Après une infection au Covid-19, 12,5 % développent le syndrome post-Covid (PCS). Les symptômes indiquent de nombreux systèmes organiques affectés. Après un an, la fatigue chronique, la dysautonomie et les troubles neurologiques et neuropsychiatriques prédominent. Dans cette étude, 95 patients PCS ont été traités avec des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS). Cette étude a utilisé un questionnaire exploratoire et a révélé que les deux tiers des patients avaient une réponse raisonnablement bonne à forte aux ISRS, plus d’un quart des patients avaient une réponse modérée, tandis que 10 % n’ont signalé aucune réponse. Dans l’ensemble, les patients ont constaté une amélioration substantielle de leur bien-être. Le brouillard cérébral et la surcharge sensorielle ont le plus diminué, suivis par la fatigue chronique et la dysautonomie. Les résultats ont été mesurés à l’aide de trois mesures différentes fortement corrélées les unes aux autres. La réponse aux ISRS dans des conditions PCS a été expliquée par sept mécanismes neurobiologiques possibles basés sur la littérature récente sur le PCS intégrée aux connaissances déjà existantes. L’interaction biochimique sous-jacente entre divers systèmes de neurotransmetteurs et certaines parties du système immunitaire, ainsi que leur dérégulation dans le PCS, sont importantes pour comprendre ces mécanismes. Le lien principal semble être la voie métabolique de la kynurénine (KP), qui interagit largement avec le système immunitaire. Le KP utilise le même précurseur que la sérotonine : le tryptophane. Le KP est hyperactif dans le PCS ce qui entretient l’inflammation et qui provoque un manque de tryptophane. Enfin, des pistes potentielles de recherche future pour faire progresser cette ligne de recherche clinique sont discutées.
La vaccination contre le SARS-CoV-2 a montré son efficacité pour réduire les infections, les hospitalisations et la mortalité, mais la protection s’estompe avec le temps, même après un rappel. Par ailleurs, le taux de vaccination de rappel est faible en raison de préoccupations concernant les effets secondaires et de la perception d’une protection insuffisante.
Des données récentes ont suggéré que des symptômes systémiques plus importants après la vaccination contre le SRAS-CoV-2 pourraient refléter une réponse immunitaire plus puissante. Une étude explore la relation entre les symptômes post-vaccinaux et la réponse à long terme en anticorps neutralisants, dans le but de mieux comprendre cette association et d’informer la politique de santé publique.
Une étude à la recherche de facteurs prédictifs de la réponse immunitaire
Il s’agit d’une étude observationnelle menée aux Etats-Unis sur des adultes ayant reçu une série de deux doses des vaccins BNT162b2 ou mRNA-1273. Les participants ont rapporté les symptômes survenus pendant les 6 jours suivant chaque vaccination, parmi 13 symptômes proposés, et des mesures biométriques objectives, telles que la température corporelle, la fréquence cardiaque, la variabilité de la fréquence cardiaque et de la fréquence respiratoire, ont été collectées à l’aide d’un dispositif portable dans un sous-groupe de participants, pendant les mêmes périodes.
Les anticorps neutralisants ont été dosés dans le sérum avant, et 1 et 6 mois après le schéma vaccinal complet ; les résultats sont exprimés en dilutions inhibitrices ID50. Un antécédent d’infection par le SARS-CoV-2 a été recherché en mesurant les niveaux d’anticorps IgG anti-spike au début de l’étude et d’anticorps IgG anti-nucléocapside à 6 mois. Les participants ayant obtenu un résultat positif à l’un ou l’autre de ces tests ont été exclus. L’analyse statistique a inclus des modèles à effets mixtes pour examiner la relation entre les symptômes, les mesures biométriques et les niveaux d’anticorps neutralisants.
Plus de symptômes post-vaccination, plus de protection
Au total, 346 sujets ont été inclus dans l’étude. Les symptômes les plus souvent rapportés après chaque dose étaient une réaction au site d’injection, une fatigue, des douleurs musculaires et des céphalées. Après correction pour les comparaisons multiples, aucun effet statistiquement significatif de la présence ou de l’absence de symptômes suite à la première dose n’a été identifié.
Un et 6 mois après la deuxième dose du vaccin, les taux d’anticorps étaient 1,6 fois plus élevés chez ceux qui ont signalé des frissons (+0,21 dans le logarithme ID50, p = 0,001), 1,5 fois plus élevés chez ceux qui ont signalé une fatigue (+0,17 log ID50, p = 0,004), 1,5 fois plus élevés en cas de sensation de malaise (+0,17 log ID50, p = 0,003) et 1,4 fois plus élevés en présence de céphalées (+0,15 log ID50, p = 0,004). Chaque symptôme supplémentaire signalé après la deuxième dose prédisait une augmentation de 1,1 fois des anticorps neutralisants (+0,042 log ID50 par symptôme supplémentaire, p < 0,001).
Les mesures biométriques, telles que l’élévation de la température corporelle et de la fréquence cardiaque après la 2ème dose, étaient également prédictives de niveaux plus élevés d’anticorps neutralisants. Un changement d’1 degré Celsius de la température corporelle prédisait 300 % de plus d’anticorps neutralisants 6 mois plus tard (+0,26 log ID50, p < 0,001). Une majoration de 10 battements par minute de la fréquence cardiaque prédisait une augmentation de 1,5 fois des taux d’anticorps (+0,19 log ID50, p = 0,029).
Ces résultats suggèrent que les symptômes post-vaccination, en particulier après la deuxième dose, sont associés à une réponse immunitaire significativement plus forte. Les symptômes tels que frissons, fatigue, malaise et céphalées, étaient les plus prédictifs. De plus, le nombre de symptômes était corrélé à des niveaux plus élevés d’anticorps. Les mesures biométriques, telles que le changement de température corporelle et de fréquence cardiaque, étaient également prédictives de taux plus élevés d’anticorps neutralisants, en particulier à long terme.
Quelques limites sont à souligner. Tout d’abord, les résultats concernent des individus ayant reçu uniquement la série de vaccination initiale et n’incluent pas les données sur les rappels. De plus, les résultats sont basés sur une mesure d’anticorps neutralisants liée à la protéine spike du virus d’origine, ce qui peut ne pas refléter la réponse à des variants plus récents. Enfin, l’étude se concentre sur l’immunité humorale et ne tient pas compte de l’immunité cellulaire.
Ces résultats pourraient contribuer à encourager une perception plus positive des symptômes post-vaccination et à améliorer la couverture vaccinale. Cependant, d’autres recherches sont nécessaires pour explorer davantage cette association et ses implications.
Dr Alessia Melzani
RÉFÉRENCE
Dutcher EG, Epel ES, Mason AE, et al. The more symptoms the better? Covid-19 vaccine side effects and long-term neutralizing antibody response. medRxiv [Preprint]. 2023 Oct 6:2023.09.26.23296186. doi: 10.1101/2023.09.26.23296186.
Les auteurs ont constaté que l’incidence du COVID long était réduite par un traitement de 14 jours à base de metformine lorsqu’il était initié tôt dans la phase d’infection aiguë
Le traitement ambulatoire par la metformine a réduit l’incidence du COVID à long terme d’environ 41 %, avec une réduction absolue de 4 à 1 %, par rapport au placebo. La metformine présente des avantages cliniques lorsqu’elle est utilisée comme traitement ambulatoire de la COVID-19. Elle est disponible dans le monde entier, peu coûteuse et sûre.
Témoignage de Laurent Gaudé
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