’un long trajet en voiture, veillez à dormir suffisamment, afin de prendre la route reposé. Cinq heures de sommeil ou moins la veille d’un départ multiplie par cinq le risque d’accident.
1. Fatigue : quels risques au volant ?
2. Somnolence : quels risques au volant ?
3. Fatigue et somnolence : quelles solutions ?
4. Attention et vigilance : qu’est-ce que c’est ?
5. Capacité de réserve : qu’est-ce que c’est ?
6. Téléphone et charge mentale : quels risques ?

4. Attention et vigilance : qu’est-ce que c’est ?

La vigilance et l’attention sont deux facultés mentales indispensables à la conduite d’un véhicule. La fatigue peut les altérer de façon importante.

La vigilance et l’attention permettent la coordination des trois processus à l’œuvre dans la conduite :

  • perception (de l’environnement et de ses modifications) ;
  • traitement de l’information et la prise de décisions associées ;
  • exécution.

La vigilance correspond à l’état d’activation du système nerveux central, c’est-à-dire au niveau d’éveil du cerveau et à sa capacité à traiter les informations en général à un moment donné. On distingue plusieurs degrés de vigilance, allant du niveau « normal » au sommeil profond.

La vigilance est altérée par la fatigue, une dette de sommeil, la prise de substances psychoactives (drogues, alcool, médicaments).

Il existe une différence majeure entre une baisse de vigilance due à la fatigue, qui sera réversible par le repos ; et celle induite par la prise de substance sédatives (drogue, alcool, médicament), inconstante, et qui n’est que partiellement réversible par le repos. Dans ce dernier cas, ce n’est qu’une fois que l’organisme du consommateur aura éliminé la substance ne question que celui-ci pourra retrouver un niveau de vigilance suffisant pour conduire.

L’attention correspond à un état de concentration de l’activité mentale sur un objet déterminé (la route par exemple) et à la capacité du cerveau à traiter les informations qui lui sont liées. Celui-ci sélectionne alors les données pertinentes et inhibe les données inutiles.

Il s’agit d’un processus de contrôle et de traitement de l’information, qui permet l’adaptation du comportement humain à son environnement.

De nombreux accidents de la route sont dus à un défaut d’attention du conducteur. Le risque survient lorsque l’attention est :

  • altérée, par la fatigue par exemple ;
  • détournée, par le téléphone (conversation ou message), une conversation agitée, des préoccupations ;
  • diffuse, c’est-à-dire orientée sur une information aléatoire, et que la vigilance baisse, comme en cas de fatigue (le conducteur risque l’endormissement) ;
  • focalisée sur un objet très précis, parfois au détriment d’autres éléments.

C’est ainsi qu’un conducteur en quête d’un panneau indicateur peut ne pas voir un piéton surgissant devant son véhicule. 

1. Fatigue : quels risques au volant ?
2. Somnolence : quels risques au volant ?
3. Fatigue et somnolence : quelles solutions ?
4. Attention et vigilance : qu’est-ce que c’est ?
5. Capacité de réserve : qu’est-ce que c’est ?
6. Téléphone et charge mentale : quels risques ?

5. Capacité de réserve : qu’est-ce que c’est ?

En cas de fatigue ou de somnolence, l’organisme du conducteur s’adapte et mobilise ses dernières ressources…

La capacité de réserve correspond à la capacité d’un conducteur en état de fatigue, de somnolence ou de sédation, à mobiliser ses capacités restantes pour conduire.

Celui-ci focalise alors son attention sur quelques tâches prioritaires (maintien de la trajectoire, vision frontale), au détriment des autres.

La capacité de réserve de chacun est limitée et ne peut être mobilisée que pour une période brève. Elle correspond au « dernier recours » de l’organisme. Une fois cette capacité de réserve épuisée, la vigilance et l’attention s’effondrent brutalement, et le risque d’endormissement est imminent.

L’expérience du sujet  joue un rôle clé dans la sélection, quasi-réflexe, des tâches à sauvegarder.

1. Fatigue : quels risques au volant ?
2. Somnolence : quels risques au volant ?
3. Fatigue et somnolence : quelles solutions ?
4. Attention et vigilance : qu’est-ce que c’est ?
5. Capacité de réserve : qu’est-ce que c’est ?
6. Téléphone et charge mentale : quels risques ?

6. Téléphone et charge mentale : quels risques ?

La charge mentale désigne l’ensemble des ressources mentales mobilisées pour une activité.

Conduire est une activité à part entière, qui implique une charge mentale importante. Se consacrer à une activité annexe tout en conduisant entraine pour le conducteur une surcharge mentale, associée à une détérioration de ses performances de conduite, et à une augmentation du risque d’accident.

C’est le cas notamment de l’usage du téléphone : une conversation à distance, même simple et calme, tout comme l’envoi d’un message, induisent de nombreux mécanismes automatiques de pensée : imaginer l’interlocuteur, l’endroit où il se trouve…

Différentes études ont démontré que l’utilisation du téléphone au volant entrainait une surcharge mentale pour le conducteur.

Cet état de surcharge mentale est dangereux à double titre :

– il détourne l’attention du conducteur de l’activité première et détériore ses performances de conduite ;

– il accélère l’apparition de la fatigue.

Le danger du téléphone au volant vient donc de la charge mentale supplémentaire qu’il entraîne, et non de la mobilisation d’une main pour tenir le téléphone.  Les kits main libre et oreillettes ne réduisent en rien le risque.

Manifestations neurologiques du Long COVID et thérapeutiques potentielles

Pathogenèse sous-jacente aux manifestations neurologiques du syndrome Long COVID et thérapeutiques potentielles

par

Albert Leng 1,

Manuj Shah 1,

Syed Ameen Ahmad 2,

Lavienraj Premraj 3,4,

Karin Wildi 4,

 Gianluigi

Li Bassi4,5,6,7,8

Carlos A. Pardo 2,9,

Alex Choi 10 et

 Sung-Min

Cho11,*

1

Département de chirurgie, École de médecine de l’Université Johns Hopkins, Baltimore, MD 21205, États-Unis

2

Département de neurologie, École de médecine de l’Université Johns Hopkins, Baltimore, MD 21205, États-Unis

3

Département de neurologie, Griffith University School of Medicine, Gold Coast, Brisbane, QLD 4215, Australie

4

Groupe de recherche en soins intensifs, Hôpital Prince Charles, Brisbane, QLD 4032, Australie

5

Faculté de médecine, Université du Queensland, Brisbane, QLD 4072, Australie

6

Institut de la santé et de l’innovation biomédicale, Université de technologie du Queensland, Brisbane, QLD 4000, Australie

7

Unité de soins intensifs, St Andrew’s War Memorial Hospital et Wesley Hospital, Uniting Care Hospitals, Brisbane, QLD 4000, Australie

8

Wesley Medical Research, Auchenflower, QLD 4066, Australie

9

Département de pathologie, École de médecine de l’Université Johns Hopkins, Baltimore, MD 21205, États-Unis

10

Division des soins intensifs en neurosciences, département de neurochirurgie, UT Houston, Houston, TX 77030, USA

Cellules 202312(5), 816 ; https://doi.org/10.3390/cells12050816

Reçu : 23 janvier 2023/Révisé : 28 février 2023/Accepté : 3 mars 2023 /Publié : 6 mars 2023

(Cet article fait partie du numéro spécial Insights into Molecular and Cellular Mechanisms de NeuroCOVID)

Télécharger 

Parcourir les chiffres

Rapports d’examen Versions Notes

Résumé

L’apparition de symptômes à long terme de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) plus de quatre semaines après l’infection primaire, appelée « longue COVID » ou séquelle post-aiguë de COVID-19 (PASC), peut impliquer des complications neurologiques persistantes chez un tiers des patients et se manifester par de la fatigue, un « brouillard cérébral », des maux de tête, des troubles cognitifs, une dysautonomie, des symptômes neuropsychiatriques, une anosmie, une hypogée et une neuropathie périphérique. Les mécanismes pathogènes de ces symptômes du COVID long restent largement obscurs ; cependant, plusieurs hypothèses impliquent des mécanismes pathogènes systémiques et du système nerveux, tels que la persistance du virus SARS-CoV2 et la neuroinvasion, une réponse immunologique anormale, l’auto-immunité, les coagulopathies et l’endothéliopathie. En dehors du SNC, le SARS-CoV-2 peut envahir les cellules de soutien et les cellules souches de l’épithélium olfactif, ce qui entraîne des altérations persistantes de la fonction olfactive. L’infection par le SRAS-CoV-2 peut induire des anomalies de l’immunité innée et adaptative, notamment une expansion des monocytes, un épuisement des lymphocytes T et une libération prolongée de cytokines, ce qui peut provoquer des réponses neuroinflammatoires et une activation de la microglie, des anomalies de la substance blanche et des modifications microvasculaires. En outre, la formation de caillots microvasculaires peut occlure les capillaires et l’endothéliopathie, due à l’activité de la protéase du SRAS-CoV-2 et à l’activation du complément, peut contribuer aux lésions neuronales hypoxiques et au dysfonctionnement de la barrière hémato-encéphalique, respectivement. Les traitements actuels ciblent les mécanismes pathologiques en utilisant des antiviraux, en diminuant l’inflammation et en favorisant la régénération de l’épithélium olfactif. Ainsi, à partir des preuves de laboratoire et des essais cliniques de la littérature, nous avons cherché à synthétiser les voies physiopathologiques qui sous-tendent les symptômes neurologiques du COVID long et les thérapeutiques potentielles.

Mots-clés : 

COVID-19SARS-CoV-2COVID longmanifestations neurologiques ; complications neurologiquesrésultatsbrouillard cérébral

1. Introduction

Le coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie multisystémique causée par une infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2). Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) considèrent que le COVID-19 est long lorsque les symptômes durent plus de quatre semaines après l’infection initiale. L’ensemble des symptômes porte de nombreux noms, notamment « COVID longue », « COVID chronique », « séquelles post-aiguës de COVID-19 » et « affections post-COVID ». Des études antérieures ont fait état de différentes fréquences de COVID longue, allant de 13,3 % à 54 % des patients après l’infection initiale par le SRAS-CoV-2[1,2]. Notamment, un sous-type de COVID longue comprend des séquelles neurologiques, que certains rapports ont identifiées comme étant présentes chez un tiers des patients au cours des six premiers mois suivant l’infection aiguë par COVID-19. Ces symptômes se manifestent par des anomalies objectives à l’examen neurologique, telles que des déficits moteurs/sensoriels, une hyposmie, des déficits cognitifs et des tremblements posturaux[3].

Alors que des études antérieures ont proposé des mécanismes potentiels pour les symptômes du COVID long, il existe peu de rapports qui synthétisent et évaluent la physiopathologie des manifestations neurologiques du COVID long et ses options thérapeutiques. Ce faisant, nous établissons un lien entre la recherche en sciences fondamentales, la recherche translationnelle et les résultats des études épidémiologiques et cliniques.

2. Preuve clinique d’une atteinte neurologique dans le cas d’un COVID long

2.1. L’épidémiologie

Dans une méta-analyse portant sur 257 348 patients atteints de COVID-19, certains des symptômes les plus fréquents de COVID longue durée après trois à six mois comprenaient la fatigue (32 %), la dyspnée (25 %) et les difficultés de concentration (22 %), ce qui reflète la nature multisystémique de la COVID longue durée[4].

In addition to these symptoms, there is a specific cluster of specific neurological symptoms and sequelae of long COVID. For instance, in a sample of 10,530 long COVID patients at a 12-week follow-up, some of the most common neurological symptoms included fatigue (37%), brain fog (32%), memory issues (28%), attention disorder (22%), myalgia (28%), anosmia (12%), dysgeusia (10%), and headaches (15%) [5]. Some of these symptoms continue to persist at longer follow-up periods—including six-month and one-year follow-ups after initial diagnosis [6,7,8]. Considering these studies, it is evident that cognitive symptoms, headaches, sleep disorders, neuropathies, and autonomic dysfunction are some of the most common neurological manifestations of long COVID. Other, less frequent, neurological sequelae include dysexecutive syndrome, ataxia, and motor disturbances [9,10]. In all, these symptoms can lead to significant dysfunction and disability, with around 30% of long COVID patients aged 30–59 indicating that their neurological symptoms made them severely unable to function at work [10].

2.2. Risk Factors

Specific demographic risk factors for long COVID have been identified. Females were reported to have a higher risk of developing long COVID symptomatology [1,11,12,13,14,15]. Information on age is less unanimous. Several studies have reported that older patients (vs. younger) are at increased risk of developing long COVID [1,14,15,16,17]. However, other studies have shown that younger patients are at increased risk, while some studies have shown no association between age and the development of long COVID [11,12,16,18]. Regarding race/ethnicity, a study of 8325 patients with long COVID reported that non-Hispanic white patients were more likely to develop long COVID while non-Hispanic black patients were less likely to develop long COVID [14]. Alternatively, in a longitudinal analysis of 1038 patients, race/ethnicity had no significant association with long COVID occurrence [17].

However, there are sparse data on the specific risk factors for neurological manifestations of long COVID. In one study, female sex and older age were shown to be associated with the neurological manifestations of long COVID, while race/ethnicity, COVID-19 severity, and other comorbidities, such as hypertension, diabetes, and congestive heart failure, were not [19]. Additionally, it has been noted that an increased severity of neurological symptoms is associated with a diminished CD4+ T cell response against the spike protein, suggesting that the T cell response is necessary to counteract the severity of neurological long COVID. In this cohort, mRNA COVID-19 vaccination elevated the T cell response and helped diminish the severity of neurological symptoms in long COVID [20].

Yet overall, the impact of demographic factors such as race/ethnicity, as well as comorbidities on long COVID, needs more dedicated epidemiological studies as many of the previous studies are influenced by geographical and recruitment biases.

Focusing on biological and medical factors influencing long COVID, studies have focused on the magnitude and severity derived from the acute phase of COVID-19. For patients who required intensive care unit (ICU) admission in the acute phase of COVID-19, long-term impairment following ICU discharge appears to be frequent. For example, in a study of 117 patients that required high-flow nasal cannulae, non-invasive mechanical ventilation, or invasive mechanical ventilation, 86% reported long COVID symptoms at a six-month follow-up. These included, but were not limited to, fatigue, muscle weakness, sleep difficulties, and smell/taste disorders [6,17]. Metabolic risk factors such as a high body mass index, the presence of insulin resistance, and diabetes mellitus have been associated with long COVID [14,15,16,21,22]. Not surprisingly, patients who were “hospitalized” in the acute phase of COVID-19 were more likely to develop long COVID symptoms [15,17]. Other risk factors include Epstein–Barr virus reactivation, history of smoking, exposure to air toxicants and pollutants, and the presence of chronic comorbid conditions [13,14,20,22,23].

2.3. Outcomes

An increased risk of mortality has been observed in COVID-19 patients with post-acute sequelae (defined as at least 365 days of follow-up time for long COVID symptoms). In a large study of 13,638 patients, an increased 12-month mortality risk after recovery from the initial infection was observed as compared with patients with suspected COVID-19 and who had a negative polymerase chain reaction (PCR) test [24]. Additionally, long COVID patients with more severe initial infections (defined by occurrence of hospitalization) had an increased 12-month mortality risk after recovery from the initial infection and subsequent development of post-acute sequelae in comparison with patients with moderate or mild initial COVID-19 infections [24]. Furthermore, age, male sex, unvaccinated status, and baseline comorbidities were associated with higher mortality in patients with long COVID when followed over time [25]. Regarding vaccination, a systematic review of 989,174 patients across different studies demonstrated that vaccination before acute COVID-19 infection was associated with a reduced risk (RR = 0.71) of developing non-neurological symptoms of long COVID [26]. Likewise, in a survey of long COVID patients who had not yet been vaccinated, most patients had an improved average symptom score, suggesting that vaccination may play a role in mitigating the symptoms of long COVID [27].

Much of the available literature focuses on mortality outcomes related to long COVID broadly. To our knowledge, there are no studies that report mortality outcomes on the neurological symptoms of long COVID specifically.

3. Mechanisms of Neurological Long COVID and Review of Therapeutics

3.1. Viral Neuroinvasion and Persistent Viral Shedding

The SARS-CoV-2 virus is known to invade human cells through engagement with specific membrane cell receptors which include angiotensin-converting enzyme 2 (ACE2) transmembrane receptor and activation of SARS-CoV-2 spike protein by transmembrane serine protease 2 (TMPRSS2) cleavage. Undoubtedly, polymorphisms that alter the ACE2 and spike protein interaction, the TMPRSS2 proteolytic cleavage site, and ACE2 expression correlate with the susceptibility and severity of COVID-19 with some ACE2 variants incurring up to a three-fold increase in the development of severe disease [28,29]. Since the severity of disease is associated with the incidence of long COVID symptoms [30], there is a possibility that ACE2 and TMPRSS2 polymorphisms could potentiate long COVID as well. To our knowledge, the only study to have investigated this relationship found no predisposition of formerly identified ACE2 and TMPRSS2 polymorphisms linked to disease severity for long COVID symptoms in patients who were previously hospitalized for COVID-19 [31].

Relating specifically to neurological symptoms of long COVID, receptors are expressed by endothelial and nervous system cells such as neurons, astrocytes, and oligodendrocytes [32,33,34,35,36]. However, the possibility for viral invasion of neural tissue remains highly debated. The presence of SARS-CoV-2 in cortical neurons from autopsy studies and replicative potential of SARS-CoV-2 in human brain organoids implicates the neurotropic effects of the virus in the pathogenesis of neurological symptoms to some extent [36], but the possibility and mechanism of direct viral infection of the central nervous system (CNS) still remain unclear. Current proposed pathways include transsynaptic invasion by transport along the olfactory tract [37], which is highly unlikely due to the lack of ACE2 receptors and TMPRSS2 on olfactory neurons [38,39,40], and hematogenous spread through invasion of choroid plexus cells and pericytes [41,42]. The latter has been shown to occur in human neural organoid models where ACE2 receptors are heavily expressed on the apical side of the choroid epithelium, allowing for SARS-CoV-2 invasion through the vasculature, subsequent ependymal cell death, and blood–CSF barrier (B-CSF-B) disruption [41]. Despite this potential for viral neuroinvasion through hematogenous means, there is overwhelming evidence showing a lack of SARS-CoV-2 RNA and protein in the cerebrospinal fluid (CSF) of COVID-19 patients with neurological symptoms [43,44], globally in the brain tissue from autopsy studies [45,46], and even within the choroid plexus of individuals with severe disease [47].

3.1.1. Invasion of Olfactory Epithelium

En revanche, l’anosmie persistante est un symptôme du COVID long qui résulte probablement des effets durables des lésions virales directes de l’épithélium olfactif. Dans le cas du COVID-19 aigu, le SARS-CoV-2 peut infecter des types de cellules non neurales qui expriment l’ACE2 dans l’épithélium olfactif, en particulier les cellules souches, les cellules périvasculaires, les cellules sustentaculaires et les cellules de la glande de Bowman(figure 1), ce qui entraîne la mort cellulaire et la perte d’uniformité démontrée chez les souris humanisées ACE2[38,48]. Contrairement à l’anosmie transitoire observée dans d’autres infections respiratoires, les études d’imagerie réalisées sur des patients atteints d’anosmie persistante due à COVID-19 ont mis en évidence des lésions importantes de l’épithélium olfactif, qui se manifestent par un amincissement des filia olfactifs et une réduction du volume des bulbes olfactifs[39,49]. En outre, des biopsies de la muqueuse olfactive de patients souffrant d’anosmie persistante d’étiologies diverses renforcent le lien entre l’amincissement de l’épithélium olfactif et la persistance des symptômes[50]. Ainsi, la perte de cellules souches et de cellules de soutien dans le neuroépithélium entraîne un échec de la réparation de l’épithélium, ce qui se traduit par un amincissement et une perte des dendrites olfactives, probablement à l’origine de l’anosmie de longue durée[51]. En outre, l’inflammation persistante mise en évidence par des niveaux élevés d’interleukine 6 (IL-6), d’interféron de type I (IFN) et de chimiokine ligand 10 à motif C-X-C (CXCL10) dans l’épithélium olfactif, secondaire à l’invasion, semble contribuer à l’anosmie de longue durée[52]. Dans l’ensemble, l’invasion des cellules de soutien par le SRAS-CoV-2 et l’inflammation locale durable qui s’ensuit causent des dommages irréversibles à l’épithélium olfactif et sont donc les principaux facteurs de l’hyposmie, de l’anosmie et de la dysgueusie persistantes.

Cells 12 00816 g001 550

Figure 1 :Neuroinvasion et excrétion virale persistante. Le SRAS-CoV-2 utilise le récepteur ACE2 pour envahir les cellules souches, les cellules périvasculaires, les cellules sustentaculaires et les cellules de la glande de Bowman dans l’épithélium olfactif, ce qui entraîne un amincissement chronique des filia et une perte de volume du bulbe olfactif. En outre, il existe une association entre les zones d’hypométabolisme dans le cortex, le cervelet et le tronc cérébral et la distribution spatiale des récepteurs de l’ECA2, bien qu’il y ait peu de preuves d’une neuroinvasion directe dans ces zones. L’hypothèse est plutôt que ces régions connaissent des niveaux élevés d’activation microgliale, d’infiltration de lymphocytes T cytotoxiques, de stress oxydatif, de neurodégénérescence et de démyélinisation secondaires à la neuroinvasion. Ces mécanismes persistent probablement en raison de la présence chronique de l’excrétion virale, en particulier dans le tractus gastro-intestinal où il existe une corégulation ACE2 du DDC et une implication de la voie métabolique de la dopamine. La figure a été créée avec le logiciel BioRender.

L’invasion de l’épithélium olfactif par le SARS-CoV-2 ne constitue cependant pas nécessairement une fenêtre d’opportunité pour la neuroinvasion. Bien que les premières études in vitro et in vivo puissent suggérer la possibilité d’une neuroinvasion du SNC dans la pathogenèse de la maladie dans le cas du COVID long, elles sont limitées par les preuves neuropathologiques de la présence du SRAS-CoV-2 dans le parenchyme cérébral ou le LCR des patients. En outre, les barrières anatomiques à la neuroinvasion, telles que les fibroblastes périneuraux du nerf olfactif qui enveloppent les faisceaux d’axones olfactifs et l’absence de récepteurs ACE2 pour l’entrée sur les neurones olfactifs[51], remettent encore en question la faisabilité de ce mécanisme de pathogenèse. Ainsi, à ce jour, il n’y a pas eu de démonstration validée de l’invasion et de la réplication du SRAS-CoV-2 dans le SNC.

3.1.2. Dysbiose et axe cerveau-intestin

Après une infection par le SRAS-CoV-2, il a été démontré que l’excrétion virale persistait dans les épithéliums des voies respiratoires supérieures et gastro-intestinales (GI) pendant une durée médiane de 30,9 jours et 32,5 jours, respectivement, dans les cas graves de COVID-19[53,54]. En raison de la capacité du SRAS-CoV-2 à provoquer un appauvrissement persistant des symbiotes et une dysbiose intestinale dans le tractus gastro-intestinal(55), l’excrétion virale prolongée maintient les perturbations du microbiome, ce qui entraîne probablement un dysfonctionnement de l’axe cerveau-intestin(56). Une analyse de la co-expression dans des organoïdes intestinaux humains infectés par le SRAS-CoV-2 a révélé une co-régulation par l’ACE2 de la dopa-décarboxylase (DDC) et de groupes de gènes impliqués dans la voie métabolique de la dopamine et dans l’absorption des acides aminés précurseurs des neurotransmetteurs(figure 1)[57], ce qui constitue une preuve supplémentaire de l’altération de l’axe cerveau-intestin. Ainsi, l’implication de la dysbiose intestinale et des altérations de l’axe cerveau-intestin qui persistent en raison de l’excrétion virale continue a été suggérée comme un mécanisme possible dans les manifestations neurologiques du COVID à long terme[7].

3.1.3. Reactivation of Herpesviruses

Aside from SARS-CoV-2 viral persistence, reactivation of viruses of the herpesviridae family, including Epstein–Barr virus (EBV) and Varicella-zoster virus (VZV), have also been well documented in long COVID patients. EBV and VZV, a lymphotropic gammaherpesvirus and neurotrophic alphaherpesvirus respectively, can independently affect more than 90% of people worldwide [58,59]. Both viruses can remain latent in host cells after primary infection (in memory B cells in EBV and the neurons of sensory ganglia in VZV) such that the onset of a stressor, such as another acute viral infection, can lead to the reactivation of these herpes viruses and cause inflammation and neurological symptoms. SARS-CoV-2 can act as that stressor and precipitate reactivation of other viruses in COVID-19 and long COVID symptomatology.

According to an early retrospective study of acute COVID patients post-hospitalization, 25% of patients with severe disease had increased serological titers of early antigen IgG (EA-IgG) and viral capsid antigen IgG (VCA-IgG) which serve as proxy markers for reactivation of EBV [60]. More specific to long COVID, a survey study found that two thirds of patients with symptoms 90 days after primary SARS-CoV-2 infection were positive for EBV reactivation, which was also indicated by positive titers of VCA-IgG and early antigen-diffuse IgG (EA-D IgG) [61]. Higher frequency of long COVID symptoms experienced by patients were also significantly correlated with increased EA-IgG titers. Similarly, a longitudinal study of 309 patients tracked from primary infection to convalescence revealed EBV viremia to be one of the four main risk factors for developing long COVID symptoms, with the other three being type II diabetes, SARS-CoV-2 RNAemia, and autoantibodies formation [20]. EBV reactivation has been specifically associated with memory and fatigue in long COVID. Apart from COVID-19, the immune response to EBV reactivation has been shown to reflect that of myalgic encephalomyelitis (ME) or chronic fatigue syndrome (CFS) which could link EBV viremia to the development of ME/CFS-like symptoms in long COVID [62,63]. This immune profile has been identified in a cross-sectional study with 215 long COVID patients where there was an elevated antibody reactivity to EBV gp23, gp42, and EA-D which all were correlated with interleukin 4 (IL-4) and IL-6 producing CD4+ T cells [64].

The same study also identified significant levels of antibody reactivity to the VZV glycoprotein E which was similarly associated with the immune profile mentioned above. VZV manifestations are also common in COVID-19, occurring in about 17.9% of patients mostly and in the form of dermatome rashes, with rare instances of encephalitis-meningitis and vasculitis [65]. Although less prominent in long COVID pathogenesis than EBV reactivation, VZV reactivation can still contribute to neurological symptoms due to its involvement with the CNS.

La persistance du SRAS-CoV-2 par le biais de l’excrétion virale incite à considérer les médicaments antiviraux comme des thérapies potentielles à long terme contre le COVID. Les médicaments antiviraux utilisés dans le traitement du COVID-19 aigu, en particulier le remdesivir, le molnupiravir, la fluvoxamine et l’association nirmatrelvir/ritonavir (Paxlovid), ont permis de réduire considérablement la mortalité et l’hospitalisation[66,67]. Contrairement à ses homologues, le nirmatrelvir est un inhibiteur compétitif très spécifique de la protéase SARS-CoV-2-3CL et donc de la réplication virale. Le ritonavir augmente la biodisponibilité du nirmatrelvir en empêchant son métabolisme hépatique[68]. Un essai contrôlé randomisé réalisé chez des adultes non hospitalisés à haut risque atteints de COVID-19 aiguë a montré que le paxlovid réduisait rapidement la charge virale (au cinquième jour) ainsi que la mortalité et l’hospitalisation(tableau 1)[67]. Le paxlovide peut s’avérer essentiel pour réduire les symptômes neurologiques d’un COVID prolongé, secondaires à la charge virale ou à l’excrétion, tels que les troubles cognitifs persistants et l’insomnie. Dans une étude récente (preprint), Xie et al. ont comparé des patients n’ayant reçu aucun traitement antiviral ou anticorps au cours d’une infection aiguë par le virus COVID-19 (N = 47 123) à des patients traités par nirmatrelvir oral dans les cinq jours suivant un test COVID-19 positif (N = 9217). Par rapport aux témoins, les patients traités de manière aiguë par le nirmatrelvir présentaient un risque nettement plus faible de développer de longs symptômes de COVID[69]. Leur définition de la symptomatologie COVID longue comprenait 12 résultats, dont la myalgie et la déficience neurocognitive[69]. Bien que les indications exactes de son utilisation chez les patients souffrant de COVID à long terme doivent encore être définies par des protocoles d’essais cliniques randomisés(tableau 2, NCT05576662), le Paxlovid est prometteur. Nous pensons que Paxlovid peut être utile pour réduire l’excrétion virale persistante à partir de l’épithélium infecté, et peut donc réduire les mécanismes secondaires à l’invasion du SRAS-CoV-2 tels que la dysbiose intestinale et l’inflammation de la muqueuse olfactive mentionnées précédemment.

Tableau 1 :Essais publiés sur les interventions relatives aux symptômes neurologiques du COVID long.

Table

Tableau 2 :Essais en cours sur les interventions concernant les symptômes neurologiques du COVID long.

Table

L’utilisation d’antiviraux pour résoudre le problème de la réactivation virale dans les cas de COVID de longue durée, y compris les traitements contre les herpèsvirus tels que l’acyclovir et le valacyclovir, a été documentée, mais leur efficacité pour soulager les symptômes neurologiques des cas de COVID de longue durée n’a pas encore été évaluée[65]. Une étude rétrospective menée à Wuhan a évalué les résultats en termes de mortalité à 28 jours chez 88 patients atteints de COVID-19 et présentant une réactivation de l’EBV, traités par ganciclovir, par rapport à des témoins appariés[60]. Les patients traités au ganciclovir avaient un taux de survie significativement plus élevé que les témoins, mais les symptômes neurologiques spécifiques n’ont pas été évalués. D’autres études sont nécessaires pour démontrer l’efficacité des antiviraux spécifiques à la réactivation des herpèsvirus chez les patients atteints de COVID de longue durée.

Outre l’utilisation spécifique d’antiviraux, d’autres agents, tels que le cannabidiol, peuvent avoir une certaine efficacité antivirale en tant que thérapie pour le COVID long. On sait que le métabolite actif du cannabidiol, le 7-OH-CBD, peut bloquer la réplication du SRAS-CoV-2 en inhibant l’expression des gènes viraux, en augmentant l’expression de l’interféron et en favorisant les voies de signalisation antivirales[76]. Il a notamment été signalé que le cannabidiol régulait à la baisse l’ACE2 et le TMPRSS2[77] – des enzymes clés impliquées dans le processus d’invasion du virus SRAS-CoV-2 et dans l’évolution potentielle vers le COVID long. Un essai clinique de phase 2 (NCT04997395) a commencé à étudier la faisabilité de l’utilisation du cannabidiol comme traitement du COVID long(tableau 2). En outre, il a été démontré que le cannabidiol induit des effets neuroprotecteurs[78,79]. Dans l’ensemble, cela suggère que le cannabidiol peut aider à améliorer les symptômes neurologiques du COVID long, bien que de futurs essais cliniques soient nécessaires pour fournir des preuves supplémentaires.

3.1.5. Thérapies COVID longues apparentées : Anosmie

La régénération de la muqueuse olfactive s’est produite avec l’administration d’insuline intranasale chez les patients non-COVID-19. L’insuline, par son action en tant qu’inhibiteur de l’enzyme phosphodiestérase, peut augmenter les niveaux d’adénylate monophosphate cyclique (AMPc) et de guanylate monophosphate cyclique (GMPc) en interagissant avec le cycle de l’oxyde nitrique[80]. Ces facteurs de croissance sont connus pour stimuler l’épithélium olfactif et promouvoir la régénération[80]. Dans leur essai contrôlé randomisé (ECR) pragmatique sur une petite population (N = 38), Rezaian et al. ont évalué l’efficacité d’un traitement intranasal bihebdomadaire à base de gel mousse d’insuline protaminique (par rapport à un placebo à base de solution saline normale) sur des patients souffrant d’une hyposmie post-infectieuse légère à sévère(tableau 1)[74]. Ils ont déterminé que l’olfaction (via le score du Connecticut Chemosensory Clinical Research Centre) à quatre semaines était nettement meilleure dans les groupes traités à l’insuline (5,0 ± 0,7) par rapport au groupe placebo (3,8 ± 1,1, p < 0,05)[74]. Un essai de plus grande envergure est en cours chez les patients du groupe COVID-19(tableau 2, NCT05104424). Des interventions plus novatrices se sont également révélées prometteuses. En effet, 40 patients souffrant d’anosmie après une infection par le COVID-19 ont été randomisés entre un film intranasal d’insuline et une solution saline normale (placebo). 30 minutes après l’administration, les patients du groupe traité avaient une détection d’odeurs significativement plus importante par rapport à leur niveau de base et au groupe placebo[73]. Bien que des ECR avec des échantillons plus importants et un suivi plus long soient nécessaires, ces résultats sont prometteurs pour le traitement de l’anosmie persistante chez les personnes atteintes de COVID de longue durée.

Due to the damaging effects of local inflammation on the olfactory epithelium, corticosteroids have been used in certain patients to hasten the recovery and repopulation of the olfactory epithelium [71,81]. In 2021, an RCT of mometasone nasal spray, which included one hundred COVID-19 patients with post-infection anosmia, assigned patients to two treatment branches: mometasone furoate nasal spray with olfactory training for three weeks (N = 50) or the control group with only olfactory training (N = 50). There was no significant difference in duration of smell loss, from anosmia onset to self-reported complete recovery, between groups (p = 0.31). However, a significant improvement in smell score was recorded in both groups by week three [71]. Despite this, Singh et al. were able to demonstrate significant improvements in smell (on day five) compared with baseline (day one) using fluticasone nasal spray compared with no intervention (Table 1) [70].

It should be noted that many agents for the treatment of postinfectious hyposmia have been studied previously for non-COVID-19 patients including pentoxifylline, caffeine, theophylline, statins, minocycline, zinc, intranasal vitamin A, omega-3, and melatonin. An in-depth evaluation of their use in non-COVID-19 anosmia is outside the scope of this review. However, in their detailed systematic review, Khani et al. posit that different combinations of the above agents may be of use in long COVID depending on the etiology (viral invasion vs. inflammatory damage) [81].

3.2. Abnormal Systemic and Neurologic Immunological Response

With a unique range of immune cell phenotypes, chemokine and cytokine production, and inflammatory molecules, the immunological response to SARS-CoV-2 infection has been widely investigated to rationalize some of the neurological symptoms of long COVID. Although autoantibody generation has been proposed, this inflammatory response has been better characterized with persistent systemic inflammation leading to expansion of monocyte subsets and T cell dysregulation, which in turn is associated with BBB dysfunction, neural glial cell reactivity, and subcortical white matter demyelination (Figure 2).

Cells 12 00816 g002 550

Figure 2. Systemic and neurological immune response. The systemic immune and inflammatory response to SARS-CoV-2 infection can continue for months after the acute recovery phase, inducing a state of persistent systemic inflammation with upregulated cytokines, such as IFN-β, IFN-λ1, IFN-γ, IL-2, IL-6, IL-17, CXCL8, CXCL9, and CXCL10. This prolonged cytokine release has been linked to activation of specific immune cell populations, such as non-classical and intermediate monocytes, as well as other cell types, such as fibroblasts and myeloid cells. From an aberrant Th2 cytokine pool, production of CCL11 is induced and leads to neuroinflammation with activation of resting microglia, which can further release increased levels of CCL11. This microglial reactivity can in turn cause reduced hippocampal neurogenesis, loss of myelinating oligodendrocytes and oligodendrocyte precursors, and ensuing subcortical white matter demyelination. These systemic and neurological mechanisms have been strongly associated with a range of cognitive impairments and neuropsychiatric symptoms. Figure was created with the BioRender software.

3.2.1. Systemic Inflammation

After SARS-CoV-2 infection, a variety of systemic inflammatory processes are upregulated, and specific immune cell populations are expanded; this disturbance of the peripheral immune system can persist for many months after the infection, which can lead to neurological symptoms. Broadly speaking, when compared with healthy controls, recovered COVID-19 individuals exhibited differences in the populations of innate immune cells, such as natural killer cells, mast cells, and C-X-C motif chemokine receptor 3+ (CXCR3+) macrophages, as well as adaptive immune cells, such as T-helper cells and regulatory T cells ([82], p. 2). With non-naive phenotypes, these cells tend to secrete and be activated by increased levels of cytokines and inflammatory markers, including, but not limited, to interferon β (IFN-β), interferon λ1 (IFN-λ1), C-X-C motif chemokine ligand 8 (CXCL8), C-X-C motif chemokine ligand 9 (CXCL9), CXCL10, interleukin 2 (IL-2), IL-6, and interleukin 17 (IL-17) [83,84]. Several studies have drawn a striking similarity between the symptomatology of long COVID and mast cell activation syndrome (MCAS), wherein aberrant mast cell activation promotes excessive release of inflammatory mediators, such as type 1 IFNs, and cytokine activation of microglia [85,86]. Triggered by viral entry, these mast cells are commonly found at tissue–environment interfaces and may contribute to persistent systemic inflammation microvascular dysfunction with CNS disturbances in long COVID [85,86]. SARS-CoV-2 specific T cell responses have also been described to have increased breadth and magnitude. These signature T cell responses against SARS-CoV-2 increase with higher viral loads, indicated by significantly elevated levels of nucleocapsid-specific interferon gamma (IFN-γ) producing CD8+ cells in serum samples of patients with persistent SARS-CoV-2 PCR positivity [87,88].

Furthermore, a study using flow cytometry on the peripheral blood of long COVID patients detected elevated expansion of non-classical monocytes (CD14dimCD16+) and intermediate monocytes (CD14+CD16+) up to 15 months post infection when compared with healthy controls [89]. Physiologically, non-classical monocytes are involved in complement-mediated and antibody-dependent cellular phagocytosis against viral insults and are commonly found along the luminal side of vascular endothelium, thereby contributing to BBB integrity. For example, severe long COVID patients were found to have increased levels of macrophage scavenger receptor 1 (MSR1), signifying a high degree of peripheral macrophage activation that can in turn disrupt the BBB and cause tissue damage [90]. Alternatively, intermediate monocytes specialize in antigen presentation and simultaneous secretion of pro-inflammatory cytokines. Although this marked systemic hyperinflammatory state has not been shown to directly cause neuropsychiatric manifestations, it may contribute to disease progression via chronic activation of specific monocyte and T cell populations and neurovascular dysfunction of the BBB. These mechanisms can result in the spread of inflammatory molecules and immune cells from the periphery into the CNS, inducing a persistent neuroinflammatory response.

3.2.2. Monocyte Expansion and T Cell Dysfunction

With several parallels to the described systemic inflammation, the CNS exhibits persisting trends of monocyte expansion and T cell exhaustion after SARS-CoV-2 infection, the latter of which refers to T cells adopting a distinct cytokine profile with poor effector function. Similar to systemic trends, monocyte expansion in the CNS refers to an increase in the population of non-classical monocytes (CD14dimCD16+) and intermediate monocytes (CD14+CD16+) in CSF of long COVID patients [91,92]. Indeed, monocyte pools analyzed in long COVID patients exhibit a reduction of classical monocytes, indicated by lower levels of pan-monocytic markers and CNS border-associated macrophage phenotypes [91]. While the function of monocytes may be less understood in a chronic disease setting, the expansion of monocyte subsets with antiviral and antigen-presenting phenotypes may be implicated in long COVID symptoms due to its role in BBB disruption and neuroinflammation.

As a result of chronic stimulation by antigens, T cells can assume a distinct cytokine profile with increased inhibitory transcription factor expression and decreased effector function, a process termed exhaustion. More common in CD8+ T cells, this signature process implicates phenotypic and functional defects that can limit T cell functional responsiveness in clearing infection in chronic settings [93]. Persisting for months post infection to prevent recurring illness, CD8+ memory T cells in serum samples of long COVID patients were found to increase in number with higher levels of cytolytic granule expression but with limited breadth and reduced antigen-specific activation [94]. Although the secretion of cytolytic granzymes, IL-6, and nucleocapsid-specific IFN-γ increase in long COVID, these T cells present with limited polyfunctionality and decreased diversity of effector expression; this altered profile was strongly associated with symptoms of depression and decreased executive function [94]. Regarding localization, this population of T cells producing higher granzyme levels can be seen in certain anatomic niches, such as in microglial nodules which are hotspots for immune response activation [95]. Cytotoxic CD8+ T cells also congregate near vasculature and produce a surge of cytokines that disrupts the BBB, causing vascular leakage and the propagation of inflammation [95,96]. Evidence against T cell expansion and exhaustion also exists, as one immunophenotyping study shows that persistent T cell changes and neurological deficits are associated with age rather than ongoing illness and fatigue [92].

In summary, though there is a degree of heterogeneity in respect to inflammatory molecules and immune cell populations, long COVID patients with neurological symptoms exhibit persistent systemic inflammation with pronounced differences in circulating myeloid and lymphocyte populations, including prominent peripheral B cell activation with a greater humoral response against SARS-CoV-2 [64]. Elevated levels of non-classical monocytes and intermediate monocytes can bring about altered vascular homeostasis and chronic inflammatory processes, which are largely mediated by Th1 cytokines. Increased amounts of exhausted CD4+ and CD8+ T cells with decreased central memory CD4+ T cells implicate a distinct immunological signature with decreased effector function and resulting aberrant immune engagement [64].

3.2.3. Autoantibody Generation

Autoantibody generation has been hypothesized to contribute to the persisting abnormal immunological response observed post infection. Rather than being caused by the virus directly, the autoimmune antibody reaction is suggested to be a product of the pronounced immune and inflammatory reaction [22,97]. The serologically detected autoantibodies can be categorized into antibodies against extracellular, cell surface and membrane, or intracellular targets, which include immunoglobulin G (IgG) and immunoglobulin A (IgA) antibodies against cytokines [98], angiotensin converting enzyme 2 (anti-ACE2) [99], and nuclear proteins (ANA), respectively [100].

Following activation of B cells in the periphery and cytokine abnormalities, these serologic IgG and IgA antibodies exhibit a polyclonal distribution, affect cytokine function and endothelial integrity, and can enter the CNS given the BBB disruption [90]. Although there are limited reports, these autoimmune responses have been proposed to be present with acute-onset encephalitis, seizures, meningitis, polyradiculitis, myelopathy, and neuropsychiatric symptoms [101,102,103,104,105]. Persistent ANA autoreactivity has been linked with long-term symptoms of dyspnea, fatigue, and brain fog seen in long COVID [106]. Anti-ACE2 antibodies, which are associated with fatigue and myelitis, can elicit an abnormal renin–angiotensin response, cause malignant hypertension-related ischemia and upregulate thrombo-inflammatory pathways [97]. While these antibodies have been associated with neurological manifestations after SARS-CoV-2 infection, they have also been limited to parainfection and acute post-infection time periods. Furthermore, small studies have reported the lack of autoantibodies in acute COVID-19 patients presenting with encephalitis [107]. More convincingly, a recent exploratory, cross sectional study illustrated that despite patients exhibiting an array of autoantigen reactivities, the total levels of autoantibodies were definitively not elevated in the extracellular proteome of patients with long COVID compared with convalescent controls [64].

Perhaps sparked by previous demonstrations of peripheral B cell activation, research supporting autoantibody generation in the neurological manifestations of long COVID have been mostly limited to various case reports and studies that, due to sample size and timescale constraints, have limited generalizability. Though autoantibodies can drive inflammation, neuronal dysfunction, and subsequent neurodegeneration, which are all observed in long COVID, this mechanism is not as well understood and warrants further investigations to implicate it in the pathogenesis of long COVID.

Control of inflammation post-infection may attenuate persistent cytokine release, immune cell activation, and the pronounced neural immune response, thereby alleviating neurological symptoms of long COVID. Support for this rationale derives from the studies that showed lower prevalence of long COVID in those with less robust inflammatory and immune responses to acute infection, such as vaccinated patients [69,108] and those treated with antivirals [109,110]. Here, we review several promising anti-inflammatory therapies for those with long COVID.

A currently recruiting double-blinded placebo-controlled RCT assessing the efficacy of oral lithium (10 mg daily) aims to determine if fatigue, brain fog, anxiety and cognitive outcome scores improve after three weeks of lithium therapy (NCT05618587). Despite the anti-inflammatory effects of lithium, good CNS penetrance, and efficacy in reducing inflammation in patients with acute COVID-19 [111], lithium’s efficacy and benefit–risk profile in patients with long COVID and neurological symptoms have not been proven.

RSLV-132 is a novel RNase fusion protein that digests ribonucleic acid contained in autoantibodies and immune complexes generated by the humoral immune response. Therefore, RSLV-132 has applications in both autoimmune disease and post-viral syndromes caused by autoantibody generation, such as long COVID. When compared with the placebo in patients with Sjogren’s syndrome, RSLV-132 decreased fatigue, which was assessed using Functional Assessment of Chronic Illness Therapy (FACIT), Fatigue Visual Analogue Score, and Profile of Fatigue Score at week 14 [112]. The phase 2 clinical trial of RSLV-132 (NCT04944121) follows patients 10 weeks after the start of treatment and assesses fatigue using Patient-Reported Outcome Measurement Information System (PROMIS), FACIT scores and long COVID symptoms via questionnaires. The precise indication for RSLV-132 requires further study, as patients with long COVID may have sub-threshold or absent autoantibody levels as previously mentioned [107].

RCTs assessing the efficacy of conventional anti-inflammatory agents, such as steroids or IV immunoglobulin, are ongoing: one upcoming trial involves the randomized treatment of patients with either IV methylprednisolone, IV immunoglobulin or IV saline (NCT05350774). Depression, anxiety, and cognitive assessment scores will be compared at the end of the three-month (minimum) follow-up period. Ongoing RCTs of anti-inflammatory agents are summarized in Table 2.

Additionally, brain fog and fatigue, which are the most prevalent neurological symptoms of long COVID [5], might arise from the prolonged neuroinflammation secondary to the innate immune activation (immune cell migration across the BBB and chemokine release) and humoral activation (autoantibody generation) described above. While current trials are investigating various agents that control the systemic inflammation discussed above, dextroamphetamine–amphetamine (NCT05597722) may be suitable for use in long COVID patients to improve brain fog, given its use in attention-deficit/hyperactivity disorder. In a similar vein, low-dose naltrexone has shown promise in improving brain fog and fatigue (self-reported via questionnaire) [72]; an upcoming placebo-controlled RCT (NCT05430152) will provide greater clarity on its efficacy. Along with other mast cell mediator blockers and stabilizers used in MCAS that target mast cell overactivation and subsequent inflammation, antihistamine treatment via a combined histamine H1/H2 receptor blockade has been associated with significant symptomatic improvement in long COVID patients according to a recent observational study [75]. However, further studies are required to determine the optimal patients for the above interventions.

3.2.5. Neural Glial Cell Reactivity

One of the most prominent hypothesized mechanisms of long COVID symptomatology involves the activation of the neuroimmune system through the interplay of neural cells and glial cells, namely astrocytes, microglia, and oligodendrocytes. Astrocytes are critical for CNS homeostasis as they play roles in neuron–glial cell interaction, synaptic function, and blood–brain barrier integrity. Microglia are fundamental for processes of innate immunity within the CNS and are central to synaptic function, maintaining neural networks, and supporting homeostatic repair mechanisms upon injury to the micro-environment. However, with altered cytokine activity and brain injury, glial cells can become overactivated. Evidenced by increased levels of ezrin (EZR) in long COVID patients, these reactive astrocytes upregulate NF-κB, which can cause endothelial cell death and increase extracellular glutamate, resulting in BBB disruption and hyperexcitability-induced neurodegeneration, respectively [90,113,114,115]. Similarly, it is suspected that reactive microglia lose their plasticity-promoting function and facilitate disruption of neural circuitry with the release of microglial cytokines.

Patients with neurological symptoms of long COVID were also found to have increased levels of the C-C motif chemokine ligand 11 (CCL11), an immunoregulatory chemokine that can recruit eosinophils, cross the BBB, induce microglial migration, disrupt hippocampal neurogenesis, and cause cognitive dysfunction (e.g., brain fog) [45,116]. Decreased ramification of microglia is partially stimulated by CCL11, causing the release of microglial cytokines and the death of vulnerable neuroglial cells, such as the myelinating oligodendrocytes which assist in the tuning of neural circuitry and the provision of metabolic support to axons. Mouse models and brain tissue samples of long COVID patients have shown extensive white matter-selective microglial and astrocytic reactivity, with subsequent loss of oligodendrocytes and subcortical white matter demyelination (Figure 2). As a result, circuit integrity may be compromised, thereby leading to persisting neurological symptoms [116]. Moreover, novel brain organoid models have demonstrated marked microgliosis 72 h post infection with upregulation of IFN-stimulated genes and microglial phagocytosis leading to engulfment of nerve termini and synapse elimination [117]. This observed postsynaptic destruction may persist along with chronic microglial reactivity to further propagate neurodegeneration in long COVID. Lastly, the most severe long COVID patients exhibited increased levels of tumor necrosis factor receptor superfamily member 11b (TNFRSF11B), an osteoblast-secreted decoy receptor that has been implicated in neuroinflammatory processes and in contributing to microglia overstimulation [90]. Associated with a variety of symptoms, such as cognitive dysfunction, poor psychomotor coordination, and working memory deficits, this mechanism of neural cell reactivity is not specific to COVID-19 and is in fact, strikingly similar to cancer therapy-related cognitive impairment (CRCI) [116].

The pathogenesis and neurological manifestations of long COVID implicate disturbances of neuroglial cells with resulting glial cell reactivity that can be localized to specific brain regions, such as the olfactory bulb, brainstem, and basal ganglia [45]. With persistent cytokine abnormalities and brain injury, reactive neuroglia can influence vascular and endothelial function, compromising the integrity of the BBB, and cause neurodegeneration with marked increases in extracellular glutamate leading to toxic hyperexcitability. Reactive microglia respond to increased levels of CCL11 and release microglial cytokines that can damage neural circuitry. This overactive state of microgliosis leads to a decrease in hippocampal neurogenesis, which is linked with deficits in memory and cognitive function, as well as the death of myelinating oligodendrocytes alongside white-matter selective demyelination. In summary, the most consistent neuropathological observation in all autopsy-based studies of COVID-19 patients is the prominent astroglial and microglial over-reactivity. At present, with the exception of a few anecdotal case reports, there are no neuropathological studies of long COVID conditions. Nevertheless, the neuroglial disturbances and ensuing cytotoxicity appear to facilitate persistent inflammation and subsequent axonal dysfunction in the CNS environment, leading to attention deficits, brain fog, fatigue, and anosmia [45,95].

3.3. Coaguloapathies and Endotheliopathy-Associated Neurovascular Injury

COVID-19 is known to increase the risk for hemorrhages, ischemic infarcts, and hypoxic changes in the CNS during the acute phase of infection, implicating endotheliopathy and coagulopathy as important mechanisms of pathogenesis [46]. Although these neurological symptoms are not observed in high frequency among long COVID patients, small vessel thromboses (microclots) and microvascular dysfunction due to persisting mechanisms of endotheliopathy and coagulopathy could account for the neurological symptoms of long COVID that are associated with cerebrovascular disease and hypoxic-neuronal injury (Figure 3) [63].

Cells 12 00816 g003 550

Figure 3. Blood–brain barrier disruption and microclot formation. SARS-CoV-2 can cause increased microclot formation through spike protein interactions with fibrinogen and serum protein A that promote fibril formation and resist fibrinolysis. Antiphospholipid antibodies are also present in long COVID and can precipitate microclot formation through IL-6, IL-8, VEGF, nitric oxide synthase, and NET release. These microclots also contain α2AP which inhibit plasmin and thus prevent the degradation of fibrin, further contributing to their fibrinolysis-resistant nature. Additionally, SARS-CoV-2 can induce BBB disruption through Mpro cleavage of NEMO in endothelial cells leading to cell death and string vessel formation. Figure was created with the BioRender software.

3.3.1. Microclot Formation

A major mechanism of thrombosis in long COVID involves a unique signature of fibrinolysis-resistant, large anomalous amyloid microclot formation present in the serum of patients with long COVID [118]. Thioflavin T staining and microscopy have determined the size of these microclots to reach upwards of 200 µm, which can adequately occlude microcapillaries, reducing cerebral blood flow and causing ischemic neuronal injury [118,119]. Microclot formation occurs due to the binding of the SARS-CoV-2 spike protein with fibrinogen, which causes increased clot density, spike-enhanced release of reactive oxygen species, fibrin-induced inflammation at sites of vascular damage, and delayed fibrinolysis [119,120,121]. Additionally, interaction of the nine-residue segment SK9 located on the SARS-CoV-2 envelope protein with serum amyloid A (SAA) increases fibril formation and stability, thus contributing to the amyloid nature of the microclots [122]. Proteomics pairwise analysis of digested microclot samples from long COVID patients revealed significantly elevated levels of fibrinogen alpha chains and SAA which both contribute to fibrinolysis resistance and subsequent microclot persistence (Figure 3) [118]. The same study also revealed that the inflammatory molecule α2-antiplasmin (α2AP), a potent inhibitor of plasmin, was significantly elevated in microclots from long COVID patients in comparison with patients with acute COVID; likely contributing to an aberrant fibrinolytic system in addition to anomalous microclot formation [118].

3.3.2. Antiphospholipid Antibodies

Hypercoagulability can also be precipitated by prothrombotic autoantibody formation in long COVID. Prothrombotic autoantibodies targeting phospholipids and phospholipid-binding proteins (aPLs), including anticardiolipin, anti-beta2 glycoprotein I, and anti-phosphatidylserine/prothrombin, were found to be present in 52% of serum samples of patients hospitalized with acute COVID-19 [123]. It is currently hypothesized that aPLs can form through molecular mimicry, neoepitope formation, or both [124]. The S1 and S2 subunits of the SARS-CoV-2 spike protein could form a phospholipid-like epitope as a mechanism of molecular mimicry or, alternatively, oxidative stress due to SARS-CoV-2 may lead to the conformational change of beta2-glycoprotein I as a way of neoepitope generation. These proposed mechanisms can both result in aPL formation; however, in-vitro experimentation is needed to verify these pathologies in long COVID [124,125]. Antiphospholipid antibodies are then able to cause thrombosis through either the induction of adhesion molecule and tissue factor expression or the upregulation of IL-6, interleukin 8 (IL-8), vascular endothelial growth factor (VEGF), and nitric oxide synthase [124]. However, studies specific to these mechanisms have not yet been undertaken in the setting of long COVID. Alternatively, COVID-19-specific mechanisms of aPL-induced thrombosis include elevated platelet counts and neutrophil hyperactivity [123]. Specifically, IgG was purified from serum of COVID-19 patients with high titers of aPL and added to cultured neutrophils, increasing neutrophil extracellular trap (NET) release (Figure 3) [123]. With the persistence of the S1 subunit of the spike protein within CD16+ monocytes for up to 15 months post-infection as an epitope for aPL generation [89], aPL levels can remain elevated in long COVID.

It is still important, however, to take into account the previously mentioned insignificant autoantibody generation to the exoproteome in long COVID patients when considering the role of aPL in disease pathogenesis [64]. Thus, the interplay between anomalous microclot formation, fibrinolytic system dysfunction, and possible aPL formation likely contribute to persistent coagulopathies leading to ischemic neuronal injury in long COVID.

3.3.3. Endotheliopathy

Persistent endotheliopathy, independent of the acute COVID-19 response, has been implicated in BBB disruption and neurovascular injury. Levels of plasma markers for endotheliopathy, including von Willebrand factor (VWF) antigen, VWF propeptide, soluble thrombomodulin, and endothelial colony-forming cells, remained elevated in a cohort of patients assessed at a median of 68 days post-infection [126,127]. This prolonged endotheliopathy in long COVID can be attributed to the sustained effect by tumor necrosis factor α (TNF-α) and interleukin 1β (IL-1β) proinflammatory cytokines [128], complement activation by immunoglobulin complexes [129], oxidative stress evidenced by elevated malondialdehyde levels [130], or by direct viral invasion of endothelial cells [113]. With regards to the immune-mediated processes, although cytokines themselves can directly activate endothelial cells, immune complexes positive for IgG and immunoglobulin M (IgM) at the vascular wall of post-mortem tissue of patients with acute COVID-19 were co-localized with membrane attack complexes (MAC) composed of activated C5b-9 complement factors [129]. The presence of MAC, paired with the previously mentioned evidence of autoantibodies to ACE2 receptors on endothelial cell surfaces [99], could very well lead to endothelial cell death. Additionally, in regards to viral invasion of endothelial cells, in vitro and in vivo experiments have elucidated the ability of SARS-CoV-2 protease Mpro to cleave NF-κB essential modulator (NEMO) in endothelial cells (Figure 3), resulting in cell death, empty basement membrane tube formation (also known as string vessels), and BBB dysfunction in mice [130].

3.3.4. Blood–Brain Barrier Disruption

BBB dysfunction has been hypothesized to be at the center of the mechanisms of long-term COVID complications. BBB alterations in permeability after addition of extracted SARS-CoV-2 spike protein have been observed in microfluidic models, likely due to endotheliopathy from a pro-inflammatory response [131]. The resulting BBB permeability and microvascular injury have been indicated by perivascular leakage of fibrinogen and persistent capillary rarefaction in an autopsy and a sublingual video microscopy study of long COVID patients, respectively [129,132]. BBB dysfunction can then allow for infiltration of immune cells and cytokines from the systemic circulation that can then propagate neuroinflammation mechanisms in the CNS. Notably, the same autopsy study revealed perivascular invasion of CD68+ macrophages and CD8+ T cells (Figure 3) along with notable reactive astrogliosis which might serve a currently unidentified role in perpetuating BBB leakage [129]. This loss of BBB function is thought to be more pronounced in areas of the cerebellum and brainstem, where most pathological abnormalities have been found with prominent hypometabolism in the bilateral pons, medulla, and cerebellum of long COVID patients (Figure 1) [45,46,133]. The increased permeability at the blood and CNS interface could allow for microglial activation by systemic inflammation evidenced by the presence of microglial nodules associated with neuronophagia and neuronal loss in the hindbrain of patients with acute COVID-19 [129], likely accounting for the persisting hypometabolic pathology. Subsequent neuronal degeneration and brainstem dysfunction could explain the similarities between long COVID symptoms and ME/CFS since the association between severity of ME/CFS symptoms and brainstem dysfunction has been elucidated in previous imaging studies [134,135,136,137]. Together, all endothelial-associated mechanisms can lead to the spread of inflammatory cytokines and immune cells into the CNS, infected leukocyte extravasation across the BBB, and microhemorrhage, ultimately contributing to underlying neurological and cognitive symptoms in long COVID. Current interventions that aim to ameliorate risk of thrombotic complications are not COVID-19 specific, however, due to the implication of SARS-CoV-2 Mpro in endotheliopathy, the role of nirmatrelvir or Paxlovid as Mpro inhibitors could possibly lessen BBB dysfunction. Still, a pharmacological challenge remains in demonstrating the benefit of traditional anticoagulation in patients with long COVID.

4. Conclusions

Neurological manifestations of long COVID exist as a major complication of COVID-19 post-infection, affecting up to one third of patients with COVID symptoms lasting longer than four weeks. Although SARS-CoV-2 neurotropism, viral-induced coagulopathy, endothelial disruption, systemic inflammation, cytokine overactivation and neuroglial dysfunction have been hypothesized as mechanisms associated with pathogenesis of long COVID condition, further clinical, neuropathological, and experimental models are needed to address many of the unknown questions about pathogenesis. Similarly, current and potential therapeutics to target these hypothesized pathogenic mechanisms using anti-inflammatory, anti-viral, and neuro-regenerative agents are potentially able to reverse neurological sequelae but still require well designed clinical trials studies to prove their efficacy.

Author Contributions

Conceptualization, S.-M.C., C.A.P. and A.L.; writing—original draft preparation, A.L., M.S., S.A.A. and L.P.; writing—review and editing, A.L., M.S., S.A.A., L.P., K.W., G.L.B., C.A.P., A.C. and S.-M.C.; visualization, A.L., M.S. and S.A.A.; supervision, S.-M.C.; project administration, S.-M.C. and A.L. All authors have read and agreed to the published version of the manuscript.

Funding

This research received no external funding.

Institutional Review Board Statement

Not applicable.

Not applicable.

Data Availability Statement

No new data were created or analyzed in this study. Data sharing is not applicable to this article.

Conflicts of Interest

The authors declare no conflict of interest.

References

  1. Sudre, C.H.; Murray, B.; Varsavsky, T. Attributes and predictors of long COVID [published correction appears in Nat Med]. Nat. Med. 202127, 626–631. [Google Scholar] [CrossRef]
  2. Groff, D.; Sun, A.; Ssentongo, A.E. Short-term and Long-term Rates of Postacute Sequelae of SARS-CoV-2 Infection: A Systematic Review. JAMA Netw. Open 20214, e2128568. [Google Scholar] [CrossRef]
  3. Taquet, M.; Geddes, J.R.; Husain, M.; Luciano, S.; Harrison, P.J. 6-month neurological and psychiatric outcomes in 236 379 survivors of COVID-19: A retrospective cohort study using electronic health records. Lancet Psychiatry 20218, 416–427. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  4. Alkodaymi, M.S.; Omrani, O.A.; Fawzy, N.A. Prevalence of post-acute COVID-19 syndrome symptoms at different follow-up periods: A systematic review and meta-analysis. Clin. Microbiol. Infect. 202228, 657–666. [Google Scholar] [CrossRef]
  5. Premraj, L.; Kannapadi, N.V.; Briggs, J. Mid and long-term neurological and neuropsychiatric manifestations of post-COVID-19 syndrome: A meta-analysis. J. Neurol. Sci. 2022434, 120162. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  6. Huang, C.; Huang, L.; Wang, Y. 6-month consequences of COVID-19 in patients discharged from hospital: A cohort study. Lancet 2021397, 220–232. [Google Scholar] [CrossRef]
  7. Stefanou, M.I.; Palaiodimou, L.; Bakola, E. Neurological manifestations of long-COVID syndrome: A narrative review. Ther. Adv. Chronic Dis. 202213, 20406223221076890. [Google Scholar] [CrossRef]
  8. Nersesjan, V.; Amiri, M.; Lebech, A.M. Central and peripheral nervous system complications of COVID-19: A prospective tertiary center cohort with 3-month follow-up. J. Neurol. 2021268, 3086–3104. [Google Scholar] [CrossRef]
  9. Beghi, E.; Giussani, G.; Westenberg, E. Acute and post-acute neurological manifestations of COVID-19: Present findings, critical appraisal, and future directions. J. Neurol. 2022269, 2265–2274. [Google Scholar] [CrossRef]
  10. Estiri, H.; Strasser, Z.H.; Brat, G.A. Evolving Phenotypes of non-hospitalized Patients that Indicate Long COVID. medRxiv 2021. [Google Scholar] [CrossRef]
  11. Taquet, M.; Dercon, Q.; Luciano, S.; Geddes, J.R.; Husain, M.; Harrison, P.J. Incidence, co-occurrence, and evolution of long-COVID features: A 6-month retrospective cohort study of 273,618 survivors of COVID-19. PLoS Med. 202118, e1003773. [Google Scholar] [CrossRef]
  12. Graham, E.L.; Clark, J.R.; Orban, Z.S.; Lim, P.H.; Szymanski, A.L.; Taylor, C.; DiBiase, R.M.; Jia, D.T.; Balabanov, R.; Ho, S.U.; et al. Persistent neurologic symptoms and cognitive dysfunction in non-hospitalized COVID-19 “long haulers”. Ann. Clin. Transl. Neurol. 20218, 1073–1085. [Google Scholar] [CrossRef]
  13. Bai, F.; Tomasoni, D.; Falcinella, C. Female gender is associated with long COVID syndrome: A prospective cohort study. Clin. Microbiol. Infect. 202228, 611.e9–611.e16. [Google Scholar] [CrossRef]
  14. Hill, E.; Mehta, H.; Sharma, S. Risk Factors Associated with Post-Acute Sequelae of SARS-CoV-2 in an EHR Cohort: A National COVID Cohort Collaborative (N3C) Analysis as Part of the NIH RECOVER Program. medRxiv 2022. medRxiv:2022.08.15.22278603. [Google Scholar] [CrossRef]
  15. Staffolani, S.; Iencinella, V.; Cimatti, M.; Tavio, M. Long COVID-19 syndrome as a fourth phase of SARS-CoV-2 infection. Infez. Med. 202230, 22–29. [Google Scholar] [CrossRef]
  16. Yoo, S.M.; Liu, T.C.; Motwani, Y. Factors Associated with Post-Acute Sequelae of SARS-CoV-2 (PASC) After Diagnosis of Symptomatic COVID-19 in the Inpatient and Outpatient Setting in a Diverse Cohort. J. Gen. Intern. Med. 202237, 1988–1995. [Google Scholar] [CrossRef]
  17. Parotto, M.; Myatra, S.N.; Munblit, D.; Elhazmi, A.; Ranzani, O.T.; Herridge, M.S. Recovery after prolonged ICU treatment in patients with COVID-19. Lancet Respir. Med. 20219, 812–814. [Google Scholar] [CrossRef]
  18. Graham, E.L.; Koralnik, I.J.; Liotta, E.M. Therapeutic Approaches to the Neurologic Manifestations of COVID-19. Neurotherapeutics 202219, 1435–1466. [Google Scholar] [CrossRef]
  19. Iosifescu, A.L.; Hoogenboom, W.S.; Buczek, A.J.; Fleysher, R.; Duong, T.Q. New-onset and persistent neurological and psychiatric sequelae of COVID-19 compared to influenza: A retrospective cohort study in a large New York City healthcare network. Int. J. Methods Psychiatr. Res. 202231, e1914. [Google Scholar] [CrossRef]
  20. Su, Y.; Yuan, D.; Chen, D.G. Multiple early factors anticipate post-acute COVID-19 sequelae. Cell 2022185, 881–895. [Google Scholar] [CrossRef]
  21. Scherer, P.E.; Kirwan, J.P.; Rosen, C.J. Post-acute sequelae of COVID-19: A metabolic perspective. Elife 202211, e78200. [Google Scholar] [CrossRef]
  22. Peluso, M.J.; Deeks, S.G. Early clues regarding the pathogenesis of long-COVID. Trends Immunol. 202243, 268–270. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  23. Zhang, Y.; Hu, H.; Fokaidis, V. Identifying Contextual and Spatial Risk Factors for Post-Acute Sequelae of SARS-CoV-2 Infection: An EHR-Based Cohort Study from the RECOVER Program. medRxiv 2022. medRxiv:2022.10.13.22281010. [Google Scholar] [CrossRef]
  24. Mainous, A.G., III; Rooks, B.J.; Wu, V.; Orlando, F.A. COVID-19 Post-acute Sequelae Among Adults: 12 Month Mortality Risk. Front. Med. 20218, 2351. [Google Scholar] [CrossRef]
  25. Meza-Torres, B.; Delanerolle, G.; Okusi, C. Differences in Clinical Presentation with Long COVID after Community and Hospital Infection and Associations with All-Cause Mortality: English Sentinel Network Database Study. JMIR Public Health Surveill. 20228, e37668. [Google Scholar] [CrossRef]
  26. Gao, P.; Liu, J.; Liu, M. Effect of COVID-19 Vaccines on Reducing the Risk of Long COVID in the Real World: A Systematic Review and Meta-Analysis. Int. J. Environ. Res. Public Health 202219, 12422. [Google Scholar] [CrossRef]
  27. Strain, W.D.; Sherwood, O.; Banerjee, A.; Togt, V.; Hishmeh, L.; Rossman, J. The Impact of COVID Vaccination on Symptoms of Long COVID: An International Survey of People with Lived Experience of Long COVID. Vaccines 202210, 652. [Google Scholar] [CrossRef]
  28. Bakhshandeh, B.; Sorboni, S.G.; Javanmard, A.R.; Mottaghi, S.S.; Mehrabi, M.R.; Sorouri, F.; Abbasi, A.; Jahanafrooz, Z. Variants in ACE2; potential influences on virus infection and COVID-19 severity. Infect. Genet. Evol. J. Mol. Epidemiol. Evol. Genet. Infect. Dis. 202190, 104773. [Google Scholar] [CrossRef]
  29. Möhlendick, B.; Schönfelder, K.; Breuckmann, K.; Elsner, C.; Babel, N.; Balfanz, P.; Dahl, E.; Dreher, M.; Fistera, D.; Herbstreit, F.; et al. ACE2 polymorphism and susceptibility for SARS-CoV-2 infection and severity of COVID-19. Pharm. Genom. 202131, 165–171. [Google Scholar] [CrossRef]
  30. Maglietta, G.; Diodati, F.; Puntoni, M.; Lazzarelli, S.; Marcomini, B.; Patrizi, L.; Caminiti, C. Prognostic Factors for Post-COVID-19 Syndrome: A Systematic Review and Meta-Analysis. J. Clin. Med. 202211, 1541. [Google Scholar] [CrossRef]
  31. Fernández-de-Las-Peñas, C.; Arendt-Nielsen, L.; Díaz-Gil, G.; Gómez-Esquer, F.; Gil-Crujera, A.; Gómez-Sánchez, S.M.; Ambite-Quesada, S.; Palomar-Gallego, M.A.; Pellicer-Valero, O.J.; Giordano, R. Genetic Association between ACE2 (rs2285666 and rs2074192) and TMPRSS2 (rs12329760 and rs2070788) Polymorphisms with Post-COVID Symptoms in Previously Hospitalized COVID-19 Survivors. Genes 202213, 1935. [Google Scholar] [CrossRef]
  32. Gallagher, T.M.; Buchmeier, M.J. Coronavirus spike proteins in viral entry and pathogenesis. Virology 2001279, 371–374. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed][Green Version]
  33. Hoffmann, M.; Kleine-Weber, H.; Schroeder, S. SARS-CoV-2 Cell Entry Depends on ACE2 and TMPRSS2 and Is Blocked by a Clinically Proven Protease Inhibitor. Cell 2020181, 271–280. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  34. Heurich, A.; Hofmann-Winkler, H.; Gierer, S.; Liepold, T.; Jahn, O.; Pöhlmann, S. TMPRSS2 and ADAM17 cleave ACE2 differentially and only proteolysis by TMPRSS2 augments entry driven by the severe acute respiratory syndrome coronavirus spike protein. J. Virol. 201488, 1293–1307. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed][Green Version]
  35. Li, W.; Moore, M.J.; Vasilieva, N. Angiotensin-converting enzyme 2 is a functional receptor for the SARS coronavirus. Nature. 2003426, 450–454. [Google Scholar] [CrossRef][Green Version]
  36. Song, E.; Zhang, C.; Israelow, B. Neuroinvasion of SARS-CoV-2 in human and mouse brain. J. Exp. Med. 2021218, e20202135. [Google Scholar] [CrossRef]
  37. Meinhardt, J.; Radke, J.; Dittmayer, C. Olfactory transmucosal SARS-CoV-2 invasion as a port of central nervous system entry in individuals with COVID-19. Nat. Neurosci. 202124, 168–175. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  38. Brann, D.H.; Tsukahara, T.; Weinreb, C. Non-neuronal expression of SARS-CoV-2 entry genes in the olfactory system suggests mechanisms underlying COVID-19-associated anosmia. Sci. Adv. 20206, eabc5801. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  39. Kandemirli, S.G.; Altundag, A.; Yildirim, D.; Tekcan Sanli, D.E.; Saatci, O. Olfactory Bulb MRI and Paranasal Sinus CT Findings in Persistent COVID-19 Anosmia. Acad. Radiol. 202128, 28–35. [Google Scholar] [CrossRef]
  40. Butowt, R.; Meunier, N.; Bryche, B.; Bartheld, C.S. The olfactory nerve is not a likely route to brain infection in COVID-19: A critical review of data from humans and animal models. Acta Neuropathol. 2021141, 809–822. [Google Scholar] [CrossRef]
  41. Pellegrini, L.; Albecka, A.; Mallery, D.L. SARS-CoV-2 Infects the Brain Choroid Plexus and Disrupts the Blood-CSF Barrier in Human Brain Organoids. Cell Stem Cell 202027, 951–961. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  42. Muhl, L.; He, L.; Sun, Y. The SARS-CoV-2 receptor ACE2 is expressed in mouse pericytes but not endothelial cells: Implications for COVID-19 vascular research. Stem Cell Rep. 202217, 1089–1104. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  43. Lewis, A.; Frontera, J.; Placantonakis, D.G.; Galetta, S.; Balcer, L.; Melmed, K.R. Cerebrospinal fluid from COVID-19 patients with olfactory/gustatory dysfunction: A review. Clin. Neurol. Neurosurg. 2021207, 106760. [Google Scholar] [CrossRef]
  44. Song, E.; Bartley, C.M.; Chow, R.D. Divergent and self-reactive immune responses in the CNS of COVID-19 patients with neurological symptoms. Cell Rep. Med. 20212, 100288. [Google Scholar] [CrossRef]
  45. Matschke, J.; Lütgehetmann, M.; Hagel, C. Neuropathology of patients with COVID-19 in Germany: A post-mortem case series. Lancet Neurol. 202019, 919–929. [Google Scholar] [CrossRef]
  46. Thakur, K.T.; Miller, E.H.; Glendinning, M.D. COVID-19 neuropathology at Columbia University Irving Medical Center/New York Presbyterian Hospital. Brain 2021144, 2696–2708. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  47. Yang, A.C.; Kern, F.; Losada, P.M. Dysregulation of brain and choroid plexus cell types in severe COVID-19 [published correction appears in Nature. Nature 2021595, 565–571. [Google Scholar] [CrossRef]
  48. Ye, Q.; Zhou, J.; He, Q. SARS-CoV-2 infection in the mouse olfactory system. Cell Discov. 20217, 49. [Google Scholar] [CrossRef]
  49. Tsivgoulis, G.; Fragkou, P.C.; Lachanis, S. Olfactory bulb and mucosa abnormalities in persistent COVID-19-induced anosmia: A magnetic resonance imaging study. Eur. J. Neurol. 202128, e6–e8. [Google Scholar] [CrossRef]
  50. Yamagishi, M.; Hasegawa, S.; Nakano, Y. Examination and classification of human olfactory mucosa in patients with clinical olfactory disturbances. Arch. Otorhinolaryngol. 1988245, 316–320. [Google Scholar] [CrossRef]
  51. Vaira, L.A.; Hopkins, C.; Sandison, A. Olfactory epithelium histopathological findings in long-term coronavirus disease 2019 related anosmia. J. Laryngol. Otol. 2020134, 1123–1127. [Google Scholar] [CrossRef]
  52. de Melo, G.D.; Lazarini, F.; Levallois, S.; Hautefort, C.; Michel, V.; Larrous, F.; Verillaud, B.; Aparicio, C.; Wagner, S.; Gheusi, G.; et al. COVID-19-related anosmia is associated with viral persistence and inflammation in human olfactory epithelium and brain infection in hamsters. Sci. Transl. Med. 202113, eabf8396. [Google Scholar] [CrossRef]
  53. Wu, Y.; Guo, C.; Tang, L. Prolonged presence of SARS-CoV-2 viral RNA in faecal samples. Lancet Gastroenterol. Hepatol. 20205, 434–435. [Google Scholar] [CrossRef]
  54. Sun, J.; Xiao, J.; Sun, R. Prolonged Persistence of SARS-CoV-2 RNA in Body Fluids. Emerg. Infect. Dis. 202026, 1834–1838. [Google Scholar] [CrossRef]
  55. Zuo, T.; Zhang, F.; Lui, G.C.Y. Alterations in Gut Microbiota of Patients with COVID-19 During Time of Hospitalization. Gastroenterology 2020159, 944–955. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  56. Quigley, E.M.M. Microbiota-Brain-Gut Axis and Neurodegenerative Diseases. Curr. Neurol. Neurosci. Rep. 201717, 94. [Google Scholar] [CrossRef]
  57. Nataf, S.; Pays, L. Molecular Insights into SARS-CoV2-Induced Alterations of the Gut/Brain Axis. Int. J. Mol. Sci. 202122, 10440. [Google Scholar] [CrossRef]
  58. Daulagala, S.W.P.L.; Noordeen, F. Epidemiology and factors influencing varicella infections in tropical countries including Sri Lanka. Virusdisease 201829, 277–284. [Google Scholar] [CrossRef]
  59. Smatti, M.K.; Al-Sadeq, D.W.; Ali, N.H.; Pintus, G.; Abou-Saleh, H.; Nasrallah, G.K. Epstein-Barr Virus Epidemiology, Serology, and Genetic Variability of LMP-1 Oncogene Among Healthy Population: An Update. Front. Oncol. 20188, 211. [Google Scholar] [CrossRef][Green Version]
  60. Meng, M.; Zhang, S.; Dong, X.; Sun, W.; Deng, Y.; Li, W.; Li, R.; Annane, D.; Wu, Z.; Chen, D. COVID-19 associated EBV reactivation and effects of ganciclovir treatment. Immun. Inflamm. Dis. 202210, e597. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  61. Gold, J.E.; Okyay, R.A.; Licht, W.E.; Hurley, D.J. Investigation of Long COVID Prevalence and Its Relationship to Epstein-Barr Virus Reactivation. Pathogens 202110, 763. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  62. Ruiz-Pablos, M.; Paiva, B.; Montero-Mateo, R.; Garcia, N.; Zabaleta, A. Epstein-Barr Virus and the Origin of Myalgic Encephalomyelitis or Chronic Fatigue Syndrome. Front. Immunol. 202112, 656797. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  63. Monje, M.; Iwasaki, A. The neurobiology of long COVID. Neuron 2022110, 3484–3496. [Google Scholar] [CrossRef]
  64. Klein, J.; Wood, J.; Jaycox, J.; Lu, P.; Dhodapkar, R.M.; Gehlhausen, J.R.; Tabachnikova, A.; Tabacof, L.; Malik, A.A.; Kamath, K.; et al. Distinguishing features of Long COVID identified through immune profiling. medRxiv 2022. medRxiv:2022.08.09.22278592. [Google Scholar] [CrossRef]
  65. Martinez-Reviejo, R.; Tejada, S.; Adebanjo, G.A.R.; Chello, C.; Machado, M.C.; Parisella, F.R.; Campins, M.; Tammaro, A.; Rello, J. Varicella-Zoster virus reactivation following severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 vaccination or infection: New insights. Eur. J. Intern. Med. 2022104, 73–79. [Google Scholar] [CrossRef]
  66. Wen, W.; Chen, C.; Tang, J. Efficacy and safety of three new oral antiviral treatment (molnupiravir, fluvoxamine and Paxlovid) for COVID-19: A meta-analysis. Ann. Med. 202254, 516–523. [Google Scholar] [CrossRef]
  67. Hammond, J.; Leister-Tebbe, H.; Gardner, A. Oral Nirmatrelvir for High-Risk, Nonhospitalized Adults with COVID-19. N. Engl. J. Med. 2022386, 1397–1408. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  68. Dawood, A.A. The efficacy of Paxlovid against COVID-19 is the result of the tight molecular docking between Mpro and antiviral drugs (nirmatrelvir and ritonavir) [published online ahead of print, 2 November 2022]. Adv. Med. Sci. 202268, 1–9. [Google Scholar] [CrossRef]
  69. Xie, Y.; Choi, T.; Al-Aly, Z. Nirmatrelvir and the Risk of Post-Acute Sequelae of COVID-19. Infectious Diseases (except HIV/AIDS). medRixv 2022. [Google Scholar] [CrossRef]
  70. Singh, C.V.; Jain, S.; Parveen, S. The outcome of fluticasone nasal spray on anosmia and triamcinolone oral paste in dysgeusia in COVID-19 patients. Am. J. Otolaryngol. 202142, 102892. [Google Scholar] [CrossRef]
  71. Abdelalim, A.A.; Mohamady, A.A.; Elsayed, R.A.; Elawady, M.A.; Ghallab, A.F. Corticosteroid nasal spray for recovery of smell sensation in COVID-19 patients: A randomized controlled trial. Am. J. Otolaryngol. 202142, 102884. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  72. O’Kelly, B.; Vidal, L.; McHugh, T.; Woo, J.; Avramovic, G.; Lambert, J.S. Safety and efficacy of low dose naltrexone in a long covid cohort; an interventional pre-post study. Brain Behav. Immun. Health 202224, 100485. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  73. Mohamad, S.A.; Badawi, A.M.; Mansour, H.F. Insulin fast-dissolving film for intranasal delivery via olfactory region, a promising approach for the treatment of anosmia in COVID-19 patients: Design, in-vitro characterization and clinical evaluation. Int. J. Pharm. 2021601, 120600. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  74. Rezaeian, A. Effect of Intranasal Insulin on Olfactory Recovery in Patients with Hyposmia: A Randomized Clinical Trial. Otolaryngol. Head Neck Surg. 2018158, 1134–1139. [Google Scholar] [CrossRef]
  75. Glynne, P.; Tahmasebi, N.; Gant, V.; Gupta, R. Long COVID following mild SARS-CoV-2 infection: Characteristic T cell alterations and response to antihistamines. J. Investig. Med. Off. Publ. Am. Fed. Clin. Res. 202270, 61–67. [Google Scholar] [CrossRef]
  76. Nguyen, L.C.; Yang, D.; Nicolaescu, V.; Best, T.J.; Ohtsuki, T.; Chen, S.N.; Friesen, J.B.; Drayman, N.; Mohamed, A.; Dann, C.; et al. Cannabidiol Inhibits SARS-CoV-2 Replication and Promotes the Host Innate Immune Response. bioRxiv 2021. bioRxiv:2021.03.10.432967. [Google Scholar] [CrossRef]
  77. Esposito, G.; Pesce, M.; Seguella, L.; Sanseverino, W.; Lu, J.; Corpetti, C.; Sarnelli, G. The potential of cannabidiol in the COVID-19 pandemic. Br. J. Pharmacol. 2020177, 4967–4970. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  78. Campos, A.C.; Fogaça, M.V.; Sonego, A.B.; Guimarães, F.S. Cannabidiol, neuroprotection and neuropsychiatric disorders. Pharmacol. Res. 2016112, 119–127. [Google Scholar] [CrossRef]
  79. Castillo, A.; Tolón, M.R.; Fernández-Ruiz, J.; Romero, J.; Martinez-Orgado, J. The neuroprotective effect of cannabidiol in an in vitro model of newborn hypoxic-ischemic brain damage in mice is mediated by CB(2) and adenosine receptors. Neurobiol. Dis. 201037, 434–440. [Google Scholar] [CrossRef]
  80. Degerman, E.; Rauch, U.; Lindberg, S.; Caye-Thomasen, P.; Hultgårdh, A.; Magnusson, M. Expression of insulin signalling components in the sensory epithelium of the human saccule. Cell Tissue Res. 2013352, 469–478. [Google Scholar] [CrossRef]
  81. Khani, E.; Khiali, S.; Beheshtirouy, S.; Entezari-Maleki, T. Potential pharmacologic treatments for COVID-19 smell and taste loss: A comprehensive review. Eur. J. Pharmacol. 2021912, 174582. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  82. Ryan, F.J.; Hope, C.M.; Masavuli, M.G. Long-term perturbation of the peripheral immune system months after SARS-CoV-2 infection. BMC Med. 202220, 26. [Google Scholar] [CrossRef]
  83. Phetsouphanh, C.; Darley, D.R.; Wilson, D.B. Immunological dysfunction persists for 8 months following initial mild-to-moderate SARS-CoV-2 infection. Nat. Immunol. 202223, 210–216. [Google Scholar] [CrossRef]
  84. Queiroz, M.A.F.; Neves, P.F.M.d.; Lima, S.S.; Lopes, J.D.; Torres, M.K.; Vallinoto, I.M.; Bichara, C.D.; Santos, E.F.; de Brito, M.T.; Da Silva, A.L.; et al. Cytokine Profiles Associated with Acute COVID-19 and Long COVID-19 Syndrome. Front. Cell. Infect. Microbiol. 202212, 922422. [Google Scholar] [CrossRef]
  85. Arun, S.; Storan, A.; Myers, B. Mast cell activation syndrome and the link with long COVID. Br. J. Hosp. Med. 202283, 1–10. [Google Scholar] [CrossRef]
  86. Weinstock, L.B.; Brook, J.B.; Walters, A.S.; Goris, A.; Afrin, L.B.; Molderings, G.J. Mast cell activation symptoms are prevalent in Long-COVID. Int. J. Infect. Dis. 2021112, 217–226. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  87. Peluso, M.J.; Deitchman, A.N.; Torres, L. Long-term SARS-CoV-2-specific immune and inflammatory responses in individuals recovering from COVID-19 with and without post-acute symptoms. Cell Rep. 202136, 109518. [Google Scholar] [CrossRef]
  88. Vibholm, L.K.; Nielsen, S.S.F.; Pahus, M.H. SARS-CoV-2 persistence is associated with antigen-specific CD8 T-cell responses. EBioMedicine 202164, 103230. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  89. Patterson, B.K.; Francisco, E.B.; Yogendra, R. Persistence of SARS CoV-2 S1 Protein in CD16+ Monocytes in Post-Acute Sequelae of COVID-19 (PASC) up to 15 Months Post-Infection. Front. Immunol. 202212, 5526. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  90. Etter, M.M.; Martins, T.A.; Kulsvehagen, L.; Pössnecker, E.; Duchemin, W.; Hogan, S.; Sanabria-Diaz, G.; Müller, J.; Chiappini, A.; Rychen, J.; et al. Severe Neuro-COVID is associated with peripheral immune signatures, autoimmunity and neurodegeneration: A prospective cross-sectional study. Nat. Commun. 202213, 6777. [Google Scholar] [CrossRef]
  91. Heming, M.; Li, X.; Räuber, S. Neurological Manifestations of COVID-19 Feature T Cell Exhaustion and Dedifferentiated Monocytes in Cerebrospinal Fluid. Immunity 202154, 164–175. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  92. Townsend, L.; Dyer, A.H.; Naughton, A. Longitudinal Analysis of COVID-19 Patients Shows Age-Associated T Cell Changes Independent of Ongoing Ill-Health. Front. Immunol. 202112, 1593. [Google Scholar] [CrossRef]
  93. Yi, J.S.; Cox, M.A.; Zajac, A.J. T-cell exhaustion: Characteristics, causes and conversion. Immunology 2010129, 474–481. [Google Scholar] [CrossRef]
  94. Visvabharathy, L.; Hanson, B.; Orban, Z. Neuro-COVID long-haulers exhibit broad dysfunction in T cell memory generation and responses to vaccination. medRxiv 2021. medRxiv:2021(08.08.21261763). [Google Scholar] [CrossRef]
  95. Schwabenland, M.; Salié, H.; Tanevski, J. Deep spatial profiling of human COVID-19 brains reveals neuroinflammation with distinct microanatomical microglia-T-cell interactions. Immunity 202154, 1594–1610. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  96. Li, Y.; Fu, L.; Gonzales, D.M.; Lavi, E. Coronavirus neurovirulence correlates with the ability of the virus to induce proinflammatory cytokine signals from astrocytes and microglia. J. Virol. 200478, 3398–3406. [Google Scholar] [CrossRef][Green Version]
  97. Wallukat, G.; Hohberger, B.; Wenzel, K. Functional autoantibodies against G-protein coupled receptors in patients with persistent Long-COVID-19 symptoms. J. Transl. Autoimmun. 20214, 100100. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  98. Chang, S.E.; Feng, A.; Meng, W. New-onset IgG autoantibodies in hospitalized patients with COVID-19. Nat. Commun. 202112, 5417. [Google Scholar] [CrossRef]
  99. Arthur, J.M.; Forrest, J.C.; Boehme, K.W. Development of ACE2 autoantibodies after SARS-CoV-2 infection. PLoS ONE 202116, e0257016. [Google Scholar] [CrossRef]
  100. Sacchi, M.C.; Tamiazzo, S.; Stobbione, P. SARS-CoV-2 infection as a trigger of autoimmune response. Clin. Transl. Sci. 202114, 898–907. [Google Scholar] [CrossRef]
  101. Allahyari, F.; Hosseinzadeh, R.; Nejad, J.H.; Heiat, M.; Ranjbar, R. A case report of simultaneous autoimmune and COVID-19 encephalitis. J. Neurovirol. 202127, 504–506. [Google Scholar] [CrossRef]
  102. Burr, T.; Barton, C.; Doll, E.; Lakhotia, A.; Sweeney, M. N-Methyl-d-Aspartate Receptor Encephalitis Associated with COVID-19 Infection in a Toddler. Pediatr. Neurol. 2021114, 75–76. [Google Scholar] [CrossRef]
  103. Flannery, P.; Yang, I.; Keyvani, M.; Sakoulas, G. Acute Psychosis Due to Anti-N-Methyl D-Aspartate Receptor Encephalitis Following COVID-19 Vaccination: A Case Report. Front. Neurol. 202112, 764197. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  104. Durovic, E.; Bien, C.; Bien, C.G.; Isenmann, S. MOG antibody-associated encephalitis secondary to COVID-19: Case report. BMC Neurol. 202121, 414. [Google Scholar] [CrossRef]
  105. da Costa, M.D.; Rato, M.L.; Cruz, D.; Valadas, A.; Antunes, A.P.; Albuquerque, L. Longitudinally extensive transverse myelitis with anti-myelin oligodendrocyte glycoprotein antibodies following SARS-CoV-2 infection. J. Neuroimmunol. 2021361, 577739. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  106. Woodruff, M.C.; Walker, T.A.; Truong, A.D. Evidence of Persisting Autoreactivity in Post-Acute Sequelae of SARS-CoV-2 Infection. medRxiv 2021. medRxiv:2021.09.21.21263845. [Google Scholar] [CrossRef]
  107. Paterson, R.W.; Brown, R.L.; Benjamin, L. The emerging spectrum of COVID-19 neurology: Clinical, radiological and laboratory findings. Brain 2020143, 3104–3120. [Google Scholar] [CrossRef]
  108. Peluso, M.J.; Anglin, K.; Durstenfeld, M.S. Effect of Oral Nirmatrelvir on Long COVID Symptoms: 4 Cases and Rationale for Systematic Studies. Pathog. Immun. 20227, 95–103. [Google Scholar] [CrossRef]
  109. Ayoubkhani, D.; Bermingham, C.; Pouwels, K.B. Trajectory of long covid symptoms after covid-19 vaccination: Community based cohort study. BMJ 2022377, e069676. [Google Scholar] [CrossRef]
  110. Dale, A.M.; Strickland, J.; Gardner, B.; Symanzik, J.; Evanoff, B.A. Assessing agreement of self-reported and observed physical exposures of the upper extremity. Int. J. Occup. Environ. Health 201016, 1–10. [Google Scholar] [CrossRef]
  111. Spuch, C.; López-García, M.; Rivera-Baltanás, T. Efficacy and Safety of Lithium Treatment in SARS-CoV-2 Infected Patients. Front. Pharmacol. 202213, 1081. [Google Scholar] [CrossRef]
  112. Fisher, B.; Barone, F.; Jobling, K. Syndrome Oeor 132 Ofipwps. Results of a Phase II Randomised, Double-Blind, Placebo-Controlled, Proof of Concept Study. Ann. Rheum. Dis. 201978, 177. [Google Scholar] [CrossRef][Green Version]
  113. Wenzel, J.; Lampe, J.; Müller-Fielitz, H. The SARS-CoV-2 main protease Mpro causes microvascular brain pathology by cleaving NEMO in brain endothelial cells. Nat. Neurosci. 202124, 1522–1533. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  114. Buckingham, S.C.; Campbell, S.L.; Haas, B.R.; Montana, V.; Robel, S.; Ogunrinu, T.; Sontheimer, H. Glutamate release by primary brain tumors induces epileptic activity. Nat. Med. 201117, 1269–1274. [Google Scholar] [CrossRef]
  115. Verkhratsky, A.; Parpura, V. Astrogliopathology in neurological, neurodevelopmental and psychiatric disorders. Neurobiol. Dis. 201685, 254–261. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed][Green Version]
  116. Fernández-Castañeda, A.; Lu, P.; Geraghty, A.C. Mild respiratory SARS-CoV-2 infection can cause multi-lineage cellular dysregulation and myelin loss in the brain. bioRxiv 2022. bioRxiv:2022(01.07.475453). [Google Scholar] [CrossRef]
  117. Oliveira, A.O.; Malwade, S.; Rufino de Sousa, N.; Goparaju, S.K.; Gracias, J.; Orhan, F.; Steponaviciute, L.; Schalling, M.; Sheridan, S.D.; Perlis, R.H.; et al. SARS-CoV-2 promotes microglial synapse elimination in human brain organoids. Mol. Psychiatry 202227, 3939–3950. [Google Scholar] [CrossRef]
  118. Pretorius, E.; Vlok, M.; Venter, C. Persistent clotting protein pathology in Long COVID/Post-Acute Sequelae of COVID-19 (PASC) is accompanied by increased levels of antiplasmin. Cardiovasc. Diabetol. 202120, 172. [Google Scholar] [CrossRef]
  119. Grobbelaar, L.M.; Venter, C.; Vlok, M. SARS-CoV-2 spike protein S1 induces fibrin(ogen) resistant to fibrinolysis: Implications for microclot formation in COVID-19. Biosci. Rep. 202141, BSR20210611. [Google Scholar] [CrossRef]
  120. Ryu, J.K.; Sozmen, E.G.; Dixit, K. SARS-CoV-2 Spike Protein Induces Abnormal Inflammatory Blood Clots Neutralized by Fibrin Immunotherapy. bioRxiv 2021. bioRxiv:2021.10.12.464152. [Google Scholar] [CrossRef]
  121. Bouck, E.G.; Denorme, F.; Holle, L.A. COVID-19 and Sepsis Are Associated with Different Abnormalities in Plasma Procoagulant and Fibrinolytic Activity. Arter. Thromb. Vasc. Biol. 202141, 401–414. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  122. Jana, A.K.; Greenwood, A.B.; Hansmann, U.H.E. Presence of a SARS-CoV-2 protein enhances Amyloid Formation of Serum Amyloid A. bioRxiv 2021. bioRxiv:2021(05.18.444723). [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  123. Zuo, Y.; Estes, S.K.; Ali, R.A. Prothrombotic autoantibodies in serum from patients hospitalized with COVID-19. Sci. Transl. Med. 202012, eabd3876. [Google Scholar] [CrossRef]
  124. Tung, M.L.; Tan, B.; Cherian, R.; Chandra, B. Anti-phospholipid syndrome and COVID-19 thrombosis: Connecting the dots. Rheumatol. Adv. Pract. 20215, rkaa081. [Google Scholar] [CrossRef]
  125. Passos, F.R.S.; Heimfarth, L.; Monteiro, B.S. Oxidative stress and inflammatory markers in patients with COVID-19: Potential role of RAGE, HMGB1, GFAP and COX-2 in disease severity. Int. Immunopharmacol. 2022104, 108502. [Google Scholar] [CrossRef] [PubMed]
  126. Fogarty, H.; Townsend, L.; Morrin, H. Persistent endotheliopathy in the pathogenesis of long COVID syndrome. J. Thromb. Haemost. 202119, 2546–2553. [Google Scholar] [CrossRef]
  127. Poyatos, P. ; Luque, N. ; Eizaguirre, S. Post-COVID-19 patients show an increased endothelial progenitor cell production. Transl. Res2022243, 14-20.[Google Scholar][CrossRef]
  128. Christensen, R.H. ; Berg, R.M.G. L’inflammation vasculaire comme cible thérapeutique chez les « Long Haulers » du COVID-19 : HIITing the Spot ? Front. Cardiovasc. Med. 20218, 187.[Google Scholar][CrossRef]
  129. Lee, M.H. ; Perl, D.P. ; Steiner, J. Neurovascular injury with complement activation and inflammation in COVID-19. Brain 2022145, 2555-2568.[Google Scholar][CrossRef]
  130. Lambadiari, V. ; Mitrakou, A. ; Kountouri, A. Association de COVID-19 avec une altération du glycocalyx endothélial, de la fonction vasculaire et de la déformation du myocarde 4 mois après l’infection. Eur. J. Heart Fail. 202123, 1916-1926.[Google Scholar][CrossRef]
  131. Buzhdygan, T.P. ; DeOre, B.J. ; Baldwin-Leclair, A. La protéine de pointe SARS-CoV-2 modifie la fonction de barrière dans les modèles in vitro statiques 2D et microfluidiques 3D de la barrière hémato-encéphalique humaine. Neurobiol. Dis. 2020146, 105131.[Google Scholar][CrossRef][PubMed]
  132. Osiaevi, I. ; Schulze, A. ; Evers, G. Persistent capillary rarefication in long COVID syndrome [published online ahead of print, 2022 Aug 11. Angiogenesis 202226, 53-61.[Google Scholar][CrossRef][PubMed]
  133. Guedj, E. ; Campion, J.Y. ; Dudouet, P. 18F-FDG brain PET hypometabolism in patients with long COVID. Eur. J. Nucl. Med. Mol. Imaging 202148, 2823-2833.[Google Scholar][CrossRef]
  134. Yong, S.J. Persistent Brainstem Dysfunction in Long-COVID : A Hypothesis. ACS Chem. Neurosci. 202112, 573-580.[Google Scholar][CrossRef]
  135. Barnden, L.R. ; Shan, Z.Y. ; Staines, D.R. Hyperintense sensorimotor T1 spin echo MRI is associated with brainstem abnormality in chronic fatigue syndrome. Neuroimage Clin. 201820, 102-109.[Google Scholar][CrossRef][PubMed]
  136. Barnden, L.R. ; Crouch, B. ; Kwiatek, R. A brain MRI study of chronic fatigue syndrome : Evidence of brainstem dysfunction and altered homeostasis. NMR Biomed. 201124, 1302-1312.[Google Scholar][CrossRef].
  137. Barnden, L.R. ; Shan, Z.Y. ; Staines, D.R. Intra brainstem connectivity is impaired in chronic fatigue syndrome. Neuroimage Clin. 201924, 102045.[Google Scholar][CrossRef]

détection de la fatigue au volant

Ajouter des langues

Extrait de Wikipédia, l’encyclopédie libre

Les logiciels de détection de la fatigue visent à réduire le nombre d’accidents mortels et d’incidents liés à la fatigue. Plusieurs entreprises travaillent sur une technologie destinée à être utilisée dans des secteurs tels que l’exploitation minière, le transport routier et ferroviaire et l’aviation. La technologie pourrait bientôt trouver des applications plus larges dans des secteurs tels que les soins de santé et l’éducation[citation nécessaire].

Fatigue dans l’environnement opérationnel[modifier]

Dans un scénario d’environnement opérationnel où les systèmes d’exploitation dépendent de la performance humaine, la fatigue peut être définie comme une tendance à dégrader la performance. La fatigue est donc un indicateur du risque de base d’erreurs et d’accidents.

Dans le monde entier, les exploitations minières sont exposées au risque de fatigue des travailleurs. La somnolence et la fatigue augmentent les erreurs humaines et contribuent à des accidents qui peuvent être mortels. Les facteurs qui aggravent les niveaux de fatigue chez les travailleurs miniers sont les suivants : les perturbations des rythmes circadiens dues au travail posté, l’exposition au bruit, aux vibrations et aux produits chimiques, la nature monotone et répétitive des tâches et la conduite en équipe de nuit. Les études reconnaissent une connotation entre le mode de vie et la fatigue. Dans les pays en développement, les mineurs dépendent de systèmes de transport public peu fiables qui ajoutent des heures de trajet à leur journée de travail. Ces travailleurs sont plus susceptibles de souffrir d’un sommeil de mauvaise qualité et en quantité insuffisante.

La fatigue est une forme d’affaiblissement des facultés. En 2011, le coroner australien Annette Hennessy a comparé la fatigue à la conduite en état d’ivresse[1]. Les travailleurs fatigués sont tout simplement moins alertes et plus susceptibles de faire preuve d’un mauvais jugement. C’est d’autant plus risqué qu’un opérateur fatigué est souvent le plus mal placé pour juger de son état de fatigue. David Edwards, PhD, Global Mining Safety Solutions Manager chez Caterpillar Inc. compare cela à demander à une personne ivre si elle pense qu’elle est trop intoxiquée pour conduire[2].

Les véhicules et la conduite sont reconnus comme un risque critique dans les environnements miniers. Les interactions entre véhicules et entre véhicules et humains sont généralement mortelles. Le coût monétaire réel des accidents va au-delà des indemnisations et des remboursements d’assurance, des frais médicaux et des coûts d’enquête. Les accidents mortels entraînent souvent une suspension temporaire des opérations et une perte de production. Les exploitations minières de classe mondiale aspirent à un environnement sans accident mortel et publient leurs performances annuelles en matière de sécurité dans leur rapport annuel. Le monde entier attend des mines qu’elles réduisent le nombre de blessures, qu’elles éliminent les accidents mortels et qu’elles préviennent les incidents catastrophiques.

La plupart des mines et des flottes de camions commerciaux s’appuient sur des contrôles non contraignants tels que des procédures et d’autres contre-mesures pour gérer la fatigue. Parmi les contre-mesures courantes susceptibles d’atténuer la fatigue et d’améliorer les niveaux de vigilance des conducteurs de poids lourds, on peut citer : les jours de repos, la gestion du sommeil, des horaires de travail en équipe bien conçus et des pauses structurées pendant l’équipe, le dépistage et le conseil en matière de santé, les programmes d’éducation, la consommation d’aliments et de liquides et les dispositifs de mesure de la vigilance du conducteur.

Conséquences de la fatigue[modifier]

Les conséquences de la fatigue sont particulièrement évidentes dans les statistiques de la sécurité routière. Toutefois, les conducteurs de véhicules légers et commerciaux ne sont pas les seuls à courir des risques. Dans tous les secteurs d’activité, les travailleurs postés sont vulnérables aux incidents liés à la fatigue, en particulier pendant le travail de nuit. Les statistiques de sécurité ne sont pas toujours disponibles et enregistrent rarement les facteurs de causalité de l’incident. Dans cette section, les statistiques de la sécurité routière sont utilisées pour illustrer le contexte du problème de la fatigue.

La fatigue au volant désigne généralement l’état dans lequel se trouve un conducteur dont les fonctions physiologiques et mentales sont déficientes et dont les aptitudes à la conduite diminuent objectivement, généralement après une période de conduite prolongée. Un conducteur endormi au volant n’agira pas pour éviter une collision ou un accident et, pour cette raison, l’accident est beaucoup plus susceptible de causer des blessures graves ou la mort[3]. Les accidents de la route liés à la fatigue sont trois fois plus susceptibles d’entraîner des blessures graves ou la mort. Une grande partie de ces accidents se produisent entre 14h00 et 16h00 et entre 02h00 et 06h00. Au cours de ces deux périodes, les conducteurs sont plus susceptibles de somnoler, ce qui augmente le risque d’accident[4].

Les statistiques montrent que l’une des principales causes d’accidents de la circulation mortels ou entraînant des blessures est une baisse du niveau de vigilance. Dans le secteur du transport routier, 57 % des accidents mortels sont dus à la fatigue du conducteur. C’est la première cause d’accidents de poids lourds[4].

Selon le sondage Sleep in America réalisé en 2005 par la National Sleep Foundation, 60 % des conducteurs adultes – soit environ 168 millions de personnes – déclarent avoir conduit un véhicule alors qu’ils se sentaient somnolents au cours de l’année écoulée et 13 % d’entre eux admettent l’avoir fait au moins une fois par mois[4].

La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) estime de manière prudente que 100 000 accidents signalés par la police sont la conséquence directe de la fatigue du conducteur chaque année. On estime à 1 550 le nombre de morts, à 71 000 le nombre de blessés et à 12,5 milliards de dollars les pertes financières[4].

En Australie, 60 à 65 % des accidents de transport routier sont directement liés à la fatigue de l’opérateur et 30 % de tous les accidents sont liés à la fatigue[5].

Défis techniques et de conception[modifier]

L’interaction complexe des principaux facteurs physiologiques responsables de la somnolence – les rythmes circadiens et la pulsion homéostatique du sommeil – pose de formidables défis techniques à la conception et au développement des systèmes de détection de la fatigue. La technologie doit être robuste et capable d’une grande précision dans divers environnements opérationnels où les conditions changent constamment et où les besoins des clients varient[6].

Pour répondre aux exigences d’efficacité et de fonctionnalité, la technologie doit respecter les lignes directrices suivantes[7].

  • Il doit mesurer ce qu’il est censé mesurer d’un point de vue opérationnel et conceptuel, et ces mesures doivent être cohérentes dans le temps. Ainsi, un dispositif conçu pour mesurer les clignements d’yeux (d’un point de vue opérationnel) et la vigilance (d’un point de vue conceptuel) devrait mesurer ces deux éléments en permanence pour tous les conducteurs.
  • La technologie logicielle utilisée dans l’appareil doit être optimisée en termes de sensibilité et de spécificité. Les faux négatifs doivent être réduits au minimum grâce à une détection précise et fiable des niveaux de vigilance réduits. Les faux positifs doivent être minimisés grâce à une identification précise et fiable de la conduite sûre et de la vigilance du conducteur.
  • L’appareil doit être robuste, fiable et capable de fonctionner en continu sur des périodes prolongées, par exemple pendant une période de travail. Les coûts d’entretien et de remplacement ne doivent pas être excessifs.
  • être capable de surveiller en temps réel le comportement du conducteur ou de l’opérateur.
  • L’appareil doit pouvoir fonctionner avec précision dans différentes conditions d’utilisation, de jour, de nuit et sous éclairage. La précision ne doit pas être compromise par les conditions régnant dans la cabine de l’opérateur, telles que l’humidité, la température, les vibrations, le bruit, etc.
  • Les signaux d’avertissement sonores ne doivent pas effrayer l’opérateur et doivent être réglables sur une plage raisonnable. Les signaux doivent être distincts et audibles dans les conditions de fonctionnement afin de ne pas être confondus avec d’autres alarmes et signaux.

Critères d’acceptation par l’utilisateur[modifier]

Indépendamment des avantages évidents qu’offrent les dispositifs de détection de la fatigue en termes de sécurité, l’acceptation de la technologie dépend du fait que l’opérateur perçoive les avantages comme supérieurs au coût. L’acceptation par l’utilisateur est influencée par les facteurs suivants :[8][7]

  • Facilité d’utilisation : le fonctionnement de la technologie doit être compréhensible et intuitif. L’opérateur doit être familiarisé avec les capacités, les limites et les paramètres opérationnels dans toutes les conditions d’utilisation. Les données de sortie du dispositif doivent être facilement et correctement interprétées par des opérateurs ayant des capacités cognitives et physiques différentes. La vision de la route et des autres commandes ne doit pas être obstruée.
  • Facilité d’apprentissage : le succès de la technologie dépend de sa compatibilité avec le modèle mental de l’opérateur, de la facilité avec laquelle il comprend, se rappelle et retient les informations et réagit en conséquence. Plus important encore, l’opérateur doit faire confiance à la précision de l’appareil pour maximiser les « succès » et éliminer les fausses alarmes ou les alarmes intempestives.
  • Valeur perçue : le conducteur doit percevoir la technologie comme contribuant à une conduite plus sûre et plus alerte, mais elle ne doit pas non plus créer un état de dépendance excessive. Le dispositif doit être utile à l’opérateur dans le cadre de son propre programme de gestion de la fatigue. Il doit être clair que l’utilisation de l’appareil est totalement sûre et n’a pas d’effets secondaires négatifs sur la santé de l’opérateur. Les données relatives à l’opérateur, saisies et transmises à une salle de contrôle centrale, doivent être totalement confidentielles.
  • Défense des intérêts : un élément essentiel de l’acceptation par les utilisateurs est mesuré par la volonté des opérateurs d’acheter et d’approuver la technologie. Compte tenu des avantages perçus du dispositif en matière de sécurité, l’adoption par le marché augmentera si elle est soutenue par les utilisateurs visés – opérateurs, gestionnaires de flotte, associations de transporteurs routiers, services de sécurité, etc.
  • Comportement du conducteur : l’interaction avec le dispositif ne devrait pas avoir d’influence négative sur l’attention que le conducteur porte au maintien d’une conduite sûre. Une exposition prolongée à la technologie devrait avoir une influence positive sur le comportement du conducteur et modifier son mode de vie en ce qui concerne la gestion de la fatigue.

Technologies de détection et de surveillance de la fatigue[modifier]

La technologie de surveillance de la fatigue a connu des avancées significatives au cours de la dernière décennie. Ces solutions technologiques innovantes sont désormais disponibles dans le commerce et offrent de réels avantages en termes de sécurité aux conducteurs, aux opérateurs et aux autres travailleurs postés dans tous les secteurs[9].

Les développeurs de logiciels, les ingénieurs et les scientifiques mettent au point des logiciels de détection de la fatigue qui utilisent divers indices physiologiques pour déterminer l’état de fatigue ou de somnolence. La mesure de l’activité cérébrale (électroencéphalogramme) est largement reconnue comme la norme en matière de surveillance de la fatigue. D’autres technologies utilisées pour déterminer les déficiences liées à la fatigue comprennent des mesures de symptômes comportementaux tels que le comportement oculaire, la direction du regard, les micro-corrections dans l’utilisation de la direction et de l’accélérateur, ainsi que la variabilité de la fréquence cardiaque[citation nécessaire].

Technologie de l’électroencéphalographie (EEG)[modifier]

Les logiciels de détection de la fatigue analysent le comportement et les signes avant-coureurs pour déterminer le début de la fatigue. Cette technologie pourrait constituer un outil extrêmement précis pour détecter les premiers stades de la fatigue chez les conducteurs et minimiser la probabilité d’incidents. La technologie permet aux conducteurs d’identifier visuellement et en temps réel leur niveau de vigilance. Les conducteurs peuvent évaluer de manière proactive différentes approches pour maintenir leur vigilance et gérer leur niveau de fatigue.

L’électroencéphalographie (EEG) est une technique qui rend compte de l’activité électrique du cerveau de manière non invasive[10]. Elle a été découverte par Hans Berger en 1924 et a évolué pendant plus de 90 ans jusqu’à la technologie avancée d’aujourd’hui. Une réduction spectaculaire de la taille, du poids et du coût des instruments EEG et la possibilité de communiquer sans fil avec d’autres systèmes numériques ont ouvert la voie à l’extension de la technologie à des domaines jusqu’alors insoupçonnés, tels que le divertissement, le bio-feedback et le soutien à l’apprentissage et à l’entraînement de la mémoire. L’expérimentation et le développement de produits autour de cette technologie comprennent des applications de détection de la fatigue.

Un nouveau logiciel de détection de la fatigue par EEG mesure la capacité d’un individu à résister au sommeil[10]. Le micro-sommeil ne se produit que lorsqu’un individu ne parvient pas à résister au sommeil, il ne se produit pas lorsqu’un individu choisit de se reposer. Les opérateurs d’équipements mobiles lourds ont l’habitude de résister au sommeil ; c’est un comportement naturel et presque inconscient. Cependant, lorsque la capacité d’un individu à résister au sommeil diminue, il y a un risque de micro-sommeil. La capacité à résister au sommeil est donc la mesure de sécurité la plus pertinente pour les opérateurs d’équipement. La mesure sous-jacente à la technologie est l’activité cérébrale. L’électroencéphalogramme est l’étalon-or de la science du sommeil et de la fatigue[10], car il s’agit d’une mesure physiologique plus directe, qui offre une meilleure précision en évitant les mesures erronées liées à l’environnement extérieur.

Outre le développement d’une technologie portable pratique, la cartographie universelle des informations EEG en une mesure utile est nécessaire pour une surveillance précise de la fatigue dans un environnement opérationnel. Bien que l’analyse EEG soit bien avancée, les scientifiques ont constaté qu’en raison des variations physiologiques naturelles d’une personne à l’autre, les règles rigoureuses d’interprétation de l’activité cérébrale ne peuvent pas être appliquées efficacement à l’ensemble de la population. Cela signifie qu’une approche basée sur des règles pour les mesures de la fatigue par EEG ne serait pas pratique, car chaque variation physiologique nécessiterait une règle spécifique applicable à une personne spécifique.

Pour résoudre ce problème, les scientifiques ont mis au point l’algorithme universel de la fatigue, basé sur une approche fondée sur les données. La somnolence est un état déterminé par des mesures indépendantes non liées à l’EEG. Le test de résistance au sommeil d’Oxford (test OSLER) et le test de vigilance psychomotrice (PVT) sont les mesures les plus couramment utilisées dans la recherche sur le sommeil[10]. Ces deux tests ont été utilisés pour établir l’échantillon de données pour le développement de l’algorithme universel de fatigue. L’algorithme a été développé à partir de l’EEG réel d’un grand nombre d’individus. Des techniques d’intelligence artificielle ont ensuite été utilisées pour cartographier la multitude de relations individuelles. L’implication est que le résultat devient progressivement universel et significatif au fur et à mesure que des données provenant d’un plus grand nombre d’individus sont incluses dans l’algorithme. En plus d’une approche expérimentale en aveugle, les tests de l’algorithme sont également soumis à des parties externes indépendantes[10].

Suivi du pourcentage d’ouverture des yeux (PERCLOS)[modifier]

PERCLOS est une mesure de détection de la somnolence, désignée comme le pourcentage de fermeture des paupières sur la pupille au fil du temps, qui reflète les fermetures lentes des paupières ou les baisses de vigilance plutôt que les clignements d’yeux[11]. Chaque développeur de technologie utilise une configuration unique et une combinaison de matériel pour améliorer la précision et la capacité à suivre le mouvement des yeux, le comportement des paupières, la position de la tête et du visage dans toutes les circonstances possibles[11].

Certains systèmes reposent sur un module de caméra sur une base rotative montée sur le tableau de bord à l’intérieur de la cabine. Le dispositif dispose d’un large champ de vision pour s’adapter aux mouvements de la tête de l’opérateur. L’équipement utilise un logiciel de suivi oculaire avec une approche d’illumination structurée qui dépend du contraste élevé entre les pupilles et le visage pour identifier et suivre les pupilles de l’opérateur.

D’autres systèmes de suivi flexibles et mobiles permettent de suivre la tête et le visage, y compris les yeux, les paupières et le regard. Ces systèmes fournissent désormais un retour d’information en temps réel sans utiliser de fil, d’aimant ou de casque.

Bien que les études aient confirmé une corrélation entre PERCLOS et l’affaiblissement des facultés, certains experts s’inquiètent de l’influence que le comportement oculaire non lié aux niveaux de fatigue peut avoir sur la précision des mesures. La poussière, un éclairage insuffisant, l’éblouissement et les changements d’humidité sont des facteurs non liés à la fatigue qui peuvent influencer le comportement oculaire de l’opérateur. Ce système peut donc être sujet à des taux plus élevés de fausses alarmes et à des cas d’altération manqués[10].

Suivi des caractéristiques faciales[modifier]

Le système de vision par ordinateur utilise une caméra discrète montée sur le tableau de bord et deux sources d’éclairage infrarouge pour détecter et suivre les traits du visage du conducteur. Le système analyse les fermetures des yeux et les positions de la tête pour déterminer l’apparition précoce de la fatigue et de la distraction. L’algorithme de détection de la fatigue calcule AVECLOS. Il s’agit du pourcentage de temps pendant lequel les yeux sont complètement fermés au cours d’un intervalle d’une minute[12].

La technologie a été développée pour les marchés domestiques et commerciaux et est actuellement testée dans un véhicule de démonstration Volvo.

Plate-forme mobile[modifier]

Récemment, le logiciel du système de détection de la fatigue a été modifié pour fonctionner sur les téléphones mobiles Android. La technologie utilise la caméra du téléphone portable qui est montée sur un support sur le tableau de bord de la cabine pour surveiller le mouvement des yeux de l’opérateur. Les développeurs du système ont préféré utiliser la technique du mouvement des paupières[13]. Le système robuste est capable de suivre les mouvements rapides de la tête et les expressions faciales. L’éclairage externe est limité, ce qui réduit les interférences avec l’opérateur. D’autres techniques potentielles présentent des inconvénients liés à l’utilisation d’un matériel spécifique. La détection des bâillements rend difficile la détection précise de la position des lèvres. La détection des hochements de tête nécessite la fixation d’électrodes sur le cuir chevelu.

En outre, des méthodes d’apprentissage profond pour la reconnaissance d’actions ont également été appliquées avec succès sur des appareils mobiles[14]. Les techniques d’apprentissage profond ne nécessitent pas d’étapes distinctes de sélection des caractéristiques pour identifier les positions des yeux, de la bouche ou de la tête et ont le potentiel d’augmenter encore la précision de la prédiction.

Il existe également des technologies basées sur des applications qui n’utilisent pas de caméras, mais qui exploitent le test de Bowles-Langley (BLT)[15] par le biais d’une expérience simple de 60 secondes qui s’apparente à un jeu. Parmi les entreprises qui ont mis sur le marché des applications de détection de la fatigue utilisant ce type de technologie, on peut citer Predictive Safety, basée à Denver, Colorado, États-Unis, et Aware360, basée à Calgary, Alberta, Canada.

Détection de la somnolence du conducteur[modifier]

Article principal : Détection de la somnolence du conducteur

Les technologies évoquées dans les sections précédentes ont ouvert le paysage de la sécurité automobile à divers constructeurs qui ont ajouté de nouveaux dispositifs de sécurité à leurs modèles de production. Les moteurs du développement de ces dispositifs peuvent être considérés soit comme des pressions réglementaires, soit comme l’amélioration de l’offre de valeur de leur produit grâce à l’ajout de dispositifs.

Les nouveaux développements dans l’industrie automobile sont les suivants :[16]

  • La poursuite du développement est assurée par NVIDIA, fournisseur de puces pour Audi, Mercedes, Tesla et d’autres. NVIDIA développe le co-pilote, un outil d’intelligence artificielle capable d’apprendre les comportements de chaque conducteur et de déterminer les comportements anormaux.
  • Pour la détection précoce de la somnolence, Plessey Semiconductors a mis au point des capteurs, à placer dans un siège, qui surveillent les variations du rythme cardiaque.
  • Bosch, un fournisseur allemand de technologies pour de nombreuses entreprises automobiles, met au point un système basé sur une caméra qui surveillera les mouvements de la tête et des yeux, ainsi que la posture du corps, le rythme cardiaque et la température corporelle.
  • Valeo, un autre fournisseur de technologie automobile, met au point un système de caméra infrarouge qui surveillera les enfants assis à l’arrière ainsi que les mouvements des épaules, du cou et de la tête du conducteur, à la recherche d’écarts par rapport à la norme.
  • Le système d’assistance à l’attention de Mercedes surveille le comportement du conducteur pendant les 20 premières minutes de conduite afin d’établir une base de référence. Ensuite, le système compare ces comportements à pas moins de 90 indices, tels que l’angle du volant, la déviation de la voie et des facteurs externes comme les rafales de vent et l’évitement des nids-de-poule.

Les applications de ces systèmes ne se limitent pas aux constructeurs automobiles, mais aussi à des entreprises technologiques tierces. Ces entreprises ont mis au point du matériel comme l’Anti-Sleep Pilot et le Vigo. Anti-Sleep Pilot est un dispositif danois qui peut être installé sur n’importe quel véhicule et qui utilise une combinaison d’accéléromètres et de tests de réaction. Le Vido est un casque Bluetooth intelligent qui détecte les signes de somnolence par le mouvement des yeux et de la tête afin d’alerter les utilisateurs.

En 2013, on estimait qu’environ 23 % des nouvelles voitures immatriculées étaient équipées, à des degrés divers, de systèmes de détection de la somnolence. L’importance de ces systèmes peut être attribuée au fait que les organismes de réglementation de la sécurité les intègrent dans leurs systèmes d’évaluation. Les systèmes réglementaires tels que le système Euro NCAP se concentrent principalement sur les évaluations de la sécurité des occupants, des piétons et des enfants à travers la publication d’une note globale de 5 étoiles. En 2009, une nouvelle catégorie a été ajoutée sous la forme des systèmes d’assistance à la sécurité Euro NCAP Advance. L’Euro NCAP Advanced examine les systèmes de surveillance de la sécurité active des nouveaux modèles de voitures et vise à fournir aux acheteurs de voitures des conseils clairs sur les avantages offerts par ces nouvelles technologies en matière de sécurité.

Voici une liste de quelques systèmes de sécurité avancés récemment mis au point par les constructeurs automobiles[16].

  • Surveillance du comportement de la direction, amélioration de la vision et freinage d’urgence autonome

Il utilise principalement les informations fournies par le système de direction assistée électrique, les systèmes radar et les caméras. Ces systèmes pourraient faciliter le freinage autonome en cas de somnolence ou de distraction, lorsque le conducteur n’agit pas assez rapidement. La conduite autonome permet également de prévenir les accidents lorsque le conducteur réagit trop lentement ou ne réagit pas du tout.

  • Position du véhicule dans la voie de circulation

Utilise une caméra de surveillance de la voie et des capteurs radar. Ces systèmes peuvent vous aider et vous avertir lorsque vous quittez involontairement la voie de circulation ou lorsque vous changez de voie sans indication, généralement en raison de la fatigue. Ces fonctions sont communément appelées surveillance des angles morts, assistance au maintien de la trajectoire ou surveillance de la sortie de voie.

  • Surveillance des yeux et du visage du conducteur

Nécessitant une caméra surveillant le visage du conducteur, appelée « attention assist », ces systèmes détectent et avertissent les conducteurs pour éviter qu’ils ne s’endorment momentanément au volant.

  • Mesures physiologiques

Il nécessite des capteurs corporels pour mesurer des paramètres tels que l’activité cérébrale, le rythme cardiaque, la conductivité de la peau et l’activité musculaire. Cette méthode n’est pas limitée aux seuls conducteurs de voiture. Des études ont également été menées pour évaluer les mesures neurophysiologiques comme méthode d’amélioration de la vigilance des pilotes d’avion.

Volkswagen[modifier]

VW a intégré un système qui aide les conducteurs à se sentir bien physiquement et mentalement lorsqu’ils sont au volant. Le système surveille de près le comportement du conducteur, en notant les écarts qui peuvent être des signes avant-coureurs de la fatigue du conducteur[17].

Volvo[modifier]

Volvo a développé le système Driver Alert Control, qui détecte les conducteurs fatigués et les avertit avant qu’ils ne s’endorment au volant. Ce système est le premier système de détection de la fatigue mis au point par un constructeur automobile et est commercialisé depuis 2007[18].

Recherche à Stanford[modifier]

En 2009, l ‘Université de Stanford a étudié les systèmes de détection automatique de la fatigue et a conclu que la technologie reposant sur le mouvement des paupières peut être efficace pour déterminer la fatigue du conducteur dans les automobiles, mais que des recherches supplémentaires doivent être menées pour améliorer la précision[19].

Voir aussi[edit]

Références[modifier]

  1. ^. mw-parser-output .« Coroner calls for shake-up of laws »The Morning Bulletin. 24 février 2011.
  2. ^ « Point de vue : Perspectives sur l’exploitation minière moderne ». Caterpillar Global Mining. 2007. {{citejournal}}: Cite journal nécessite |journal= (aide)
  3. ^ Friswell, R. ; Williamson, A.M. (2011). « Investigating the relative effects of sleep deprivation and time of day on fatigue and performance ». Accident Analysis & Prevention43 (2011) : 690–697. doi:10.1016/j.aap.2010.10.013PMID 21376856.
  4. Sauter à :a b c d « Faits et statistiques »DrowsyDriving.org. Consulté le 30 avril 2017.
  5. ^ « Fatigue Management Plan ». Ministère de l’industrie et du développement du gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud. 2001. {{citejournal}}: Cite journal requires |journal= (help)
  6. ^ Dingus , T.A ; Hardee, H. ; Wierwille, W.W (1987). « Development of models for on-board detection of driver impairment ». Accident Analysis & Prevention19 (4) : 271–283. doi:10.1016/0001-4575(87)90062-5PMID 3651201.
  7. Sauter à :a b Maldonado, C.C. ; Schutte, P.C. (2003).  » Factors affecting dirver alertness during the operation of haul trucks in the South African mining industry » (PDF). Pretoria : CSIR Mining Technology. {{cite journal}}: Cite journal requires |journal=(help)
  8. ^ Barr, L. ; Howarth, H. ; Popkin, S. ; Carroll, R. J. (2005). « A review and evaluation of emerging driver fatigue detection measures and technologies ». Washington, DC : Département des transports des États-Unis. CiteSeerX 10.1.1.508.8409{{citejournal}}: Cite journal requires |journal= (help)
  9. ^ « Fatigue Monitoring Technology | Transportation Alternatives ». Consulté le 2021-03-06.
  10. Sauter à :a b c d e f « www.smartcaptech.com ». www.smartcaptech.com. EdanSafe. 2015. Consulté le 30 avril 2017.
  11. Sauter à :a b Federal Highway Administration (1998).  » PERCLOS : A valid psychophysiological measure of alertness as assessed by psychomotor vigilance » (PDF). Washington, DC : Département des transports des États-Unis. {{cite journal}}: Cite journal requires |journal=(help)
  12. ^ Ji , Q. ; Lan, P. ; Zhu, Z. (2004). « Surveillance non intrusive en temps réel et prédiction de la fatigue du conducteur ». IEEE Transactions on Vehicle Technology55 (3) : 1052-1068. CiteSeerX 10.1.1.79.846doi:10.1109/TVT.2004.830974S2CID 5971302.
  13. ^ Abulkair, M. ; Alsahli, A.H. ; Alzahrani, F.M ; Alzahrani, H.A ; Bahran, A.M ; Ibrahim, L.F ; Taleb, K.M (2015).  » Système de détection et d’alerte de la fatigue du conducteur sur plateforme mobile »Procedia Computer Science62 (2015) : 555–564. doi:10.1016/j.procs.2015.08.531.
  14. ^ Wijnands , J.S. ; Thompson, J. ; Nice, K.A. ; Aschwanden, G.D.P.A. ; Stevenson, M. (2019). « Surveillance en temps réel de la somnolence des conducteurs sur les plateformes mobiles à l’aide de réseaux neuronaux 3D »Neural Computing and Applications32 (13) : 9731-9743. arXiv:1910.06540doi:10.1007/s00521-019-04506-0.
  15. ^ Langley, Dr. Theodore D. ; Heitmann, Dr. Anneke ; Schnipke, Dr. Deborah L. ; Ashford, Dr. J. Wesson ; Hansen, Dr. Karen ; Bowles, Henry M. (24 septembre 2009). « Measuring human fatigue with the BLT prototype »Institut national pour la sécurité et la santé au travail. NIOSHTIC No. 20038627. Consulté le 10 octobre 2019.
  16. Sauter à :a b Taub, E.A. (16 mai 2017). « Somnolent au volant ? Certaines voitures peuvent le dire »New York Times. Consulté le 16 mai 2017.
  17. ^ »Fatigue Detection ». Volkswagen Australia Official Website New Cars & SUVs{{citeweb}}: Missing or empty |url= (help)
  18. ^ « Volvo Cars introduit de nouveaux systèmes pour alerter les conducteurs fatigués et distraits ». Volvo Car Corporation. 22 octobre 2013. {{citejournal}}: Cite journal requires |journal= (help)
  19. ^ Tinoco De Rubira, T. (11 décembre 2009).  » Système de détection automatique de la fatigue » (PDF). Université de Stanford. {{citejournal}}: Cite journal nécessite |journal= (aide)

Catégories

Les modifications cérébrales liées au COVID peuvent entraîner une fatigue à long terme

Nouvelles brèves

28 février 2023

Mary Van Beusekom, MS

Sujets

COVID-19PARTAGER

Assessing brain scansDes changements structurels dans le cerveau pourraient expliquer la fatigue persistante et les complications neuropsychiatriques associées à un long COVID, selon une étude observationnelle. étude publié hier dans eClinicalMedicine.

Les chercheurs de l’Universitatsmedizin Berlin en Allemagne ont recruté 47 adultes âgés de 18 à 69 ans qui souffraient de fatigue modérée à sévère et qui se sont rendus dans des cliniques externes neurologiques post-COVID entre le 15 avril et le 30 novembre 2021 ; 83 % étaient des femmes. Ils ont été comparés à 47 patients témoins non infectés et à 47 patients atteints de sclérose en plaques et souffrant de fatigue. L’âge moyen de tous les participants était de 43 à 44 ans.

L’équipe a effectué une imagerie par résonance magnétique (IRM) et des tests neuropsychiatriques et cognitifs à une médiane de 7,5 mois après l’infection par le COVID-19.

Mauvaise qualité du sommeil, dépression

L’IRM a révélé des changements structurels anormaux dans le thalamus, la partie du cerveau responsable du relais des signaux moteurs et sensoriels et de la régulation du sommeil et de l’éveil. Ces changements ont été mis en corrélation avec la gravité de la fatigue physique, la gêne fonctionnelle quotidienne liée à la fatigue et la somnolence diurne, ont noté les auteurs.

Les déformations de forme et les volumes réduits du thalamus et d’autres zones du cerveau se recoupent avec les changements observés chez les patients atteints de sclérose en plaques et sont liés à des troubles de la mémoire à court terme.

La mauvaise qualité du sommeil et la dépression – mais pas la fatigue – étaient liées à la gravité de l’infection et coexistaient avec une anxiété accrue et une somnolence diurne.

Nous fournissons un aperçu des changements cérébraux liés au syndrome post-COVID.

« En montrant que le symptôme subjectif de la fatigue a un corrélat structurel sous-jacent dans le cerveau, nous fournissons un aperçu des changements cérébraux liés au syndrome post-COVID et signalons un biomarqueur longitudinal potentiel pour la récupération », ont écrit les chercheurs. « Dans le contexte d’une nouvelle augmentation du nombre d’infections par le SRAS-CoV-2, une caractérisation précise de la fatigue post-COVID est une condition préalable pour comprendre les pathomécanismes impliqués et améliorer les soins aux patients. »

Détection de la fatigue de conduite basée sur l’EEG

De face. Neurorobot., 11 février 2021h

ttps://doi.org/10.3389/fnbot.2021.618408

à l’aide d’une fonction de base radiale de hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux

  • 1 Centre de robotique et de microsystèmes, Université Soochow, Suzhou, Chine
  • 2 Département de génie biomédical, Université de Houston, Houston, TX, États-Unis
  • 3 College of Automation, Intelligent Control & Robotics Institute, Hangzhou Dianzi University, Hangzhou, Chine
  • 4 Hôpital provincial de réadaptation en cas d’accident du travail du Guangdong, Guangzhou, Chine
  • 5 Département de génie industriel, Université de Houston, Houston, TX, États-Unis

La détection de la fatigue au volant basée sur l’électroencéphalographie (EEG) a récemment attiré une attention croissante en raison de la nature non invasive, peu coûteuse et potable de la technologie EEG, mais il est toujours difficile d’extraire des caractéristiques informatives des signaux EEG bruyants pour la détection de la fatigue au volant . Le réseau de neurones à fonction de base radiale (RBF) a attiré beaucoup d’attention en tant que classificateur prometteur en raison de sa structure de réseau linéaire dans les paramètres, de sa forte capacité d’approximation non linéaire et de la propriété de généralisation souhaitée. Les performances du réseau RBF dépendent fortement des paramètres réseau tels que le nombre de nœuds cachés, le nombre de vecteurs centraux, la largeur et les poids de sortie. Cependant, les méthodes d’optimisation globale qui optimisent directement tous les paramètres du réseau entraînent souvent un coût d’évaluation élevé et une convergence lente. Pour améliorer la précision et l’efficacité du modèle de détection de fatigue de conduite basé sur l’EEG, cette étude vise à développer un réseau RBF à hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux (RBF-TLLH) qui permet une optimisation globale des paramètres clés du réseau. Des données expérimentales d’EEG ont été recueillies, à la fois dans des états de fatigue et d’alerte, auprès de six participants en bonne santé dans un environnement de conduite simulée. L’analyse en composantes principales a d’abord été utilisée pour extraire les caractéristiques des signaux EEG, et le RBF-TLLH proposé a ensuite été utilisé pour l’état de conduite (fatigue de six participants en bonne santé dans un environnement de conduite simulée. L’analyse en composantes principales a d’abord été utilisée pour extraire les caractéristiques des signaux EEG, et le RBF-TLLH proposé a ensuite été utilisé pour l’état de conduite (fatigue de six participants en bonne santé dans un environnement de conduite simulée. L’analyse en composantes principales a d’abord été utilisée pour extraire les caractéristiques des signaux EEG, et le RBF-TLLH proposé a ensuite été utilisé pour l’état de conduite (fatiguecontre _ alerte). Les résultats ont démontré que l’approche RBF-TLLH proposée obtenait de meilleures performances de classification (précision moyenne : 92,71 % ; aire sous la courbe de fonctionnement du récepteur : 0,9199) par rapport à d’autres réseaux de neurones artificiels largement utilisés. De plus, seuls trois paramètres de base doivent être déterminés à l’aide des ensembles de données d’apprentissage dans le classificateur RBF-TLLH proposé, ce qui augmente sa fiabilité et son applicabilité. Les résultats démontrent que l’approche RBF-TLLH proposée peut être utilisée comme cadre prometteur pour une détection fiable de la fatigue au volant basée sur l’EEG.

Introduction

La fatigue au volant est une préoccupation mentale et physique typique qui affaiblit la capacité du conducteur à contrôler le véhicule ( Li Z. et al., 2017 ). Cela représente non seulement un risque important de blessures et de décès pour les conducteurs, mais également des blessures pour les autres usagers de la route tels que les passagers, les motocyclistes, les autres conducteurs et les piétons. Selon les données statistiques rapportées par l’Organisation mondiale de la santé, plus de 1,3 million de personnes sont tuées chaque année dans des accidents de la route principalement dus à la fatigue au volant ( Sahayadhas et al., 2012 ; Li Z. et al., 2017 ). Par conséquent, il est très important d’étudier les caractéristiques de la fatigue de conduite et de développer un système de détection automatique de la fatigue de conduite avec des performances de détection fiables ( Li Z. et al., 2017Sikander et Anwar, 2019 ).

Les méthodes actuellement disponibles pour la détection de la fatigue au volant peuvent être classées en trois catégories ( Sikander et Anwar, 2019 ): (1) approche basée sur la psychologie qui repose généralement sur des questionnaires psychométriques pour évaluer le niveau de fatigue d’un individu ( Michielsen et al., 2004 ), (2) approche basée sur la vidéo qui surveille généralement l’état comportemental et physique du conducteur, comme les traits du visage, la position de la tête, le temps de réaction, les erreurs de direction, la déviation de voie, etc. ( Akerstedt et al., 2005 ; Hsieh et Tai, 2013 ), et (3) une approche physiologique qui utilise les biosignaux associés à la fatigue au volant, comme l’électrooculographie (EOG) pour mesurer le mouvement de l’œil ( Hu et Zheng, 2009 ;Picot et al., 2012 ), électrocardiographie (ECG) pour détecter la variabilité de la fréquence cardiaque ( Jung et al., 2014 ), électroencéphalographie (EEG) pour évaluer l’état du cerveau ( Huang et al., 2016 ; Ma et al., 2019 , 2020 ), et l’électromyographie (EMG) pour mesurer l’activité musculaire ( Sikander et Anwar, 2019 ). Parmi eux, la mesure psychologique autodéclarée prend du temps et est subjective car elle repose sur les réactions subjectives du conducteur viaquestionnaires, ce qui rend impossible et peu fiable la détection en temps réel. Les approches basées sur la vidéo sont vulnérables aux facteurs environnementaux, tels que la luminosité, les conditions météorologiques, l’état des routes et d’autres facteurs, qui pourraient entraîner de mauvaises performances de détection ( Jimenez-Pinto et Torres-Torriti, 2012 ). L’EOG, l’ECG, l’EMG de surface et l’EEG ont tous été explorés en tant que mesures physiologiques pour la détection de la fatigue au volant, avec des avantages et des inconvénients spécifiques les uns par rapport aux autres ( Sikander et Anwar, 2019). Les électrodes doivent être placées sur la surface du corps, ce qui rend le système de nature intrusive. Par exemple, les signaux EOG sont récupérés par des électrodes placées près de l’œil, ce qui peut gêner la conduite. L’ECG peut être mesuré de manière moins intrusive, mais les signaux ECG ont montré une forte variance inter-sujets, ce qui peut compliquer le développement d’un système générique de détection de la fatigue au volant. L’applicabilité de l’EMG de surface dans la détection de la fatigue de conduite en temps réel est limitée ( Sikander et Anwar, 2019 ). L’EEG a été considéré comme une modalité prometteuse pour la détection de la fatigue au volant, en raison de sa haute résolution temporelle, de sa grande portabilité et de sa bonne sensibilité à l’état cérébral ( O’Hanlon et Kelley, 1977 ; Nguyen et al., 2019 ; Gao et al., 2020). En particulier, l’EEG peut être utilisé pour mesurer de manière non invasive l’activité électrique neuronale de la surface du cuir chevelu afin de fournir une évaluation directe de l’état de fatigue cérébrale ( Zhao et al., 2017 ; Sikander et Anwar, 2019 ). Cependant, la récupération du signal EEG à travers plusieurs électrodes est très sensible au bruit provenant de facteurs externes, et il est essentiel d’extraire des caractéristiques informatives des signaux EEG bruyants pour une application réussie de détection de la fatigue au volant.

Les réseaux de neurones ont été utilisés comme des outils prometteurs pour extraire des caractéristiques informatives des signaux EEG en raison de leur parallélisme de calcul massif qui ressemble à la façon dont le cerveau traite l’information ( Masic et Pfurtscheller, 1993 ). Récemment, de nombreuses études ont mis en œuvre des systèmes de détection de la fatigue au volant basés sur l’EEG en utilisant des techniques de réseau de neurones. Vuckovic et al. ont proposé un modèle de classification de la vigilance et de la somnolence à partir d’enregistrements EEG sur des sujets sains arbitraires, dans lequel le réseau de neurones artificiels (RNA) a été utilisé comme classificateur automatique ( Vuckovic et al., 2002). Yang et al. ont présenté un modèle de classification de la fatigue au volant basé sur une technique de fusion d’informations et un réseau neuronal dynamique. Les résultats expérimentaux ont indiqué que les caractéristiques dérivées de l’EEG étaient capables de détecter l’état de fatigue d’un conducteur ( Yang et al., 2010 ). De plus, Aruna et al. ont proposé une méthode récurrente de réseau neuronal flou auto-évolutif pour la détection de la fatigue au volant, dans laquelle le coefficient de corrélation de l’attention du conducteur était classé pour détecter la fatigue au volant ( Aruna et Kalaivani, 2016 ). Chai et al. ont présenté une structure de réseau neuronal bayésien à trois couches pour la classification binaire de la fatigue au volant, où la modélisation autorégressive (RA) a été utilisée comme algorithme d’extraction de caractéristiques ( Chai et al., 2017b). De plus, Chai et al. ont également proposé un modèle amélioré de classification de la fatigue au volant basé sur l’EEG, où le modèle AR a été utilisé pour l’extraction de caractéristiques, et le réseau de croyance clairsemé-profond (DBN clairsemé) a été utilisé pour la classification ( Chai et al., 2017a ). Des études récentes ont également démontré que le réseau de neurones à fonction de base radiale (RBF) était un classificateur prometteur en raison de sa structure de réseau linéaire dans les paramètres, de sa forte capacité d’approximation non linéaire et de la propriété de généralisation souhaitée. Li et al . ont démontré que la méthode de classification basée sur la fonction de base radiale présente des avantages en termes de précision de classification pour la classification des crises d’épilepsie en comparant avec cinq autres classificateurs ( Li Y. et al., 2017 ; Li et al., 2019). La régression vectorielle de support basée sur le noyau RBF a également obtenu de meilleures performances dans la prédiction de la fatigue par rapport aux autres fonctions du noyau dans l’étude de Bose et al. (2019) . Les performances du réseau RBF dépendent fortement des paramètres réseau, qui doivent être optimisés globalement pour de meilleures performances. Les paramètres du réseau RBF peuvent être estimés à l’aide des méthodes d’optimisation globale existantes ( Petković et al., 2016 ; Aljarah et al., 2018 ). Malheureusement, en raison d’un nombre relativement important de paramètres de réseau qui doivent être optimisés, les méthodes d’optimisation globale existantes présentent un coût de calcul élevé et une convergence lente et conduisent en outre à une faible précision de classification et à une faible efficacité du réseau RBF.

Dans cette étude, un réseau RBF à hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux (RBF-TLLH) est développé pour améliorer les performances de la classification RBF. Dans le RBF-TLLH proposé, seuls trois paramètres de réseau RBF clés doivent être optimisés et, en tant que tels, peuvent être facilement optimisés globalement et efficacement. Plus précisément, le RBF-TLLH est construit en utilisant l’algorithme ROLS + D-opt, qui combine les moindres carrés orthogonaux régularisés (ROLS) et le plan expérimental d’optimalité D (D-opt) au niveau inférieur et l’optimisation de l’essaim de particules ( PSO) au niveau supérieur. L’algorithme PSO est utilisé pour optimiser globalement les trois paramètres de base de l’algorithme ROLS+D-opt afin d’améliorer les performances de classification. Comme les signaux EEG sont généralement mesurés avec plusieurs canaux à un taux d’échantillonnage élevé, l’analyse en composantes principales (PCA) (Hotelling, 1933 ) est utilisé pour réduire la dimensionnalité de l’espace de données d’origine ( Lever et al., 2017 ; Artoni et al., 2018 ) avant l’application du RBF-TLLH. Les performances de l’approche proposée sont évaluées sur la détection de la fatigue au volant et comparées à plusieurs réseaux de neurones artificiels largement utilisés, notamment le réseau de neurones artificiels basé sur la rétropropagation (BP), le réseau de neurones artificiels basé sur le PSO et le réseau RBF basé sur l’algorithme d’apprentissage ROLS+D-opt.

Matériaux et méthodes

Étudier le design

La structure globale du cadre de classification de la fatigue basé sur l’EEG proposé est illustrée à la figure 1 , qui se compose de cinq étapes : (1) collecte de données EEG dans un environnement de conduite simulé, (2) prétraitement et segmentation des données brutes, (3) réduction de la dimensionnalité et extraction de caractéristiques à l’aide de l’ACP ; (4) classification à l’aide du réseau RBF et (5) évaluation des performances.Figure 1

FIGURE 1 . Illustration schématique du réseau de fonctions à base radiale de la hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux.

Participants et acquisition de données EEG

Les données EEG utilisées dans cette étude ont été recueillies auprès de six volontaires sains de sexe masculin (droitiers, âgés de 23 à 27 ans). Tous les volontaires avaient des permis de conduire valides et aucun participant n’avait d’antécédents de troubles physiques ou psychologiques. L’étude a été approuvée par le comité d’éthique local (Guangdong Provincial Work Injury Rehabilitation Center, Chine) et réalisée conformément à la Déclaration d’Helsinki. Chaque sujet a été pleinement informé du but de la recherche et a fourni un consentement éclairé écrit avant le début de l’expérience.

Un système de simulation de conduite (Shanghai Infrared Automobile Simulator Driving Equipment Co., Ltd., Chine) a été utilisé pour imiter un environnement de conduite réel pendant l’expérience. Comme le montre la figure 2 , le système de simulation de conduite comprend des simulations d’embrayages, de freins, d’accélérateurs et de scènes qui se composent de trois grands écrans et d’un logiciel de simulation hautes performances. Ce système peut imiter l’expérience de conduite réelle, comme l’évolution du trafic environnant. Les signaux EEG ont été enregistrés à l’aide d’un système d’acquisition EEG à 32 canaux (Brain Products GmbH, Allemagne), avec un taux d’échantillonnage de 500 Hz. Des électrodes EEG ont été placées sur le cuir chevelu selon le système standard international 10–20.Figure 2

FIGURE 2 . Le système de simulation de conduite et le dispositif d’acquisition EEG.

Avant le début de l’expérience, tous les participants ont été autorisés à pratiquer et à se familiariser avec le système de simulation de conduite. Les données EEG ont ensuite été recueillies pour deux états, alerte (non-fatigue) et fatigue. Pour collecter les données d’alerte, tous les sujets devaient maintenir un sommeil adéquat et naturel pendant environ 8 h pendant la nuit précédant l’expérience. Les données EEG ont été recueillies à 9 h le lendemain pendant environ 30 à 60 min pendant que les sujets exécutaient la tâche de simulation de conduite. Pour l’enregistrement des données d’alerte, le chemin a été tracé relativement compliqué pour éviter la somnolence des sujets. D’autre part, pour collecter les données de fatigue, tous les sujets ont été invités à dormir seulement 4 h pendant la nuit précédant l’expérience. Les données EEG ont également été enregistrées à 9 h pendant 30 à 60 min lorsque les sujets conduisaient dans l’environnement de simulation. L’expérience a été réalisée dans un laboratoire calme et non perturbé avec des températures ambiantes d’environ 22°C. Afin d’atteindre rapidement l’état de fatigue lors de la collecte de données sur la fatigue, une route longue et droite avec très peu de piétons a été utilisée dans l’environnement simulé. Pendant l’enregistrement des données, un observateur était assis à 2 m à côté du sujet et surveillait le comportement du sujet sans causer aucune perturbation au sujet. L’observateur décidait si le sujet était dans un état de fatigue ou dans un état d’alerte en observant les signes de somnolence du sujet (plus de 2 s de fermeture des yeux et de hochements de tête, grande déviation de la route). L’enregistrement des données EEG s’est terminé 30 minutes après que le sujet ait commencé à montrer des symptômes de fatigue.

Prétraitement et segmentation des données

Dans cette étude, des signaux EEG de 20 minutes dans chaque état (alerte ou fatigue) ont été collectés sur chaque sujet, et toutes les analyses de données ont été mises en œuvre dans un environnement MATLAB (2014a, MathWorks, Natick, Massachusetts). Les données EEG enregistrées ont d’abord été sous-échantillonnées de 500 à 200 Hz, et un filtrage passe-bande Butterworth de quatrième ordre (1 à 45 Hz) a ensuite été appliqué pour éliminer les artefacts tels que la dérive lente, le bruit à haute fréquence et la ligne électrique. ingérence. Les données EEG prétraitées de 20 minutes (1 200 s) pour chaque état ont ensuite été segmentées en appliquant une fenêtre temporelle de 10 s, ce qui a donné 120 échantillons pour chaque état (fatigue ou alerte). Il convient de noter que, dans cette étude, chaque échantillon est une forme matricielle à deux dimensions (32 canaux × 2 000 points). Ainsi, avec les six participants, un total de 1, 440 échantillons (720 échantillons pour l’alerte et 720 échantillons pour la fatigue) ont été formés pour l’extraction et la classification des caractéristiques. Pour chaque participant, le total de 240 échantillons a été divisé en l’ensemble de données d’entraînement avec 200 échantillons et l’ensemble de données de validation avec les 40 échantillons restants, où les échantillons EEG de fatigue et d’état d’alerte ont été répartis de manière égale. De plus, une validation croisée de 6 fois a été utilisée pour l’évaluation des performances.

Extraction de caractéristiques

Pour extraire les caractéristiques représentatives des grandes quantités de données EEG, la réduction de la dimensionnalité est d’abord effectuée pour réduire les dépenses de calcul et l’erreur de classification. L’ACP est une méthode non supervisée efficace et flexible pour la réduction de la dimensionnalité des données ( Hotelling, 1933 ). Pour un échantillon EEG donné ( m 32 canaux × 2 000 points), l’ACP transforme les données de l’échantillon dans un espace de dimension inférieure par le biais d’une projection orthogonale ou d’une transformation des points corrélés en variables de données non corrélées, appelées composantes principales (PC) ( Lever et al., 2017 ; Artoni et al., 2018 ). En fonction du taux de cotisation cumulatif prédéterminé, le premier rles composants avec les variances les plus importantes sont conservés. Le nombre préservé de PCs, r , est un paramètre important dans PCA. Dans cette étude, différentes valeurs r ont été testées à travers plusieurs essais, et les résultats ont montré que les 10 premiers PC représentaient plus de 80 % (le taux de contribution cumulé minimum est jusqu’à 82,13 %) de la variance totale des signaux d’origine pour tous Échantillons EEG. Par conséquent, les 10 premiers PC ont été conservés et l’échantillon EEG d’origine d’une taille de 32 sur 2 000 a été transformé en une matrice de dimension inférieure d’une taille de 32 sur 10. Ces échantillons de dimension inférieure ont été utilisés pour construire la classification de la fatigue au volant. maquette.

Modèle de classement

Un réseau RBF est un réseau neuronal prédictif à couche cachée unique qui est généralement contrôlé par plusieurs paramètres clés, notamment les vecteurs centraux, la largeur de la fonction de base et les poids de connexion des nœuds cachés à la sortie du réseau. Un réseau RBF avec n nœuds cachés et une seule sortie est illustré à la figure 3 , où les caractéristiques d’entrée sont d’abord transformées en nœuds cachés via n fonctions de base gaussiennes avec une largeur uniforme et différents vecteurs centraux. Les nœuds cachés sont en outre agrégés pour prédire la sortie du réseau via des poids de connexion. En désignant le vecteur d’entrée par x et la sortie par ỹ ) , le réseau RBF pourrait être représenté par :

ỹ ( x ) =∑je = 1nθjeexp ( -| | x- _cje| |2/ ρ )    ( 1 )ỹ(x)=∑i=1nθiexp(-||x-ci||2/ρ)    (1)

où i ( i = 1, ⋯ , n ) sont les vecteurs centraux, ρ est la largeur des fonctions de base gaussiennes, θ i ( i = 1, ⋯ , n ) sont les poids et ||·|| est la norme euclidienne.Figure 3

ILLUSTRATION 3 . Réseau de fonctions à base radiale pour le modèle de classification de la fatigue au volant basé sur l’EEG.

Algorithme d’apprentissage intégré ROLS+D-opt

Afin de construire un modèle avec de bonnes performances, dans cette étude, nous adoptons un algorithme d’apprentissage intégré (ROLS + D-opt) pour former le modèle en combinant les moindres carrés orthogonaux régularisés et le plan expérimental D-optimal. Les techniques de régularisation ROLS améliorent les propriétés de généralisation, et le plan expérimental de D-optimalité améliore encore l’efficacité et la robustesse du modèle ( Hong et Harris, 2002 ; Chen et al., 2003 ). En désignant l’entrée et la sortie du k ème échantillon par x ( k ) et y ( k ), respectivement, un ensemble d’apprentissage de N échantillons pourrait être représenté par{ y( k ) , x ( k ) }Nk = 1{y(k),x(k)}k=1N. Pour formuler le réseau comme un problème linéaire dans les paramètres, chaque entrée d’échantillon est considérée comme un centre candidat dans RBF, c’est-à-dire, i = x ( i ), i = 1, …, N . Par conséquent, le i ème nœud caché sur le k ème échantillon, noté ϕ i ( k ), pourrait être représenté parϕje( k ) = e X p ( -| | X ( k ) – X ( je ) ||2ρ)ϕi(k)=exp(-||x(k)-x(i)||2ρ). La sortie souhaitée y ( k ) peut être exprimée comme

y( k ) = ỹ ( k ) + e ( k ) =∑je = 1Nθjeϕje( k ) + e ( k ) 1 ≤ k ≤ N    ( 2 )y(k)=ỹ(k)+e(k)=∑i=1Nθiϕi(k)+e(k)1≤k≤N    (2)

où e ( k ) est l’erreur entre y ( k ) et la sortie réelle du réseau ỹ( k ), θ i sont les poids de sortie et N est le nombre d’échantillons dans l’ensemble de données d’apprentissage. L’algorithme d’apprentissage ROLS+D-opt intégré transforme d’abord le modèle (2) en une forme matricielle et effectue une décomposition orthogonale sur la matrice de régression, qui décompose la matrice de régression en une matrice avec des colonnes orthogonales et une matrice triangulaire supérieure. Plus précisément, le modèle de régression dans (2) peut être décrit comme :

y =Φθ+ e = W UNE θ+ e = W g + e    ( 3 )y=Φθ+e=WAθ+e=Wg+e    (3)

où y est le vecteur de sortie, Φ est la matrice de régression, θ est le vecteur de pondération et e est le vecteur d’erreur. La matrice de régression Φ pourrait être décomposée en deux matrices, W et A , où W = w1 , ⋯ , wN ] a des colonnes orthogonales qui satisfontwJjewj=0 ( je , j=1 ,⋯,N) wTwj=0(je,j=1,⋯,N)pour i ≠ j , et A est une matrice triangulaire supérieure à éléments diagonaux unitaires. La matrice triangulaire supérieure multiplie encore le vecteur de poids pour construire un vecteur de poids orthogonal, c’est-à-dire,g=[g1,⋯,gN]J =Aθ g=[g1,⋯,GN]T=Aθ. Ensuite, l’algorithme d’apprentissage ROLS+D-opt intégré effectue une procédure de sélection directe de sous-ensemble à partir du modèle de régression complet, qui est basé sur le critère de minimisation suivant (Chen et al., 2003 ) :

JCR( g, λ , β) =JR( g, λ ) + β∑je = 1N− journal (wJjewje) =eJe +λgJg +                          β∑je = 1N− journal (wJjewje)( 4 )JCR(g,λ,β)=JR(g,λ)+β∑je=1N-Journal(wjeJwje)=eJe+λgJg+                          β∑je=1N-Journal(wjeJwje)    (4)

oùJR( g, λ ) =eJe +λgJgJR(g,λ)=eJe+λgJgest le critère d’erreur régularisé, λ ≥ 0 est un paramètre de régularisation et β est une petite pondération positive fixe pour le coût de D-optimalité. Le taux de réduction d’erreur est défini comme suit :

[ c r e r r ]je= ( (wJjewje+ λ )g2je+ βjournal (wJjewje) ) /yJy( 5 )[crerr]je=((wjeJwje+λ)gje2+βJournal(wjeJwje))/yJy    (5)

Sur la base du ratio dans (5), les régresseurs significatifs sont sélectionnés dans une procédure de régression directe, et la procédure de sélection est terminée lorsque ( Chen et al., 2003 ) :

[ c r e r r ]je≤ 0 , fou _ ns+ 1 ≤ l ≤ N( 6 )[crerr]je≤0,For ns+1≤je≤N    (6)

Hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux Algorithme d’apprentissage en réseau RBF

Dans l’algorithme d’apprentissage ROLS+D-opt intégré, tous les centres candidats du réseau sont choisis parmi les vecteurs d’entrée des échantillons d’apprentissage, et les poids de sortie θ i dans (1) peuvent être obtenus par un algorithme d’apprentissage linéaire ( Chen et al., 2003 ). Par conséquent, seuls la largeur uniforme ρ , le paramètre de régularisation λ et le paramètre de pondération D-optimalité β doivent être déterminés dans l’algorithme ROLS + D-opt. Le choix de ces trois paramètres a une grande influence sur les performances du réseau RBF ( Hong et al., 2003Chen et al., 2009 ). Une méthode d’optimisation globale est nécessaire pour déterminer la combinaison optimale de ces trois paramètres.

Un schéma de hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux (TLLH) est proposé en combinant les algorithmes PSO et ROLS + D-opt pour former le réseau RBF, comme le montre la figure 4. Avec les valeurs de la fonction de fitness données au niveau inférieur, PSO (Kennedy et Eberhart, 1995Shi et Eberhart, 1995 ) est utilisé pour apprendre la largeur ρ, le paramètre de régularisation λ et le paramètre de pondération D-optimalité β de l’algorithme intégré (ROLS +D-opt) au niveau supérieur, tandis que le niveau inférieur consiste en p algorithme d’apprentissage intégré parallèle ROLS+D-opt pour chaque ensemble de paramètres, [λ, ρ, β], fourni par le PSO. p est la taille de l’essaim du PSO, c’est-à-dire qu’il y a pparticules dans l’algorithme PSO. PSO, comme une méthode d’optimisation intelligente en essaim, a la caractéristique du calcul parallèle. Dans cette étude, tous les échantillons EEG sont divisés en un ensemble d’apprentissage et un ensemble de validation. Le i -ème algorithme ROLS + D-opt construit un réseau RBF en utilisant l’ensemble de données d’apprentissage avec une particule donnée [λ i, ρ i, β i ] et l’erreur quadratique moyenne (MSE) sur l’ensemble de validation du RBF résultant modèle est défini comme la fonction de fitness de l’algorithme PSO :

min f( K) =1nc∑k = 1nc( y( X ( k ) )-ỹ ( X ( k ) ) )2( 7 )minF(K)=1nc∑k=1nc(y(X(k))-ỹ(X(k)))2    (sept)

où K = [λ i, ρ i, β i ] représente la particule, y ( x ( k ) est la sortie souhaitée de l’échantillon de validation, ỹ( x ( k )) est la sortie réelle du réseau et c est la taille de l’ensemble de validation Plus la valeur de fitness est petite, meilleures sont les performances de généralisation du réseau ( Chen et al., 19992008 ).

La complexité de calcul de ce schéma TLLH est déterminée par le nombre total d’évaluations de fonctions au niveau supérieur. En supposant que la taille de l’essaim du PSO est p, la génération évolutive est T, et la complexité de l’algorithme ROLS+ D-opt est ROLS+D−opt. Ensuite, la complexité du schéma TLLH est

CTLLH= p × T×CROLS + D − opter    ( 8 )CTLLH=p×T×CROLS+D-opt    (8)

puisque le PSO n’est utilisé que pour optimiser trois paramètres de l’algorithme d’apprentissage ROLS+D-opt intégré, et le niveau inférieur présente un problème d’apprentissage linéaire. L’exigence de calcul globale de ce schéma est beaucoup plus petite que celle du schéma où un PSO est directement utilisé pour déterminer la structure du réseau RBF ainsi que pour apprendre tous les paramètres du réseau ( Billings et Zheng, 1995 ).Figure 4

ILLUSTRATION 4 . L’architecture de la hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux dans les réseaux de fonctions à base radiale.

Évaluation des performances

Pour évaluer les performances de l’approche proposée, le RBF-TLLH proposé a été appliqué à l’ensemble de données de classification de la fatigue au volant et comparé aux modèles de réseau de neurones de pointe, y compris le RBF basé sur l’algorithme ROLS + D-opt ( RBF-ROLS+D-opt) ( Chen et al., 2003 ), ANN avant à trois couches avec rétropropagation (ANN-BP) ( Zaw et al., 2019 ; Zhang et Pu, 2020 ) et trois couches ANN avant avec optimisation PSO (ANN-PSO) ( Li et Liu, 2016 ). Le RBF basé sur l’algorithme ROLS+D-opt (RBF-ROLS+D-opt) a été largement utilisé en raison de sa robustesse, de la rareté des paramètres et de la facilité de mise en œuvre ( Chen et al., 2003). ANN-BP a la capacité d’approximer la fonction non linéaire avec une précision arbitraire ; par conséquent, il a été largement appliqué à divers problèmes de classification ( Zaw et al., 2019 ; Zhang et Pu, 2020 ). L’ANN avant à trois couches avec optimisation PSO (ANN-PSO) est également largement utilisé en raison de ses avantages tels qu’une mise en œuvre facile, moins de paramètres d’ajustement et une convergence rapide ( Li et Liu, 2016). Les poids et seuils initiaux sont générés de manière aléatoire dans l’intervalle [−1, 1] dans l’ANN-BP, l’époque maximale est fixée à 1 000 et le taux d’apprentissage est de 0,01. La MSE de l’ensemble de données d’apprentissage est minimisée en tant que fonction objectif dans l’ANN-PSO. La plage des paramètres variables est définie sur [−1, 1], la taille de l’essaim est définie sur 30 et les itérations évolutives sont définies sur 60. Selon la formule empirique, les nœuds cachés de ces deux classificateurs ANN sont tous deux définis sur 30. De plus, afin d’éviter le sur-ajustement ou le sur-entraînement dans le réseau ANN, une stratégie d’arrêt précoce basée sur la validation est utilisée pour sélectionner les meilleurs paramètres d’entraînement. Figure 5montre la courbe MSE de l’ensemble d’apprentissage et de l’ensemble de validation pour la classification. On peut voir que le meilleur numéro d’itération de l’ANN-BP est 79, et le meilleur numéro d’itération de l’ANN-PSO est 43, pour ce résultat d’apprentissage, selon la courbe MSE de l’ensemble de validation.Figure 5

ILLUSTRATION 5 . Erreur quadratique moyenne (MSE) de l’ensemble d’apprentissage et de validation pour l’arrêt précoce du classifieur. (A) Formation et validation MSE de réseau de neurones artificiels (ANN)-rétro-propagation. (B) Formation et validation MSE de l’optimisation des essaims de particules ANN.

La technique de régularisation est employée dans la fonction de critère (4) dans le TLLH-RBF proposé pour éviter le problème de sur-ajustement et améliorer la précision de la classification du réseau RBF. Le coût d’optimalité D est introduit pour améliorer encore l’efficacité et la robustesse du modèle de sous-ensemble sélectionné. Les paramètres, y compris la largeur RBF, le paramètre de régularisation et le paramètre de pondération D-optimalité, sont respectivement définis dans la plage ρ ∈ [1, 220], λ ∈ [ 10−7 , 1] et β ∈ [ 10− 7 , 1], et optimisé à l’aide du PSO. La taille de l’essaim pde PSO est fixé à 15 et le nombre d’itérations évolutives est fixé à 30. Pour une comparaison plus approfondie, un autre classificateur de réseau RBF basé sur l’algorithme ROLS + D-opt est également conçu, où les paramètres de largeur et D-optimalité sont déterminés comme ρ = 110 et β = 10−4 , respectivement, par la méthode des essais et erreurs, alors que le paramètre de régularisation λ est estimé par l’approche bayésienne (MacKayi, 1992 ; Chen et al., 1996 ).

Les résultats de classification obtenus par les quatre modèles de réseaux neuronaux susmentionnés ont été comparés les uns aux autres. Dans tous ces modèles de classification, lorsque la sortie réelle du réseau est > 0,5, le modèle la classe comme 1 (état de fatigue) ; sinon, le modèle le classe comme 0 (état d’alerte). Tous les échantillons sont d’abord normalisés avant que l’ANN ne soit formé pour éviter que les poids ANN ne soient trop grands.

Résultats

Le tableau 1 résume la précision de la classification dans la détection de la fatigue au volant telle qu’obtenue par les quatre modèles de classification utilisant une validation croisée de 6 fois pour chaque sujet. Les résultats montrent que le classificateur RBF-TLLH atteint la plus grande précision pour tous les sujets dans la classification de la fatigue par rapport aux états d’alerte, avec une valeur moyenne de 92,71 ± 6,26 %. Dans l’ensemble, les classificateurs ANN obtiennent une précision de classification inférieure à celle des classificateurs basés sur RBF. Le test t apparié a été utilisé pour la comparaison statistique, comme le montre la figure 6, montrant que le classificateur RBF-TLLH proposé surpasse de manière significative les deux autres classificateurs ANN (p< 0,05) alors que le RBF basé sur ROLS + D-opt ne le fait pas. Bien qu’aucune différence significative ne soit observée entre ces deux classificateurs différents basés sur RBF, le RBF-TLLH atteint une plus grande précision et produit une variance plus faible que le réseau RBF ROLS + D-opt, ce qui suggère que le RBF-TLLH proposé est plus précis et robuste. classificateur dans la détection de fatigue de conduite EEG dans ces deux classificateurs basés sur RBF.Tableau 1

TABLEAU 1. Précision moyenne (%) de la validation croisée 6 fois pour chaque sujet en utilisant différents classificateurs.Figure 6

ILLUSTRATION 6. Diagramme à barres des précisions moyennes lors de l’utilisation de différents classificateurs. *significativement différent du contrôle ( p < 0,05) ; **significativement différent du contrôle ( p < 0,005).

Pour évaluer plus en détail les performances de classification du RBF-TLLH proposé, six mesures comprenant le vrai positif (TP), le vrai négatif (TN), le faux positif (FP), le faux négatif (FN), la spécificité/le taux de vrai négatif [TNR = TN /(TN + FP)], et la sensibilité/taux de vrais positifs [TPR = TP/(TP + FN)] (Chai et al., 2017a ,b ), sont calculés à partir de tous les sujets et résumés dans le tableau 2. Comparé aux modèles ANN-BP et ANN-PSO, le modèle de réseau RBF-TLLH présente les meilleures performances quelles que soient la spécificité, la sensibilité et la précision. De plus, le modèle RBF-TLLH surpasse de manière significative le modèle RBF basé sur ROLS + D-opt en termes de sensibilité, démontrant la supériorité de l’approche proposée pour détecter la fatigue au volant. Comparé au RBF basé sur ROLS + D-opt, le modèle RBF-TLLH proposé atteint une spécificité légèrement inférieure, mais une précision et une sensibilité beaucoup plus élevées.Tableau 2

TABLEAU 2. Résultats de la classification de l’étatdefatiguevs. état d’alerte pour le jeu de validation.

L’analyse de la courbe des caractéristiques de fonctionnement du récepteur (ROC) est également effectuée et les résultats sont résumés à la Figure 7. La courbe ROC est un tracé de TPR par rapport au taux de faux positifs (spécificité FPR/1) en faisant varier différents rapports de seuil en tant que variable de balayage. Un modèle de classification aléatoire devrait montrer une ligne droite reliant (0, 0) à (1, 1) (ligne diagonale tiret-point sur la figure 7 ). Toute courbe ROC située dans le triangle inférieur droit indique que le classifieur est pire que la supposition aléatoire, tandis que la courbe ROC située dans le triangle supérieur gauche indique que le modèle fonctionne mieux que la supposition aléatoire (Fawcett, 2006Chai et al. , 2017b). L’aire sous la courbe (AUC) de la courbe ROC est ensuite calculée pour évaluer les performances du modèle. Comme le montre la figure 7, le RBF-TLLH proposé atteint la meilleure courbe ROC en haut à gauche et donne la valeur AUC la plus élevée (0,9199) parmi tous les classificateurs, démontrant les meilleures performances dans la détection de la fatigue au volant.Figure 7

ILLUSTRATION 7. Tracé des caractéristiques de fonctionnement du récepteur avec les valeurs d’aire sous la courbe pour différents modèles de classification : (1) réseau de neurones artificiels (ANN) utilisant l’algorithme de rétropropagation, (2) ANN utilisant l’optimisation de l’essaim de particules, (3) réseau de fonction de base radiale (RBF) utilisant Algorithme ROLS + D-opt et (4) réseau RBF utilisant la méthode de hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux.

Discussion

L’EEG présente les avantages d’être non invasif et d’avoir une résolution temporelle élevée pour la mesure de l’activité cérébrale et a été largement considéré comme un bon indicateur de la transition entre les états d’alerte et de fatigue. La densité spectrale de puissance (PSD), qui convertit le domaine temporel des données EEG dans le domaine fréquentiel, a été largement utilisée dans les études traditionnelles de détection de fatigue basées sur l’EEG. Les signaux EEG peuvent alors être généralement divisés en cinq bandes, à savoir Delta (0,5–4 Hz), Theta (4–8 Hz), Alpha (8–13 Hz), Beta (13–30 Hz) et Gamma (30– 42 Hz), selon les caractéristiques de fréquence et d’amplitude ( Sikander et Anwar, 2019 ). Il a été constaté que l’augmentation des fuseaux de la bande alpha de l’EEG est associée à l’état de fatigue lorsque les participants se produisent dans l’environnement de conduite monotone réel (Simon et al., 2011 ). Il a également été démontré que l’EEG est sensible aux fluctuations de la vigilance et qu’il prédit la dégradation des performances due à une charge mentale soutenue. Lors de la tâche de conduite monotone, les bouffées EEG alpha seront dominantes dans les canaux EEG central et postérieur, ce qui est un signal de somnolence et de vigilance réduite ( Simon et al., 2011 ).

En prenant le sujet 1 et le sujet 3 comme exemples, la figure 8 montre les distributions PSD des bandes d’ondes alpha (8–13 Hz) et entières (1–45 Hz) des deux états (alerte et fatigue), respectivement. On peut observer que les distributions de PSD entre les états d’alerte et de fatigue montrent une différence caractéristique apparente. La différence de PSD entre les états d’alerte et de fatigue du sujet 3 est également plus significative par rapport aux distributions de PSD du sujet 1. Ceci est cohérent avec les résultats du tableau1lors de l’utilisation du classificateur RBF-TLLH, c’est-à-dire que la précision de classification moyenne obtenue dans le sujet 3 (100 %) est supérieure à celle obtenue dans le sujet 1 (89,58 %). De plus, en ce qui concerne les distributions PSD des sujets pendant l’état de fatigue, la bande alpha des signaux EEG transporte la majorité des informations parmi l’ensemble des distributions PSD. Ces résultats confirment que l’EEG présente une différence distincte de caractéristiques entre les états d’alerte et de fatigue, démontrant la faisabilité de l’utilisation de l’EEG comme approche efficace pour détecter la fatigue au volant.Figure 8

ILLUSTRATION 8. Distributions de densité spectrale de puissance (PSD) des signaux EEG pour les sujets 1 et 3.(A) Distributions PSD de la bande alpha des signaux EEG dans l’état d’alerte (a1) et dans l’état de fatigue (a2). Distributions PSD de la bande entière des signaux EEG en état d’alerte (a3) ​​et en état de fatigue (a4) pour le sujet 1. (B) Distributions PSD de la bande alpha des signaux EEG en état d’alerte (b1) et en état de fatigue (b2). Distributions PSD de toute la bande des signaux EEG dans l’état d’alerte (b3) et dans l’état de fatigue (b4) pour le sujet 3.

Bien que les signaux EEG fournissent des caractéristiques distinctes associées aux états d’alerte et de fatigue du cerveau, il est toujours nécessaire et critique de développer un classificateur performant afin de surveiller l’altération de l’état du cerveau pendant la conduite. Des études ont démontré que le réseau neuronal RBF est un classificateur prometteur en raison de sa structure de réseau linéaire dans les paramètres, de sa forte capacité d’approximation non linéaire et de sa propriété de généralisation nécessaire (Li Y. et al., 2017Bose et al., 2019Li et al., 2019). Les performances du réseau RBF dépendent fortement du nombre de nœuds cachés, des vecteurs considérables et des poids de sortie. Ces paramètres peuvent être informés à l’aide de certaines méthodes d’optimisation globale ; Cependant, l’optimisation directe de tous les paramètres à l’aide de l’algorithme d’optimisation globale est entraînée par le coût d’évaluation élevé et la convergence lente. Cette étude vise à améliorer les performances du modèle de classification de la fatigue au volant basé sur l’EEG en utilisant un réseau RBF à hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux (RBF-TLLH). Le RBF-TLLH est intégré en intégrant l’algorithme ROLS+D-opt, qui combine les moindres carrés orthogonaux régularisés et le plan expérimental de D-optimalité au niveau inférieur et le PSO au niveau supérieur.

Au niveau inférieur du RBF-TLLH, l’algorithme d’apprentissage ROLS + D-opt est utilisé. Avec l’algorithme d’apprentissage ROLS + D-opt, tous les centres candidats du réseau RBF sont choisis parmi les vecteurs d’entrée des échantillons d’apprentissage, et les poids de sortie dans (1) peuvent être obtenus par un algorithme d’apprentissage linéaire (Chen et al., 2003 ). De plus, toute la procédure de construction du modèle de réseau RBF se termine automatiquement lorsque la condition (6) est atteinte. Par conséquent, il ne reste que trois paramètres dans l’algorithme ROLS + D-opt, à savoir la largeur uniforme, le paramètre de régularisation et le paramètre de pondération D-optimalité, à déterminer. Au niveau supérieur du RBF-TLLH, le PSO est utilisé. PSO est généralement caractérisé comme un algorithme avec un concept simple, une mise en œuvre facile et une bonne efficacité de calcul(Kennedy et Eberhart, 1995Shi et Eberhart, 1995 ). En tant que méthode d’optimisation intelligente en essaim, PSO a la caractéristique d’un calcul parallèle. Par conséquent, PSO est utilisé pour optimiser les trois paramètres de base de l’algorithme ROLS + D-opt au niveau supérieur, tandis que l’algorithme ROLS + D-opt construit automatiquement des réseaux RBF au niveau inférieur pour améliorer les performances de classification. Comme le montrent les tableaux 12, le réseau RBF obtenu à partir de la hiérarchie d’apprentissage proposée a démontré ses performances supérieures avec une précision de classification moyenne de 92,71 % et une valeur AUC-ROC de 0,9199 par rapport à d’autres méthodes, ce qui en fait un candidat prometteur pour la fatigue au volant. détection à l’avenir.

Les données expérimentales EEG ont été recueillies chez six sujets sains dans un environnement de conduite simulée et ont été utilisées pour évaluer les performances de l’algorithme RBF-TLLH proposé en le comparant à trois autres classificateurs. Les résultats montrent que le RBF-TLLH proposé permet d’obtenir une augmentation substantielle de la précision de la classification par rapport aux autres approches. En particulier, la sensibilité du modèle RBF-TLLH proposé est beaucoup plus élevée que les trois autres méthodes. Les performances de haute sensibilité suggèrent que le système de détection de fatigue de conduite basé sur RBF-TLLH est plus sensible dans la détection des états de fatigue, ce qui est essentiel pour assurer une conduite sûre.

Il convient de noter qu’avant la classification à l’aide de la méthode RBF-TLLH, l’ACP est nécessairement adoptée pour atténuer le problème de haute dimension des signaux EEG multicanaux. Dans cette étude, la méthode PCA a été appliquée pour la réduction de la dimensionnalité des signaux EEG, et les 10 premiers PC de chaque canal ont été sélectionnés pour obtenir une meilleure puissance de détection de la fatigue au volant. Apparemment, le nombre de PC conservés affecterait les performances de l’extraction des caractéristiques, ce qui affecterait davantage les performances du modèle de détection de la fatigue de conduite. Ce nombre de PC préservés est déterminé sur la base de calculs d’essais multiples pour s’assurer que les PC préservés représentent plus de 80 % de la variance totale des signaux d’origine.

Les performances de classification du réseau de neurones sont directement liées à sa structure de réseau et à ses poids. Pour le classificateur ANN, l’ANN avant à trois couches est formé avec 320 nœuds d’entrée, 30 nœuds cachés et un nœud de sortie, ce qui donne 9 661 paramètres de poids et de seuil à optimiser. Il est généralement très difficile de traiter un tel problème d’optimisation de grande dimension pour l’algorithme de rétropropagation (BP) principalement parce que l’algorithme BP basé sur le gradient est sensible aux paramètres initiaux et facilement piégé dans le problème des minima locaux ( McLoone et al., 1998). Le phénomène prématuré et de stagnation se produira également au cours de la dernière étape de l’évolution lorsque le PSO résoudra ce problème complexe. Ces lacunes entraînent finalement la mauvaise performance du classificateur basé sur ANN pour classer la fatigue au volant.

L’efficacité du calcul est également attribuée dans cette étude pour tester la efficacité de l’application du classificateur RBF-TLLH proposée dans la détection de la fatigue au volant en temps réel. Pendant le processus de classification en temps réel, sur la base des caractéristiques obtenues et des paramètres du réseau RBF pour le système de détection, le classificateur peut déterminer rapidement le résultat de la détection de la fatigue au volant grâce à l’équation (1) . Les résultats des tests ont montré que le temps d’exécution n’est que d’environ 0,011 s dans un environnement MATLAB [un processeur Intel(R) Core(TM) i7-4500U à 1,8 GHz, 8 Go de RAM]. Cela s’explique par le fait qu’il n’est pas nécessaire de réentraîner le classificateur pour l’opération de classification en temps réel. Plus précisément,

Malgré les améliorations obtenues dans cette étude, il existe des limites qui peuvent être évoquées dans les études futures. Seuls six sujets ont participé à l’expérience de simulation de la fatigue au volant, de sorte que la taille de l’échantillon de cette étude est faible. Nos efforts futurs seront attribués à la collecte d’un plus grand nombre d’échantillons provenant de tests de fatigue de conduite simulée ou réels afin d’évaluer plus en détail les performances du RBF-TLLH proposées dans la détection de la fatigue de conduite. En outre, les modèles de réseaux neuronaux profonds ont suscité une attention croissante ces dernières années en raison de leur puissante capacité d’ajustement non linéaire, de leur capacité de traitement de données de grande dimension, de leur grande tolérance aux pannes et de leur forte capacité d’extraction de caractéristiques. Le RBF-TLLH proposé sera comparé à des modèles de réseaux neuronaux profonds, tels que le LSTM, afin d’améliorer plus précisément ses performances dans la détection de la fatigue au volant. En outre, des recherches récentes sur l’analyse latente ont prouvé sa puissance dans l’extraction de caractéristiques, et cette méthode sera utilisée dans une étude future(Wu et al., 20192020 ). Enfin, l’étiquetage des états de conduite pour un échantillon de plus grande taille pourrait être coûteux et prendre du temps. Afin de résoudre ce problème, des algorithmes de classification semi-supervisée seront considérés dans les travaux futurs ( She et al., 201820192020abWu et al., 2018ab ).

Conclusion

Dans cette étude, un réseau RBF à hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux a été développé pour la détection de la fatigue au volant basée sur l’EEG afin d’optimiser les performances de classification (fatigue vs alerte). Les résultats expérimentaux montrent que la méthode proposée atteint une performance de classification supérieure par rapport aux autres méthodes en termes de précision de prédiction et d’efficacité de calcul. En raison du nombre nettement inférieur de paramètres de base à déterminer pour la formation du classificateur RBF, cette approche proposée présente une excellente facilité d’utilisation et de grandes possibilités d’application potentielles pour la détection de la fatigue au volant à l’avenir.

Déclaration de disponibilité des données

Les données brutes soutenant les conclusions de cet article seront mises à disposition par les auteurs, sans réserve indue.

Déclaration d’éthique

Les études impliquant des participants humains ont été examinées et approuvées par l’hôpital provincial de réadaptation des accidents du travail du Guangdong. Les patients/participants ont fourni leur consentement éclairé écrit pour participer à cette étude.

Les contributions de l’auteur

ZR a conçu cette étude et a contribué à la conception expérimentale. ZR a effectué l’analyse informatique avec l’aide de BC et HZ. CW et YM ont contribué au recrutement des sujets et à la collecte de données. ZR, RL, YL et YZ ont analysé les résultats et préparé le manuscrit. Tous les auteurs ont examiné les résultats et approuvé le manuscrit final.

Financement

Cette étude a été soutenue en partie par la Fondation nationale des sciences naturelles de Chine (n° 51675358), le State Key Laboratory of Robotics and Systems (HIT) (n° SKLRS-2020-KF-01) et l’Université de Houston.

Conflit d’intérêt

Les auteurs déclarent que la recherche a été menée en l’absence de toute relation commerciale ou financière pouvant être interprétée comme un conflit d’intérêts potentiel.

Remerciements

Les auteurs tiennent à remercier le Dr Chuan Zhang pour sa discussion et ses commentaires utiles.

Références

Akerstedt, T., Peters, B., Anund, A., et Kecklund, G. (2005). Altération de la vigilance et des performances lors du retour à la maison après un quart de nuit : une étude sur simulateur de conduite. J. Sleep Res. 14, 17-20. doi : 10.1111/j.1365-2869.2004.00437.x

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Aljarah, I., Faris, H., Mirjalili, S., et AI-Madi, N. (2018). Formation de réseaux de fonctions de base radiale en utilisant un optimiseur basé sur la biogéographie. Calcul neuronal. Appl. 29, 529-553. doi : 10.1007/s00521-016-2559-2

Texte intégral CrossRef | Google Scholar

Artoni, F., Delorme, A., et Makeig, S. (2018). L’application de la réduction de la dimension aux données EEG par l’analyse en caractéristiques principales réduit la qualité de sa décomposition ultérieure en caractéristiques indépendantes. Neuroimage 175, 176-187. doi : 10.1016/j.neuroimage.2018.03.016

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Aruna, DB et Kalaivani, A. (2016). Système de détection et d’avertissement de fatigue du conducteur en temps réel basé sur un réseau de neurones flous utilisant des ondes EEG. Asian J. Res. Soc. Sci. Hum. 6, 791–812. doi : 10.5958/2249-7315.2016.00153.2

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Billings, SA et Zheng, GL (1995). Configuration d’un réseau de fonctions à base radiale à l’aide d’algorithmes génétiques. Réseau neuronal. 8, 877–890. doi : 10.1016/0893-6080(95)00029-Y

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Bose, R., Wang, H., Dragomir, A., Thakor, N., Bezerianos, A. et Li, J. (2019). Estimation de la fatigue de conduite continue basée sur la régression : vers une mise en œuvre pratique. IEEE Transac. Conn. Dév. Syst. 12, 323–331 doi : 10.1109/TCDS.2019.2929858

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Chai, R., Ling, SH, San, PP, Naik, GR, Nguyen, TN, Tran, Y., et al. (2017a). Amélioration de la classification de la fatigue du conducteur basée sur l’EEG à l’aide de réseaux de croyances clairsemés-profonds. De face. Neurosci. 11:103. doi : 10.3389/fnins.2017.00103

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Chai, R., Naik, GR, Nguyen, TN, Ling, SH, Tran, Y., Craig, A., et al. (2017b). Classification de la fatigue du conducteur avec composante indépendante par analyse de minimisation liée au taux d’entropie dans un système basé sur l’EEG. IEEE J. Biomed. Informer sur la santé. 21, 715–724. doi : 10.1109/JBHI.2016.2532354

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Chen, J., Ren, Z. et San, Y. (2008). Une hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux pour les réseaux de fonctions à base radiale. Théorie du contrôle Appl. 25, 655–660. doi : 10.7641/j.issn.1000-8152.2008.4.012

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Chen, S., Chng, ES et Alkadhimi, K. (1996). Algorithme des moindres carrés orthogonaux régularisés pour la construction de réseaux de fonctions à base radiale. Int. J.Contr. 64, 829–837. doi: 10.1080/00207179608921659

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Chen, S., Hong, X. et Harris, C. (2003). Modélisation de régression à noyau creux utilisant des moindres carrés orthogonaux régularisés localement combinés et un plan expérimental D-optimal. IEEE Trans. Automat. Contre. 48, 1029-1036. doi : 10.1109/TAC.2003.812790

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Chen, S., Hong, X., Luk, BL et Harris, CJ (2009). Construction de réseaux de fonctions de base radiale accordables à l’aide de la sélection directe orthogonale. IEEE Transac. Syst. Homme Cybernet. Partie B 39, 457–466. doi : 10.1109/TSMCB.2008.2006688

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Chen, S., Wu, Y. et Luk, B. (1999). Optimisation d’algorithmes génétiques combinés et apprentissage par les moindres carrés orthogonaux régularisés pour les réseaux de fonctions à base radiale. IEEE Transac. Réseau neuronal. 10, 1239-1243. doi: 10.1109/72.788663

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

En ligneFawcett, T. (2006). Introduction à l’analyse ROC. Reconnaissance de modèle. Lett. 27, 861–874. doi : 10.1016/j.patrec.2005.10.010

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Gao, Y., Wang, X., Potter, T., Zhang, J. et Zhang, Y. (2020). Essai unique EEG Reconnaissance des émotions à l’aide de l’analyse de causalité/entropie de transfert de Granger. J. Neurosci. Methods 346:108904. doi : 10.1016/j.jneumeth.2020.108904

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

En ligneHong, X., et Harris, C. (2002). Conception et construction de la structure du modèle non linéaire à l’aide des moindres carrés orthogonaux et de la conception D-optimale. IEEE Transac. Réseau neuronal. 13, 1245–1250. doi : 10.1109/TNN.2002.1031959

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Hong, X., Harris, CJ, Chen, S. et Sharkey, PM (2003). Méthodes d’identification de modèles non linéaires robustes utilisant la régression directe. IEEE Transac. Syst. Homme Cybernet. Partie A Syst. Hum. 33, 514–523. doi : 10.1109/TSMCA.2003.809217

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

En ligneHotelling, H. (1933). Analyse d’un complexe de variables statistiques en composantes principales. J. Educ. Psychol. 24, 417–441. doi : 10.1037/h0071325

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Hsieh, CS et Tai, CC (2013). Un système de détection de durée de clignement des yeux amélioré et portable pour avertir de la fatigue du conducteur. Instrument. Sci. Technol. 41, 429–444. doi : 10.1080/10739149.2013.796560

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Hu, S., et Zheng, G. (2009). Détection de la somnolence du conducteur avec des paramètres liés aux paupières par une machine à vecteurs de support. Système expert. Appl. 36, 7651–7658. doi : 10.1016/j.eswa.2008.09.030

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Huang, KC, Huang, TY, Chuang, CH, King, JT, Wang, YK, Lin, CT, et al. (2016). Un système de détection et d’atténuation de la fatigue basé sur l’EEG. Int. J. Neural Syst. 26:1650018. doi: 10.1142/S0129065716500180

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Jimenez-Pinto, J., et Torres-Torriti, M. (2012). Points saillants du visage et suivi des yeux pour une détection robuste de la somnolence. Robotica 30, 731–741. doi: 10.1017/S0263574711000749

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Jung, S., Shin, H. et Chung, W. (2014). Système de surveillance de la fatigue et de la somnolence du conducteur avec capteur d’électrocardiogramme intégré au volant. IET Intellig. Système de transport 8, 43–50. doi : 10.1049/iet-its.2012.0032

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Kennedy, J., et Eberhart, R. (1995). Optimisation des essaims de particules. Proc. ICNN’95 Int. Conf. Réseau neuronal. 4, 1942–1948. doi : 10.1109/ICNN.1995.488968

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Lever, J., Krzywinski, M. et Altman, N. (2017). Analyse des composants principaux. Nat. Méthode 14, 641–642. doi : 10.1038/nmeth.4346

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Li, C., et Liu, X. (2016). « Un réseau neuronal PSO-BP amélioré et son application à la prévision des tremblements de terre », dans 2016 Chinese Control and Decision Conference (CCDC) (Yinchuan : IEEE), 3434–3438. doi : 10.1109/CCDC.2016.7531576

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Li, Y., Cui, WG, Huang, H., Guo, YZ, Li, K. et Tan, T. (2019). Détection des crises d’épilepsie dans les signaux EEG à l’aide de réseaux de fonctions de base radiales multi-échelles clairsemés et de l’approche vectorielle de Fisher. Savoir. Syst. 164, 96–106. doi : 10.1016/j.knosys.2018.10.029

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Li, Y., Wang, XD, Luo, ML, Li, K., Yang, XF et Guo, Q. (2017). Classification des crises d’épilepsie des EEG à l’aide de fonctions de base radiales multi-échelles basées sur l’analyse temps-fréquence. IEEE J. Biomed. Informations sur la santé. 22, 386–397. doi : 10.1109/JBHI.2017.2654479

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Li, Z., Chen, L., Peng, J. et Wu, Y. (2017). Détection automatique de la fatigue du conducteur à l’aide d’informations sur les opérations de conduite pour la sécurité des transports. Capteurs 17:1212. doi : 10.3390/s17061212

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Ma, Y., Chen, B., Li, R., Wang, C., Wang, J., She, Q., et al. (2019). Détection de la fatigue au volant à partir de l’EEG à l’aide d’une méthode PCANet modifiée. Calcul. Intellig. Neurosci. 2019:4721863. doi: 10.1155/2019/4721863

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Ma, Y., Zhang, S., Qi, D., Luo, Z., Li, R., Potter, T., et al. (2020). Conduire la détection de la somnolence avec l’EEG à l’aide d’un algorithme de machine d’apprentissage extrême hiérarchique modifié avec optimisation de l’essaim de particules : une étude pilote. Électronique 9:775. doi : 10.3390/électronique9050775

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

MacKayi, DJC (1992). Interpolation bayésienne. Calcul neuronal. 4, 415–447. doi : 10.1162/neco.1992.4.3.415

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Masic, N., et Pfurtscheller, G. (1993). Classification basée sur le réseau neuronal des données EEG d’un seul essai. Artef. Renseignement. Méd. 5, 503–513 doi : 10.1016/0933-3657(93)90040-A

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

McLoone, S., Brown, MD, Irwin, G. et Lightbody, A. (1998). Un algorithme de formation hybride linéaire / non linéaire pour les réseaux de neurones à anticipation. IEEE Transac. Réseau neuronal. 9, 669–684. doi: 10.1109/72.701180

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Michielsen, HJ, Vries, JD, Heck, GLV, de Vijver, FV et Sijtsma, K. (2004). Examen de la dimensionnalité de la fatigue : la construction de l’échelle d’évaluation de la fatigue (FAS). EUR. J. Psychol. Évaluer. 20, 39–48. doi : 10.1027/1015-5759.20.1.39

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Nguyen, T., Zhou, T., Potter, T., Zou, L. et Zhang, Y. (2019). Le réseau cortical de la régulation des émotions : aperçus de l’analyse d’intégration EEG-fMRI avancée. IEEE Trans. Méd. Imagerie 38, 2423–2433. doi: 10.1109/TMI.2019.2900978

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

O’Hanlon, JF, et Kelley, GR (1977). « Comparaison des performances et des changements physiologiques entre les conducteurs qui performent bien et mal lors d’une utilisation prolongée d’un véhicule », dans Vigilance. Série de conférences de l’OTAN, Vol 3, ed RR Mackie (Boston, MA : Springer). p. 189–202.

Google Scholar

Petković, D., Gocic, M., Shamshirband, S., Qasem, SN et Trajkovic, S. (2016) Réseau de fonctions à base radiale basé sur l’optimisation d’un essaim de particules pour l’estimation de l’évapotranspiration de référence. Théorique. Appl. Climatol. 125, 555–563. doi : 10.1007/s00704-015-1522-y

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Picot, A., Charbonnier, S. et Caplier, A. (2012). Détection en ligne de la somnolence à l’aide d’informations cérébrales et visuelles. IEEE Transac. Syst. Homme Cybern.Partie A Syst. Hum. 42, 764–775. doi : 10.1109/TSMCA.2011.2164242

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Sahayadhas, A., Sundaraj, K. et Murugappan, M. (2012). Détecter la somnolence du conducteur à l’aide de capteurs : bilan. Capteurs 12, 16937–16953. doi : 10.3390/s121216937

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Elle, Q., Chen, K., Luo, Z., Nguyen, T., Potter, T. et Zhang, Y. (2020a). Apprentissage actif à double critère pour les interfaces cerveau-ordinateur multiclasses. Calcul. Renseignement. Neurosci. 2020:3287589. doi: 10.1155/2020/3287589

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Elle, Q., Hu, B., Gan, H., Fan, Y., Nguyen, T., Potter, T., et al. (2018). Machine d’apprentissage extrême semi-supervisée sécurisée pour la classification des signaux EEG. Accès IEEE 6, 49399–49407. doi: 10.1109/ACCESS.2018.2868713

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Elle, Q., Hu, B., Luo, Z., Nguyen, T. et Zhang, Y. (2019). Une méthode de machine d’apprentissage extrême semi-supervisée hiérarchique pour la reconnaissance EEG. Méd. Biol. Ing. Calcul. 57, 147–157. doi : 10.1007/s11517-018-1875-3

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Elle, Q., Zou, J., Luo, Z., Nguyen, T., Li, R. et Zhang, Y. (2020b). Classification EEG d’imagerie motrice multi-classes utilisant une machine d’apprentissage extrême semi-supervisée basée sur la représentation collaborative. Méd. Biol. Ing. Calcul. 58, 2119–2130. doi : 10.1007/s11517-020-02227-4

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Shi, Y., et Eberhart, R. (1995). « Un optimiseur d’essaim de particules modifié », en 1998 IEEE International Conference on Evolutionary Computation Proceedings. IEEE World Congress on Computational Intelligence (Cat. No.98TH8360) (Anchorage, AK), 69–73. doi: 10.1109/ICEC.1998.699146

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Sikander, G., et Anwar, S. (2019). Systèmes de détection de la fatigue du conducteur : un bilan. IEEE Transac. Intellig. Le transport. Syst.s 20, 2339–2352. doi: 10.1109/TITS.2018.2868499

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Simon, M., Schmidt, EA, Kincses, WE, Fritzsche, M., Bruns, A., Aufmuth, C., et al. (2011). Mesures du fuseau EEG alpha comme indicateurs de la fatigue du conducteur dans des conditions de circulation réelles. Clin. Neurophysiol. 122, 1168–1178. doi : 10.1016/j.clinph.2010.10.044

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Vuckovic, A., Radivojevic, VCN, Chen, A. et Popovic, D. (2002). Reconnaissance automatique de la vigilance et de la somnolence à partir de l’EEG par un réseau de neurones artificiels. Méd. Ing. Phys. 24, 349–360. doi : 10.1016/S1350-4533(02)00030-9

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Wu, D., Luo, X., Shang, M., He, Y., Wang, G. et Wu, X. (2020). Un modèle de facteur latent sensible aux caractéristiques des données pour la prédiction de la qualité de service des services Web. IEEE Trans. Savoir. Data Eng. 32:1. doi : 10.1109/TKDE.2020.3014302

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Wu, D., Luo, X., Shang, M., He, Y., Wang, G. et Zhou, M. (2019). Un modèle de facteur latent profond pour les matrices de grande dimension et clairsemées dans les systèmes de recommandation. IEEE Transac. Syst Man Cybernet. Syst. 50, 1–12. doi : 10.1109/TSMC.2019.2931393

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Wu, D., Luo, X., Wang, G., Shang, M., Yuan, Y. et Yan, H. (2018a). Un cadre très précis pour la classification semi-supervisée auto-étiquetée dans les applications industrielles. IEEE Transac. Industrie. Inform. 14, 909–920. doi : 10.1109/TII.2017.2737827

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Wu, D., Shang, M., Luo, X., Xu, J., Yan, H., Den, W., et al. (2018b). Classification semi-supervisée par auto-apprentissage basée sur des pics de densité de données. Neuroinformatique 275, 180–191. doi : 10.1016/j.neucom.2017.05.072

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Yang, G., Lin, Y. et Bhattacharya, P. (2010). Un modèle de reconnaissance de la fatigue du conducteur basé sur la fusion d’informations et un réseau bayésien dynamique. Inf. Sci . 180, 1942–1954. doi : 10.1016/j.ins.2010.01.011

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Zaw, T., Tun, KMM et Oo, AN (2019). « Prévision des prix par modèle de réseau neuronal à rétropropagation », dans 2019 Conférence internationale sur les technologies de l’information avancées (ICAIT) (Yangon : IEEE), 84–89. doi : 10.1109/AITC.2019.8921396

Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Zhang, L. et Pu, J. (2020). « Un réseau de neurones à rétropropagation amélioré dans la reconnaissance d’objets », en 2011 Conférence internationale IEEE sur l’automatisation et la logistique (ICAL) (IEEE), 507–511.

Google Scholar

Zhao, C., Zhao, M., Yang, Y., Gao, J., Rao, N. et Lin, P. (2017). La réorganisation des réseaux cérébraux humains modulée par la fatigue mentale motrice. IEEE J. Biomed. Informations sur la santé . 21, 743–755. doi : 10.1109/JBHI.2016.2544061

Résumé PubMed | Texte intégral de la référence croisée | Google Scholar

Mots-clés : détection de la fatigue au volant, électroencéphalographie, analyse en composantes principales, fonction de base radiale, réseau de neurones, classification

Citation : Ren Z, Li R, Chen B, Zhang H, Ma Y, Wang C, Lin Y et Zhang Y (2021) Détection de la fatigue au volant basée sur l’EEG à l’aide d’une fonction de base radiale de hiérarchie d’apprentissage à deux niveaux. De face. Neurorobot. 15:618408. doi : 10.3389/fnbot.2021.618408

Reçu : 16 octobre 2020 ; Accepté : 05 janvier 2021 ;
Publié : 11 février 2021.

Édité par:Mukesh Prasad , Université de technologie de Sydney, Australie

Revue par:Devika Chhachhiya , Maharshi Dayanand University, Inde

Di Wu , Chongqing Institute of Green and Intelligent Technology (CAS), Chine

Copyright © 2021 Ren, Li, Chen, Zhang, Ma, Wang, Lin et Zhang. Il s’agit d’un article en libre accès distribué sous les termes de la licence Creative Commons Attribution (CC BY) . L’utilisation, la distribution ou la reproduction dans d’autres forums est autorisée, à condition que le ou les auteurs originaux et le ou les titulaires des droits d’auteur soient crédités et que la publication originale dans cette revue soit citée, conformément à la pratique académique acceptée. Aucune utilisation, distribution ou reproduction non conforme à ces conditions n’est autorisée.

*Correspondance : Yingchun Zhang, yzhang94@uh.edu

Avis de non-responsabilité : toutes les affirmations exprimées dans cet article sont uniquement celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de leurs organisations affiliées, ni celles de l’éditeur, des éditeurs et des réviseurs. Tout produit pouvant être évalué dans cet article ou toute réclamation pouvant être faite par son fabricant n’est ni garanti ni approuvé par l’éditeur.

Détection de la somnolence du conducteur

Sauter à la navigationSauter à la recherche

La détection de la somnolence du conducteur est une technologiedesécuritéautomobilequi permet de prévenir les accidents provoqués par la somnolence du conducteur. Diverses études ont proposé qu’environ 20 % de tous les accidents de la route soient liés à la fatigue, jusqu’à 50 % sur certaines routes. [ 1] [2 ]

Certains systèmes actuels donnent les habitudes du conducteur et peuvent détecter quand un conducteur commence à somnoler.

Contenu

Technologie [modifier]

Diversestechnologiespeuventêtreutiliséespourtenterdedétecterlasomnolence du conducteur. [3]

Surveillance de la direction [modifier]

Utiliser principalement les données de direction du système de direction assistée électrique. La surveillance d’un conducteur de cette manière ne fonctionne que si le conducteur dirige le véhicule au lieu d’utiliserunsystème automatique de maintien dans la voie[1]

Position du véhicule dans le contrôle de trajectoire [modifier]

Utiliser une caméra de surveillance de voie. Ce type de surveillance ne fonctionne que si le conducteur dirige son véhicule au lieu d’utiliser un système automatique de maintien dans la voie. [ 4]

Surveillance de l’œil/du visage du conducteur [modifier]

Utilisez la vision par ordinateur pour observer le visage du conducteur, soit à l’aide d’une caméra intégrée [5 ], soit sur des appareils mobiles. [6] [7 ]

Mesure physiologique [modifier]

Requiert des capteurs corporels pour mesurer des paramètres tels que l’activité cérébrale, la fréquence cardiaque, la conductivité de la peau, l’activité musculaire, les mouvements de la tête, etc…

Systèmes [modifier]

  • AudiSystème de recommandation de repos [8]
  • BMWActive Driving Assistant avec Attention Assistant analyse le comportement de conduite et, si nécessaire, conseille au conducteur de se reposer. Le conseil de faire une pause est fourni sous la forme de symboles graphiques affichés sur l’écran de contrôle. [9]
  • Bosch: La « détection de la somnolence du conducteur » [10] use les données du capteur d’angle de braquage, de la caméra d’assistance au maintien de la trajectoire montée à l’avant, de la vitesse du véhicule et de la tige de clignotant.
  • CitroënAFIL/LDWS utilisent différentes technologies pour surveiller la position du véhicule sur la route. Certains modèles utilisent des capteurs montés devant les roues avant, qui surveillent le marquage des voies. D’autres modèles utilisent une caméra montée en haut au centre du pare-brise dans le même but. Les deux systèmes alertent le conducteur par des vibrations dans le siège du conducteur, sur la moitié gauche ou droite du coussin du siège, respectivement. [11] Introduction avec le modèle2005C4, suivi plus tardpar2008C5et2013C4 Picasso.
  • DS:
    • AFIL/LDWS[12] Le système d’avertissement de sortie de voie émet un rappel sonore si vous vous éloignez de votre voie.
    • DS DRIVER ATTENTION MONITORING [13] identifie toute diminution de la vigilance du conducteur. Grâce à une caméra infrarouge située au-dessus du volant, DS DRIVER ATTENTION MONITORING surveille en permanence : les yeux à la recherche de signes de fatigue (clignotement) ; les mouvements du visage et de la tête pour des signes de distraction ; et la trajectoire suivie par la voiture dans sa voie de circulation (déviations ou mouvements de braquage du conducteur).
  • FordDriver Alert[14] introduit avec la Ford Focus 2011 .
  • Honda: CRV a introduit le Driver Attention Monitor en 2017. [15] Il est également proposé sur l’Accord 2018 . 16]
  • HyundaiDriver Attention Alert (DAA) , lancé avec la i30 2017 .
  • Jaguar Land RoverDriver Condition Monitor et Driver Fatigue Alert, qui présentent tous deux la technique de conduite pour détecter les signes de fatigue du conducteur. Lorsque le dispositif détermine que le conducteur est fatigué, le centre de messages affiche l’avertissement « FAITES UNE PAUSE » pendant une minute, accompagné d’un carillon sonore. Si le conducteur continue à conduire pendant plus de 15 minutes après le premier avertissement, sans faire de pause, un autre avertissement est émis. L’avertissement se poursuit jusqu’à ce que vous appuyiez sur le bouton OK de la commande de menu au volant.
  • KiaDriver Attention Warning (DAW) , lancé avec la Stinger 2018 .
  • MazdaAlerte à l’attention du conducteur [17] S’active à des vitesses supérieures à 65 kilomètres à l’heure (40 mph). Apprend le comportement de conduite grâce à l’entrée de la direction et à la position de la route au début du trajet et compare les données apprises au cours des étapes ultérieures du trajet. Une différence supérieure à un certain seuil déclenche un signal sonore et visuel. Lancé sur le Mazda CX-5 2015.
  • Mercedes-BenzAide à l’attention [18] En 2009,Mercedes-Benza dévoilé un système appelé Attention Assist qui surveille le niveau de fatigue et la somnolence du conducteur en fonction de ses entrées de conduite. Il émet une alarme visuelle et sonore pour alerter le conducteur s’il est trop somnolent pour continuer à conduire. Il est lié au système de navigation de la voiture et, à l’aide de ces données, il peut indiquer au conducteur où le café et le carburant sont disponibles. [19]
  • CadillacGM 2018 Cadillac CT6 Super Cruise System, Le système Cadillac Super Cruise utilise la technologie de vision FOVIO, développéeparSeeing Machines, pour permettre à une caméra infrarouge de la taille d’une boule de gomme sur la colonne de direction de déterminer avec précision l’état d’attention du conducteur. Ceci est accompli grâce à une mesure précise de l’orientation de la tête et des mouvements des paupières dans une gamme complète de conditions de conduite diurnes et nocturnes, y compris l’utilisation de lunettes de soleil.
  • NissanDriver Attention Alert (DAA)[20] a fait ses débuts avec le Qashqai 2014 , suivi de la Maxima 2016 .
  • Renault/DaciaAvertissement de détection de fatigue (TDW), introduit avec2016Megane.
  • SubaruAide à la conduite EyeSight
  • ŠkodaiBuzz Fatigue Alert (disponible sur la plupart des modèles depuis 2013)
  • VolkswagenSystème de détection de fatigue [21]
  • Volvo CarsDriver Alert Control [22] En 2007, Volvo Cars a lancé le premier système de détection de somnolence du conducteur au monde, Driver Alert Control. Le système surveille les mouvements de la voiture et évalue si le véhicule est conduit de manière contrôlée ou non. Si le système détecte un risque élevé de somnolence du conducteur, celui-ci est alerté par un signal sonore. De plus, un message texte apparaît sur l’écran d’information de la voiture, l’alertant avec un symbole de tasse de café pour faire une pause. De plus, le conducteur peut récupérer en permanence des informations de conduite à partir de l’ordinateur de bord de la voiture. Le point de départ est de cinq mesures. Moins la conduite est régulière, moins il reste de barres.
  • Anti Sleep Pilot – Dispositif danois qui peut être installé sur n’importe quel véhicule, utilise une combinaison d’accéléromètres et de tests de réaction. [23]
  • Vigo – Casque Bluetooth intelligent qui détecte les signes de somnolence à travers les yeux et les mouvements de la tête, et utilise une combinaison de lumière, de son et de vibrations pour alerter l’utilisateur. [24]
  • COREforTech – La mesure des signes physiologiques de somnolence permet à CORE for Tech ™ d’obtenir des signes de fatigue très précoces et d’agir en conséquence [25]

Règlement [ modifier ]

Dans l’Union européenne, le règlement (UE) 2019/2144 réglemente le système de surveillance du conducteur. [26]

avertissement de somnolence et d’attention du conducteur: un système qui déclenche la vigilance du conducteur par l’analyse des systèmes du véhicule et qui avertit le conducteur si nécessaire.-règlement (UE) 2019/2144

Les systèmes d’avertissement de somnolence et d’attention du conducteur et les systèmes avancés d’avertissement de distraction du conducteur sont conçus de manière à ce que ces systèmes n’enregistrent ni ne conservent en permanence aucune autre donnée que celles nécessaires aux ailettes pour elles ont été consommées ou consommées d’une autre manière dans le système en boucle fermée. En outre, ces données ne sont à aucun moment accessibles ou mises à la dispositiondetierset sont immédiatement effacées après traitement. Ces systèmes sont également conçus de manière à éviter tout chevauchement et ne doivent pas inciter le conducteur à agir séparément et simultanément ou de manière confuse lorsqu’une action déclenche les deux systèmes.— règlement (UE) 2019/2144

Voir aussi [ modifier ]

Références [ modifier ]

  1. ^Passez à :b « FATIGUE DES CONDUCTEURS ET ACCIDENTS DE LA ROUTE UNE REVUE DE LA LITTÉRATURE et DOCUMENT DE POSITIONNEMENT » (PDF). Société royale pour la prévention des accidents. Février 2001.Archivédel’original (PDF)le 2017-03-01. Récupéré le 28/02/2017.
  2. « 4.1.03. Système de détection de somnolence du conducteur pour les voitures » . Récupéré le 05/11/2015.
  3. ^ Sgambati, Frank, Détection de la somnolence du conducteur
  4. ^ Hupp, Stephen L. (octobre 1998). « Documents de repère dans l’histoire américaine. Version 2.0 ». Examen des ressources électroniques2 (10): 120–121.doi10.1108/err.1998.2.10.120.111.ISSN 1364-5137.
  5. ^ Walger, DJ; Breckon, TP; Gaszczak, A.; Popham, T. (novembre 2014). « Une comparaison des fonctionnalités pour l’estimation de la pose de la tête du conducteur basée sur la régression dans des conditions d’éclairage variables » (PDF) . Proc. Atelier international sur l’intelligence computationnelle pour la compréhension multimédia . IEEE : 1–5. doi : 10.1109/IWCIM.2014.7008805 . ISBN  978-1-4799-7971-4S2CID  14928709 . walger14pose de tête.
  6. ^ Wijnands, JS; Thompson, J.; Bien, KA ; Aschwanden, GDPA ; Stevenson, M. (2019). « Surveillance en temps réel de la somnolence du conducteur sur des plateformes mobiles utilisant des réseaux de neurones 3D ». Informatique neuronale et applications . 32 (13): 9731–9743. arXiv : 1910.06540 ​​. Bib code : 2019arXiv191006540W . doi : 10.1007/s00521-019-04506-0 . S2CID 204459652 . 
  7. ^ Hossain, MON; George, FP (2018). « Système de détection de conduite somnolente en temps réel basé sur IOT pour la prévention des accidents de la route ». Conférence internationale 2018 sur l’informatique intelligente et les sciences biomédicales (ICIIBMS) . 3 : 190–195. doi : 10.1109/ICIIBMS.2018.8550026 . ISBN 978-1-5386-7516-8S2CID  54442702 .
  8. ^ https://www.audi-mediaservices.com/publish/ms/content/en/public/hintergrundberichte/2012/03/05/a_statement_about/driver_assistance.html Archivé le 30/12/2014 à la Wayback Machine Systèmes d’assistance au conducteur
  9. « Mesures de mise à niveau du modèle BMW prenant effet à partir de l’été 2013 ». BMW. 2013-06-05 . Récupéré le 05/11/2015.
  10. « Détection de la somnolence du conducteur »Robert Bosch GmbH . Récupéré le 05/11/2015.
  11. « AFIL/LDWS (dépendant du pays) ».
  12. « AFIL/LDWS (dépendant du pays) ».
  13. ^ DS Official (2017-03-07), DS DRIVER ATTENTION MONITORINGarchivé de l’original le 2021-12-20 , récupéré le 08/03/2017
  14. « ALERTE CONDUCTEUR » . Archivé de l’original le 13/05/2011.
  15. « Moniteur d’attention du conducteur | 2017 Honda CR-V | Site des propriétaires de Honda » . propriétaires.honda.com . Récupéré le 23/03/2018 .
  16. « Kit de presse Honda Accord 2018 – Sécurité et assistance au conducteur » . propriétaires.honda.com . Récupéré le 23/03/2018 .
  17. « Alerte à l’attention du conducteur – Mazda i-ACTIVSENSE » .
  18. « ATTENTION ASSIST : le système de détection de somnolence avertit les conducteurs pour les empêcher de s’endormir momentanément » . Archivé de l’original le 26 février 2012 . Récupéré le 18 février 2010 .
  19. ^ Les fonctionnalités de conduite autonome de Mercedes-Benz dominent l’industrie – et le resteront pendant des années
  20. « 2016 Nissan Maxima » Voiture de sport 4 portes « fait ses débuts mondiaux au Salon international de l’auto de New York » . Salle de presse en ligne de Nissan . 2 avril 2015 . Récupéré le 4 avril 2015 .
  21. « Détection de fatigue » . Récupéré le 6 août 2014 .
  22. « Volvo Cars introduit de nouveaux systèmes pour alerter les conducteurs fatigués et distraits » . Récupéré le 28 août 2007 .
  23. ^ Coxworth, Ben (3 janvier 2011). « Anti Sleep Pilot détecte les conducteurs somnolents » . Gizmag.
  24. « Le casque Bluetooth Vigo sait quand vous êtes fatigué avant de le faire » . Récupéré le 20 mars 2014 .
  25. « Nouvelles de COREforTech » .
  26. « EUR-Lex – 32019R2144 – FR – EUR-Lex » .